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comment aider une personne dépressive, limite suicidaire ?

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Cette situation je l'ai vécue, on avait des réunions de famille pour trouver des solutions Mais c'est vrai que malheureusement c'est très difficille.
Elle s'est fait hospitalisé à maintes reprises,  
a été voir des psys mais elle était muette devant eux. On s'est acharnée à trouver quelque chose pour la remettre sur le rail un déclic, un choc.

Il y a plus de 10 ans la dépression était soignée par des cachets et était une maladie qu'on entendait parler très rarement. Alors très peu de solutions.
Maintenant c'est quand même une maladie identifiée. Le plus dur est d'identifiée la souche de cette dépression.

Moi je pense que d'aller voir un psy est une des solutions appropriée. Perso quand j'ai trouvé un psy qui me plaisait c'était un plaisir d'y aller.
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PS: éventuellement, je te remets un lien intéressant, sur des traitements contre le stress, l'angoisse et la dépression, "sans médicaments ni psychnalyse": www.guerir.fr
Au départ c'est un livre, que tu trouves en poche maintenant, tout est indiqué sur le site.



Ce livre est génial et permet de comprendre certaines choses. Un conseil lis-le !!!!
57 ans Out of Africa... 4355
J'ai envie de profiter de la remontée de ce post pour dire, hurler, crier :lol: qu'on ne peut pas aider quelqu'un qui ne souhaite pas être aidé et que c'est à chacun et chacune de prendre SA vie et SON destin en main !
Je comprends que l'on se sente coupable quand il s'agit de quelqu'un de sa famille (malheureusement je connais !). En même temps aujourd'hui je réalise qu'il s'agit d'une manipulation perverse inconsciente de la part du parent : une mère ou un père qui ne veut pas aller voir un psy mais qui trouve normal de s'appuyer sur sa fille ou son fils ... brrrrrrrrrr ça me fais froid dans le dos ! Un enfant ne peut pas réparer, combler les failles. Seule la personne blesser peut faire quelque chose pour elle. Ca ne veut pas dire laisser tomber celui ou celle qui va mal mais être capable de prendre du recul, de vivre SA vie, de ne pas culpabilser (comme si nous étions responsable du malheur de l'autre)
Je suis désolée si ma franchise choque mais quand je vois une personne gâcher sa vie à cause de ses parents.... ça me mets en colère ! :lol:
Le jour où j'ai pu dire (à moi toute seule :lol: ) : "maman, je suis désolée de ce qui t'es arrivée, mais il s'agit de TA vie, je ne peux rien faire pour toi, tu es la seule à pouvoir agir. Je te respecte et c'est pour celà que je te rends la responsabilité de ta vie. Moi, je suis responsable de la mienne"... je me suis sentie libérée d'un fardeau énorme... et je vis ma vie !
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Je comprend ton discours Caline, çà ne me choques pas.

Personnement elle est partit il y 12 ans après beaucoup de ts, et aujourd'hui je ne digère pas. Même si j'ai fait tout ce que j'ai pu, je culpabilise.

C'est dur, je ne le souhaites à personne j'avais 14 ans au moment et çà a bouleversé ma vie. Et aujourd'hui du haut de mes 26 ans j'ai les larmes qui coulent en écrivant ce petit mot.

Voilà çà fait du bien d'en parler publiquement peut être que j'en parlerai plus tard histoire de se libérer
57 ans Out of Africa... 4355
Tu ne pouvais RIEN faire pour elle : personne n'a le pouvoir de rendre les autres heureux, y contribuer oui, rien de plus. C'était à ta mère (?) de prendre sa souffrance en charge ; elle-même n'a pas pu/su le faire alors comment voulais tu y parvenir, toi, petite fille ? Comment aurais-tu pu aider ta mère alors qu'elle-même était impuissante à s'aider ?

C'est toi qui avais besoin d'elle, de son amour, de sa protection. Ce n'est pas à l'enfant de prendre en charge son/ses parents, c'est à eux qu'incombe la responsabilité et de prendre soin d'eux et de prendre soin de leurs enfants. Tu te rends compte que tu n'as pas pu vivre TA vie, tes souffrances d'enfants, tes doutes...etc.... Et tu culpabilises ?
La souffrance de ta mère devait être grande pour qu'elle ait choisi la mort, mais toi tu n'y es pour rien : c'était sa vie, pas la tienne...

Le deuil est un long cheminement : de colère (d'avoir été abandonné), d'impuissance d'avoir pu sauver l'autre avec/malgré son amour, de tristesse et au final d'acceptation. Je te souhaite bon courage.

Bisous.
57 ans Out of Africa... 4355
Ah j'oubliais aussi la culpablité dans le cheminement du deuil. Ce n'est pas rien ! Parce qu'à la colère d'avoir été abandonné s'ajoute la culpabilité : comment puis -je oser me révolter contre mon parent qui a tant souffert et qui en est mort ?

Pourtant, chez l'enfant la mort du parent est vécue comme un tragique abandon et derrière tout abandon, il y a la colère, profonde : "C'est tellement injuste, moi j'avais besoin de toi et toi, quelque part, tu as "préféré" la mort à moi, à mon amour. Pourquoi ? Pourquoi m'as tu abandonné ainsi ??"
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En fait c'était ma grand-mère qui m'a élevée, je vivais avec.

C'est vrai que c'est dur, mai sbon c'est la vie ma vie continue mais j'ai des moments de faiblesses. J'ai pas digérée même si j'ai vu des psy ect....

Voilà
43 ans somewhere over the rainbow 1376
Vu que ce sujet est remonté, je vais donner des nouvelles ...

Ma mère est toujours aussi dépressive, je suis toujours loin d'elle...
Quand je rentre le WE, et bien, on ne se parle pas, ou du moins, pas d'elle, de ses soucis, sinon, elle pleure, et je m'en veux de la faire pleurer ...
Et quand je reprends l'avion, c'est les chutes du Niagara pour elle...

D'ailleurs, je rentre dans deux semaines pour l'anniversaire de mon père (youpi ...), et je me suis faites engueler parce que je rentrais ... Cherchez l'erreur ...

En gros aucune amélioration sur le front, ni sur l'arrrière ..
B I U