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Pieds-noirs : retour à Alger

F
59 ans 1
Bonsoir à tous;

ceux qui n'ont rien à se reprocher devraient bénéficier du droit de sol comme en France pour les immigres,afin d'acquérir la double nationalité car beaucoup parmi eux ont  
contribués à la construction de toutes les infrastructures que nous avons été incapable d'entretenir et pourquoi pas les indemniser vu qu'ils ont tout perdu de la faute de De gaulle(en réalité c'est le plus grand raciste que la terre n'ait jamais porté),de l'oas et de certains zélés pseudo moudjahidines de mars 62 qui ont spoliés le peuple et fait saigné et ghettoisé le pays.
1834
Je viens de tomber par hasard sur ce post, maintenant très vieux certes ! (datant de 2006)

Ma mère est pied-noir, née en Algérie, ainsi donc qu'une bonne partie de ma famille (grands-parents, oncles et tantes...).

Bien que tout cela soit resté relativement discret pour moi, je veux dire au niveau de
la guerre en elle-même, j'ai pourtant toujours ressenti ce qui se dégage de cet article.

Les pieds-noirs c'est toute une tradition, une façon de vivre, quelque chose de difficile à retranscrire.

Mais une chose est sûre et certaine, c'est que pour beaucoup d'entre eux c'est un déchirement
profond et irréparable qui se fout royalement des aspects politiques et guerriers de l'affaire.

Les algériens et les français sont deux peuples qui s'aiment au fond, j'en suis persuadé.
Cette tension qui règne entre les deux pays est la preuve même de cet amour !
Comme deux frères de sang qui n'auraient jamais pu dialoguer pour enfin crever l'abcès...

Mais les deux ont souffert de la même manière, dans leur chair et dans leur cœur.
Il n'y a pas à essayer de chercher une échelle de valeur dans la douleur, ça n'a pas de sens.
Ce sont les politiques des deux bords qui sont responsables avant tout, et les haineux qui les ont suivis.
Mais les gens de bonne volonté, de chaque côté, s'aiment profondément sans même se connaître.

J'espère sincèrement qu'un jour cet apaisement pourra devenir une réalité tangible parce que c'est un gâchis qui n'a pas lieu d'être.
B I U