40 ans
marseille
2582
en allant chercher sur le site de l'HAS (la Haute Autorité de Santé) j'ai trouvé un rapport sur les recommandations de l'allaitement maternel exclusif jusqu'à 6 mois au moins.
je vous met juste quelques morceaux, si vous le voulez en entier, laissez moi un mp avec votre mail et je vous transmet ça ;)
:arrow: L’allaitement maternel a peu varié en France ces 20 dernières années. Environ la moitié
des nouveau- nés est allaitée à la sortie de la maternité.
l’allaitement est exclusif lorsque le nouveau-né ou le nourrisson reçoit uniquement du
lait maternel à l’exception de tout autre ingestat, solide ou liquide, y compris l’eau
Ces recommandations concernent les femmes ayant mis au monde un enfant sain né à
terme.
L’allaitement maternel exclusif permet un développement optimal du nourrisson jusqu’à 6
mois.
L’allaitement exclusif protège le nouveau-né des infections gastro- intestinales et, dans une
moindre mesure, des infections ORL et respiratoires. L’effet protecteur de l’allaitement
maternel dépend de sa durée et de son exclusivité.
La poursuite de l’allaitement exclusif pendant 6 mois par rapport à une durée de 3 à 4 mois
permet un développement optimal des nourrissons et doit donc être encouragée (grade B).
Toutefois, certaines mères ne pourront pas suivre cette recommandation ou décideront de ne pas le faire.L’introduction d’une alimentation complémentaire entre 4 et 6 mois n’apporte aucun
bénéfice particulier (grade B).
Seul l’allaitement à la demande permet au nourrisson de réguler ses besoins nutritionnels.
La plupart des nourrissons allaités ont besoin de téter fréquemment, y compris la nuit
(souvent davantage que les 6 à 7 tétées préconisées habituellement), d’autant que la tétée a
d’autres fonctions que nutritionnelle (réconfort, plaisir, tendresse).
Il n'y a aucun avantage démontré à réduire le nombre et la durée des tétées, ni à fixer un
intervalle minimum entre 2 tétées. En effet, la restriction des tétées est associée à un arrêt
plus précoce de l'allaitement, à une fréquence plus élevée des douleurs des mamelons et
des engorgements et au recours plus fréquent à des compléments de substituts de lait
L’introduction de compléments entre 4 et 6 mois en plus de la poursuite de l'allaitement
conduit à un excès de risque significatif de gastro-entérite et doit donc être déconseillée car
cela n’apporte aucun bénéfice pour la croissance et le développement de l’enfant
L’incapacité anatomique ou phys iologique à produire suffisamment de lait est très rare. Le
plus souvent, l’insuffisance de lait est la conséquence d'une conduite inappropriée de
l’allaitement (tétées inefficaces et peu nombreuses) à l’origine d’une diminution du
transfert de lait au nourrisson et de la sécrétion lactée.
Dans ce cas, il est proposé d’évaluer la pratique de l’allaitement, de corriger les éventuels
problèmes identifiés, d'évaluer une éventuelle stagnation staturo-pondérale du nourrisson
et d’apporter des conseils et un soutien visant à restaurer la confiance de la mère dans ses
compétences et ses capacités.
Les mères doivent être prévenues de l'éventuelle survenue d'une insuffisance de lait, en
particulier lors de la reprise du travail, et de la manière d'y faire face : augmenter
transitoirement la fréquence et la durée des tétées et rechercher le soutien des
professionnels de santé ou de bénévoles expérimentés.
je vous met juste quelques morceaux, si vous le voulez en entier, laissez moi un mp avec votre mail et je vous transmet ça ;)
:arrow: L’allaitement maternel a peu varié en France ces 20 dernières années. Environ la moitié
des nouveau- nés est allaitée à la sortie de la maternité.
l’allaitement est exclusif lorsque le nouveau-né ou le nourrisson reçoit uniquement du
lait maternel à l’exception de tout autre ingestat, solide ou liquide, y compris l’eau
Ces recommandations concernent les femmes ayant mis au monde un enfant sain né à
terme.
L’allaitement maternel exclusif permet un développement optimal du nourrisson jusqu’à 6
mois.
L’allaitement exclusif protège le nouveau-né des infections gastro- intestinales et, dans une
moindre mesure, des infections ORL et respiratoires. L’effet protecteur de l’allaitement
maternel dépend de sa durée et de son exclusivité.
La poursuite de l’allaitement exclusif pendant 6 mois par rapport à une durée de 3 à 4 mois
permet un développement optimal des nourrissons et doit donc être encouragée (grade B).
Toutefois, certaines mères ne pourront pas suivre cette recommandation ou décideront de ne pas le faire.L’introduction d’une alimentation complémentaire entre 4 et 6 mois n’apporte aucun
bénéfice particulier (grade B).
Seul l’allaitement à la demande permet au nourrisson de réguler ses besoins nutritionnels.
La plupart des nourrissons allaités ont besoin de téter fréquemment, y compris la nuit
(souvent davantage que les 6 à 7 tétées préconisées habituellement), d’autant que la tétée a
d’autres fonctions que nutritionnelle (réconfort, plaisir, tendresse).
Il n'y a aucun avantage démontré à réduire le nombre et la durée des tétées, ni à fixer un
intervalle minimum entre 2 tétées. En effet, la restriction des tétées est associée à un arrêt
plus précoce de l'allaitement, à une fréquence plus élevée des douleurs des mamelons et
des engorgements et au recours plus fréquent à des compléments de substituts de lait
L’introduction de compléments entre 4 et 6 mois en plus de la poursuite de l'allaitement
conduit à un excès de risque significatif de gastro-entérite et doit donc être déconseillée car
cela n’apporte aucun bénéfice pour la croissance et le développement de l’enfant
L’incapacité anatomique ou phys iologique à produire suffisamment de lait est très rare. Le
plus souvent, l’insuffisance de lait est la conséquence d'une conduite inappropriée de
l’allaitement (tétées inefficaces et peu nombreuses) à l’origine d’une diminution du
transfert de lait au nourrisson et de la sécrétion lactée.
Dans ce cas, il est proposé d’évaluer la pratique de l’allaitement, de corriger les éventuels
problèmes identifiés, d'évaluer une éventuelle stagnation staturo-pondérale du nourrisson
et d’apporter des conseils et un soutien visant à restaurer la confiance de la mère dans ses
compétences et ses capacités.
Les mères doivent être prévenues de l'éventuelle survenue d'une insuffisance de lait, en
particulier lors de la reprise du travail, et de la manière d'y faire face : augmenter
transitoirement la fréquence et la durée des tétées et rechercher le soutien des
professionnels de santé ou de bénévoles expérimentés.