Que vous ont apporté vos histoires de c** ?

Oui bien sûr ça compte. Ce sont toutes les histoires dans lesquelles le sexe est (ou a été) un élément déterminant de la relation, qu'elle ait duré ou pas. ;)

Et pendant que j'y suis, est ce que certain(e)s d'entre vous ont transformé des histoires de c** en histoire d'amour ?

Ca m'a apporté de la confiance en moi. Cette sensation de légèreté et cette assurance de sentir qu'on peut plaire.
Loin d'être canon, le fait d'avoir pu séduire un jour quelques femmes m'a permis d'être ce que je suis aujourd'hui.
Leur affection et leur plaisir sexuel (en plus du mien) a sans aucun doute contribué à certaines de mes réussites (professionnelles, sportives...)
D'ailleurs ne dit-on pas : "l'amour donne des ailes" ?

Très bonne question, je suis dans un questionnement assez similaire en ce moment. j'explique :
J'ai commencé à avoir des relations sexuelles vers 15 ans par curiosité, j'y ai pris gout, sans forcément beaucoup de plaisir dans les premières fois. Puis j'ai passé une seule nuit, avec un homme que je fréquentais depuis quelques semaines et dont je me pensais amoureuse.
THE NUIT. celle ou tout y passe, celle où l'orgasme est au rendez vous à chaque effleurement, la nuit où tu te demandes où tu es lorsque tu te réveil le matin. Cette nuit là, j'ai appris à avoir du Plaisir et a en donner tout autant. Cette nuit a été unique, il n'y en a jamais eu d'autres avec cet homme. J'avais 17 ans.
Après quelques autres histoires de cul sans lendemain, j'ai craqué pour mon meilleur amis qui était amoureux de moi depuis bien longtemps, nous avons passé 14 ans ensemble, fait 3 enfants et nous avons été l'un envers l'autre d'une fidélité exemplaire et depuis peu, on est séparé. la routine du quotidien nous a rattrapé...sauf au lit, même séparés, ou devrais je dire surtout depuis qu'on est séparé c'est du délire ! impossible de casser ca même si lui a une copine et moi un copain et d'autres aventures.

Ce que mes dernières histoires de cul m'ont apporté ? Oser me découvrir différente, oser aller vers l'autre et passer à l'action sans être celle qui demande ou celle qui attend.
J'ai appris à reconnaitre le désirs de l'homme dans son regard et a choisir d'y répondre ou non.

Nath

Moi elle mon juste appris que mon homme du présent est le bon a tout les point de vue.

;)

Elles m'ont appris que l'enjeu du cul pour moi c'était une relation de pouvoir. Un vague truc comme "si tu me veux, j'ai le pouvoir, c'est moi qui commande maintenant"

Bon alors du coup quand j'étais jeune j'étais pas tendre, j'avais besoin de rivaliser avec les hommes et je leur ait fait payer un certain nombre de choses.

J'allais au plan cul avec la même détermination qu'à la guerre, feignant la désinvolture, je repartais avant la fin de la nuit et j'avais oublié avant le surlendemain.

Je ne regrette pas, ça m'a appris à me connaître puis à déplacer mes combats, d'autant que la satisfaction du plan cul était relativement limitée.

Je dirais que depuis le jour où j'ai commencé à m'assumer plus, à me trouver belle, mes histoires m'ont apporté bien des choses positives. Et de beaux souvenirs que je chéris.

On dirait que tout le monde positive sur les histoire de cul !
Personnellement ce n'est pas du tout ce que j'ai vécu, et ce n'est pas non plus le message que j'ai envie de faire passer aux jeunes arrivant en âge de pratiquer.

A une époque je pensais que mes quelques histoires de cul m'avaient apporté des choses en matière de connaissance de moi, de mon corps, du corps des autres, de mes "compétences", de plaisir partagé, etc.

Avec le recul je trouve que je ne me suis pas écoutée à cette époque de ma jeunesse, j'ai fait n'importe quoi, je me croyais très cool et je trouvais ça très fun, mais en réalité pour moi c'était juste du temps perdu, de la gnognote et rien qui vaille la peine d'être vécu.

Dans ma relation actuelle avec un homme que j'aime et qui m'aime, je me sens comblée et rien de ce que j'ai vécu auparavant ne m'a été utile avec lui : dès le début nous nous sommes retrouvés l'un face à l'autre comme deux adolescents ignorants et rougissants, et tout ce que nous avons vécu ensemble sexuellement nous ne l'avions jamais vécu avec autant de liberté et de joie, nous continuons d'apprendre chaque jour ensemble, parce que nous avons encore du chemin à faire avant d'arriver à utiliser 100% de notre capital sexe.

