Bijoub déjà cela concerne les personnes dont l'IMC est supérieur à 40, l'obésité commence à un IMC de 30, elle est alors modérée.
Ensuite personne ne va pouvoir te forcer à rester chez toi. C'est plutôt à voir comme un choix à faire au moment du déconfinement.
Est ce que tu souhaites prolonger le confinement pour ta santé physique (auquel cas un médecin pourra te fournir un arrêt de travail/ une autorisation d'absence si tu es encore en études, si tu en fais la demande) ou est ce que tu souhaites comme les autres être déconfiné pour ta santé mentale. Bon je mets santé physique VS santé mentale mais c'est plus complexe que ça.
Mais c'est à toi qu'appartient le choix final.
Je trouve que cette épidémie fait réfléchir sur la mort dans une société qui la cache voir la nie.
Par ex sur la qualité de la fin de vie. Je vois des voix s'élever et revendiquer le droit de choisir entre passer quelques semaines avec les siens ou quelques mois confinés. La question de "à quoi bon vivre sans les liens humains?" se pose pour les anciens et personnes à risque.
Nous ne sommes jamais à l'aise avec ces questions là mais vivre ça veut aussi dire mourrir... la vraie vie n'est elle pas aussi de choisir tant que faire se peut les conditions de sa mort?
Du coté des personnes à priori pas à risque se pose la question de risquer d'être la personne qui contaminera et condamnera (même indirectement) un être cher, puis de vivre avec... Par ex si mes parents voient mon fils ou moi même, s'ils désirent quand même prendre le risque plutot que de rester seuls et de rater les évolutions de leur petit fils... mais qu'au final l'un d'eux meurt (ils sont à risque surtout ma mère avec son diabète), je vis comment avec ça? Et mon fils comment je lui explique qu'involontairement on a tué quelqu'un même si cette personne acceptait le risque? pas facile mais on va tous devoir s'y coller d'une forme ou d'une autre...