Ptit secret d'une ex soignante en mater : dès que les congés d'été se profilaient à l'horizon, on savait qu'on allait manquer de personnel, donc dès la 3e semaine de juin on proposait des déclenchements à toutes les femmes qui avaient une DPA proche...
Ce n'est pas que par commodités personnelles, c'est aussi pour que les femmes puissent accoucher pendant qu'il y a suffisamment de personnel.
Je ne sais pas si ça se pratique encore, mais à la clinique où je bossais, on le faisait (et idem pour décembre à cause des fêtes).
Le souci c'est d'évaluer le risque réel, si risque il y a. N'hésite pas à poser clairement la question, à dire que tu préfèrerais un accouchement naturel, que tu n'es pas opposée au déclenchement mais à condition qu'il se justifie réellement.
De plus, c'est vrai que l'évaluation du poids du bébé en fonction de l'écho n'est pas une science exacte. On avait promis à mon amie un bébé de 4kg, on l'a mise au régime strict (elle avait pris 11 kg à 3 semaines de l'accouchement ce qui est raisonnable...), on lui a parlé déclenchement, forceps, souffrance foetale... Je lui ai dit d'arrêter de psychoter et de vivre sereinement les dernières semaines de sa grossesse. Elle avait déjà dû faire 6 FIV pour en arriver là, on n'allait pas lui gâcher la fin de sa grossesse non ?
Choupinette devait naître le 5 mars 2007. Et Choupinette a pointé son nez toute seule le 5 mars 2007, sans déclenchement, sans forceps, sans souffrance et pesait 3,250 kg.
Alors prends des précautions en demandant si c'est vraiment indispensable (si ça l'est, la sage-femme te le dira, elle n'a aucun intérêt à vous mettre en danger, toi et bébé). Si tu vois qu'elle te dit qu'on peut attendre, mais que ça serait bien, on sait jamais... c'est qu'on peut attendre ! ;)