Si c'était à refaire, je ne ferais rien de sexuel avec qui que ce soit jusqu'à le rencontrer, et pourtant nous nous sommes trouvés bien tardivement.

A y regarder de près, tout le reste de ma vie sexuelle avant lui a été du foutage de gueule où je ne me sentais pas "bien" aimée, et j'en souffrais beaucoup.

Nous ne sommes pas toutes des femmes libérées capable de nous envoyer en l'air sans autre considération. Par exemple moi je n'ai jamais réussi à toucher un homme sans y mettre tout mon coeur ! Avec un fonctionnement de ce type on a vite fait de se brûler les ailes, et je suis sûre que je ne suis pas la seule à fonctionner ainsi.

Alors j'écris cela pour celles (et ceux) qui sont comme moi hypersensibles voire écorchées vives, pour celles qui espèrent une vraie relation complète et durable, je conseille d'être très exigeante et de ne pas céder aux sirènes qui vous incitent à vous éclater sexuellement, à faire des expériences, etc. Attendez juste la bonne rencontre, vous la reconnaîtrez sans hésitation, et c'est la seule qui compte.
C'est juste mon avis.

VertFushia a écrit:
Mise au point : je ne parle pas ici des personnes qui ont témoigné sur ce sujet mais du "chant des sirènes" au sens mythologique du terme, il s'agit donc de toutes ces idées qui s'insinuent en nous par les media, de ces encouragements sussurés par l'air du temps... ;)

VertFushia a écrit:

Je suis d'accord avec toi. Avant que je prenne conscience de moi, que je cesse de me détester et de détester mon corps, je suis allée avec des garçons que je ne regarderais même pas aujourd'hui. Mais avant, j'étais avide de tendresse. Depuis que j'ai pris confiance en moi, mes histoires ont été de belles histoires, m'ont apporté beaucoup, même si au final ils n'auront été que de passage dans ma vie.

Elles ne m'ont pas apporté grand chose, si ce n'est la certitude que c'est mieux, à mon sens, avec une personne qu'on aime et qu'on prend le temps de découvrir. C'est peut-être parce que j'ai besoin de temps pour être parfaitement à l'aise, je ne sais pas, mais les histoires de cul au sens où on l'entend habituellement ça n'a jamais été mon truc, je n'ai jamais connu de "truc cosmique" avec un coup d'un soir. Il n'y en a qu'un seul avec lequel ça a été génial dès la première alors que c'était censé n'être que du sexe. Au final, on est tombés amoureux, et on est ensemble aujourd'hui. Alors, je suppose que les histoires des fesses c'est juste pas mon truc. Mais libre à chacun de vivre sa vie comme bon lui semble ;)

une histoire de cul = un ami

Du plaisir...et c'est d'ailleurs tout ce qu'on leur demande...

avec la plus grande désinvolture possible...

...mes dernières histoires ont été génialissimes... j'ai l'impression que c'est toujours mieux que la fois d'avant...

Aussi... y a certains mecs qui sont magnifiques, beaux, avec qui c'est chimie corporelle au lit... mais dès qu'ils ouvrent leur bouche pour dire quelque chose... hum... du coup, je ne pense même pas à avoir une relation d'un autre genre... je veux dire... clairement IMPOSSIBLE :lol:

J'arrive à lacher prise en donnant et prenant avec tout mon coeur-corps avec affection tendresse rage tout en n'étant pas atteinte du tout par le coté émotionnel de la chose quand c'est fini...

Je sais ce que c'est de vraiment aimer...et ça n'a rien à voir!

Ca m'a aussi réconcilié avec la nature humaine je pense... En ce sens que je trouve qu'une histoire purement sexuelle est une histoire sincère... être là juste pour partager du plaisir physique... ne rien demander d'autres... pas de mensonges ou autre puisqu'on a pas à se rendre des comptes... pas de jalousie... etc.

Ceci dit - bien sûr - chaque relation est différente puisque chaque homme est différent...

En tout cas... tant que je ne suis pas dans une relation amoureuse... je ne vois pas pourquoi je devrais me priver du plaisir physique...

J'ai eu une période où j'ai un peu "papillonné". Au début, je trouvais ça agréable, surtout que j'avais connu peu de chose sà ce niveau-là avant. Et puis au bout d'un moment, j'ai commencé à moins bien le vivre, certaines fois je me sentais un peu "salie", mais j'étais tellement mal dans ma peau, que je crois que je cherchais juste à me rabaisser encore un peu plus...
Y'a du bon dans les histories de c**. Maintenant, je préfère composer avec les mauvais souvenirs et me dire que ce sont mes expériences qui font de moi ce que je suis (et comme je commence à m'aimer un peu plus...).