ladybugette a écrit:y'a des filles ici qui ont dit qu'elles avaient subi une sleeve en ambulatoire , du coup p'tet que c'etait pas sous AG ? ou alors elle devait etre legere ? je sais pas ....
ta derniere phrase m'interpelle un peu . pense bien à un travail psy sur ta "peur" de devenir mince, car avec la chirurigie tu ne peux pas trop prevoir . faudrait pas que tu le vives super mal , ca peut etre tres dangeureux .
tu connais ton IMC ? une RA et de l'exercice physique doux ne te permettraient pas de perdre genre 10% de ton poids qui suffit en general à retrouver une santé ?
Je n'ai pas peur d'être mince, c'est juste que ce n'est pas mon objectif principal, donc je ne serai pas déçue si je ne perds pas le poids nécessaire pour avoir un IMC dit normal.
Mon IMC (je viens de le calculer, je ne m'en souvenais plus) est de 39,7.
Pour donner plus de précisions sur mon parcours, j'ai pris rdv avec un endocrino après ma grossesse, car j'étais persuadée que mon appétit énorme venait d'un problème hormonal. Pendant les 9 mois de ma grossesse, j'avais une faim très modérée, comme je n'avais jamais eu, moins faim après un repas riche, plus faim après un repas léger, des sensations que je qualifierais de normal. Je n'ai d'ailleurs pas pris un gramme pendant la grossesse (j'avais donc quelques kilos en moins après l'accouchement). Et après le retour de couche, j'ai à nouveau eu très faim, et souvent. J'ai donc penser à un déséquilibre hormonal. L'endocrino m'a fait faire quelques examens sanguins, mais m'a tout de suite dit que ça n'était sûrement pas cela, car mon corps ne montrait pas d'autres signes de déséquilibre hormonal : je suis tombée enceinte rapidement, pas de pilosité abondante, surpoids proportionné sur tout le corps, etc. Selon lui, c'était le signe que j'ai un bon équilibre hormonal, et effectivement les prises de sang n'ont rien révélées d'anormal.
Il m'a expliqué un autre mécanisme qui entretient la faim et l'envie de produits sucrés/gras, car en mangeant des sucres rapides, le corps produit de l'insuline pour faire diminuer la glycémie (taux de sucre dans le sang), et la production d'insuline provoque des envies de sucres/graisses. Le seul moyen d'enrayer ce mécanisme est donc, soit de ne plus manger de sucres (pas évident quand on as ça, et c'est d'ailleurs pas ce qu'il me conseillait), soit avoir une activité physique, qui va faire descendre la glycémie, et donc moins de production d'insuline, et donc moins d'envies de sucré. En plus de tous les autres bienfaits d'une activité physique biensur.
J'ai très peu d'activité physique, car avec mon surpoids, beaucoup me sont impossibles, la natation serait l'idéal, mais j'ai trop mal au cou et trop peu de temps pour aller à la piscine régulièrement, la marche à pied est "facile" aussi, mais très pénible quand on s'essouffle au moindre effort et que les genoux et le dos accusent le surpoids. J'ai tenté un peu de vélo, très doucement cet été, ça me plaisait bien, mais le vélo ne supporte pas mon poids (,et pas les moyens d'en changer pour l'instant), la roue se voile en une semaine.
Vous allez peut être penser que ce sont des excuses, mais l'activité physique est devenue très pénible pour moi, même le minimum à faire à la maison, avec les enfants. C'est pour ça que j'ai la impression d'être dans un cercle vicieux : prise de poids, diminution de l'activité, faim...
La chirurgie pourrait PEUT ÊTRE (c'est le parcours avec l'équipe pluri disciplinaire qui le révèlera) m'aider à enrayer ce mécanisme, si j'ai moins faim, et que j'arrive à perdre du poids, afin de reprendre une activité physique régulière.
La décision n'est pas prise du tout, ça est juste que je n'y suis plus autant fermée qu'avant, je vais suivre la prise en charge pluri disciplinaire, qui m'aidera, je l'espère, à réguler mon poids, par la méthode qui me convient le mieux.