papille a écrit:
Sûrement que les pratiques diffèrent d'un milieu et d'un sportif à l'autre et selon leurs motivations à pratiquer intensivement un sport (et si l'on fait de la compétition ou non par exemple).
Comme les généralités sont rarement proches de la réalité, je ne sais pas s'il y a des sportifs/sportives ici qui pourraient parler de la leur ?
Papille, je ne suis pas un exemple mais allons-y. Je fais partie d'un club d'athlé, je cours environ trois fois 15 km par semaine. Dans le club, tu as 3 sortes de participants : ceux qui ne jurent que par la compèt, les temps de passage au marathon, les inscriptions aux courses plus dures (UTMB par exemple). A l'autre extrême, un groupe fait de la ballade en courant, tout en papotant, la course est autant un moyen de faire du sport que de rigoler. Au milieu, tu as un groupe moins assidu que le premier, j'en fait partie, on alterne les séances plus dures et les plus cools, quelques compètes pour le plaisir.
Pour ce que j'en connais, les membres axés compéte sont très vigilants sur l'alimentation, car le moindre kilo pris est un "handicap" à trainer tout au long de la course (et un 100 km c'est long :) et s'il y a du denivellé ...)
Après, au plus on s'eloigne de cet esprit au plus la relation avec la bouffe est apaisée ...
Pour un vrai compétiteur, l'objectif de gagner une minute sur marathon nécessite des sacrifices alimentaires certains (pas de gras, pas de pizza, pas de soda, pas de tartiflette, ...). Quand la compèt occupe moins de place, les perfs importent moins et on peut s'autoriser de la nourriture plaisir.