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Patty a écrit:
Si, bien sur je suis d'accord avec toi Patty.
C'est vrai que j'ai peut être considéré à tort l'adoption du côté des parents sans prendre en compte le côté de l'enfant adopté, qui est après tout aussi sensible que l'histoire des parents adoptants.
Un enfant ne choisit après tout, pas d'être adopté la plupart du temps, il l'est pourtant et cela implique donc un être humain de plus dans l'histoire, tout comme dans l'option "mère porteuse".
Et d'après les témoignages que j'ai pu entendre sur l'adoption il est evident que je serai pour le moment une mauvaise candidate mais n'ayant que cette option pour être mère un jour je ne desespere pas d'acquerir un niveau de reflexion et de maturité suffisante pour y prétendre, ce genre de discussion y contribue, j'en suis sure.
Par contre je ne considère pas de la même manière les dons de gamètes ou d'ovules, puisque je ne place pas de valeurs "d'humanité" dans les cellules humaines (oui je sais je suis pas claire mais je vois pas comment le dire autrement).
Jazz a écrit:
J’avais aussi envie de réagir sur ça. ;)
Et la dimension humaine dans l’adoption , tu ne la vois pas ? Cet enfant, avant qu’il soit confié à des parents adoptifs, il a son histoire, avec un père et une mère lui aussi. Avant qu’il arrive il a déjà vécu plein de choses (l’abandon, souvent le foyer et ses « nounous », ses petits copains, un foyer d’accueil, des séparations, des choses graves parfois comme les coups, la guerre, la faim…) et même s’il est tout petit, certaines le marqueront pour toujours.
Il voudra savoir pourquoi sa maman (surtout sa maman) l’a abandonné un jour… Parce qu’elle ne pouvait pas l’élever ? Mais pourquoi ? Parce qu’elle était trop jeune ? Parce qu’elle était seule ? Parce qu’elle était malade ? Parce qu’elle l’a vendu ? Parce qu'il a été volé ?Parce qu’elle a pensé que c’était mieux pour lui ? Parce qu’elle n’en voulait pas et l’a rejeté ? C'est pas rose l'abandon... :(
Cette mère elle existe aussi quelque part et ce n’est pas parce qu’on adopte un enfant que sa vie d’avant est gommée du jour au lendemain. Un jour l’enfant voudra la connaître et savoir enfin, parce qu’il en a besoin pour se construire. S’il n’y avait pas eu cette mère, et sa situation, les adoptants n’auraient pas eu d’enfant… Est-ce qu’on pense parfois à ces mères, celles pour qui l’abandon n’a pas été un véritable choix, et à ce qu’elles vivent sans leur enfant ? Est-ce qu’on s’interroge sur la vie des enfants étrangers, transplantés dans un autre pays où les attend soi-disant une vie meilleure et qui doivent tout réapprendre ?
Ce n’est pas de l’humain au sens de personnes pourvues de sensibilité là aussi ?
Quand on adopte, on accepte aussi cette histoire de l'enfant, sa vie d'avant, ce qu'il est. Si on veut qu'il se construise, il faut le prendre dans sa globalité, avec toute la dimension humaine qu'il y a autour.
Et c'est autre chose qu'une FIV... ;)
Si je suis contre c'est parce qu'il y a trop d'humain au sens de personnes pourvues de sensibilité dans l'équation pour arriver au resultat bébé, la démarche est différente, même si elle fait appel à un tiers, dans la PMI.
J’avais aussi envie de réagir sur ça. ;)
Et la dimension humaine dans l’adoption , tu ne la vois pas ? Cet enfant, avant qu’il soit confié à des parents adoptifs, il a son histoire, avec un père et une mère lui aussi. Avant qu’il arrive il a déjà vécu plein de choses (l’abandon, souvent le foyer et ses « nounous », ses petits copains, un foyer d’accueil, des séparations, des choses graves parfois comme les coups, la guerre, la faim…) et même s’il est tout petit, certaines le marqueront pour toujours.
Il voudra savoir pourquoi sa maman (surtout sa maman) l’a abandonné un jour… Parce qu’elle ne pouvait pas l’élever ? Mais pourquoi ? Parce qu’elle était trop jeune ? Parce qu’elle était seule ? Parce qu’elle était malade ? Parce qu’elle l’a vendu ? Parce qu'il a été volé ?Parce qu’elle a pensé que c’était mieux pour lui ? Parce qu’elle n’en voulait pas et l’a rejeté ? C'est pas rose l'abandon... :(
Cette mère elle existe aussi quelque part et ce n’est pas parce qu’on adopte un enfant que sa vie d’avant est gommée du jour au lendemain. Un jour l’enfant voudra la connaître et savoir enfin, parce qu’il en a besoin pour se construire. S’il n’y avait pas eu cette mère, et sa situation, les adoptants n’auraient pas eu d’enfant… Est-ce qu’on pense parfois à ces mères, celles pour qui l’abandon n’a pas été un véritable choix, et à ce qu’elles vivent sans leur enfant ? Est-ce qu’on s’interroge sur la vie des enfants étrangers, transplantés dans un autre pays où les attend soi-disant une vie meilleure et qui doivent tout réapprendre ?
Ce n’est pas de l’humain au sens de personnes pourvues de sensibilité là aussi ?
Quand on adopte, on accepte aussi cette histoire de l'enfant, sa vie d'avant, ce qu'il est. Si on veut qu'il se construise, il faut le prendre dans sa globalité, avec toute la dimension humaine qu'il y a autour.
Et c'est autre chose qu'une FIV... ;)
Si, bien sur je suis d'accord avec toi Patty.
C'est vrai que j'ai peut être considéré à tort l'adoption du côté des parents sans prendre en compte le côté de l'enfant adopté, qui est après tout aussi sensible que l'histoire des parents adoptants.
Un enfant ne choisit après tout, pas d'être adopté la plupart du temps, il l'est pourtant et cela implique donc un être humain de plus dans l'histoire, tout comme dans l'option "mère porteuse".
Et d'après les témoignages que j'ai pu entendre sur l'adoption il est evident que je serai pour le moment une mauvaise candidate mais n'ayant que cette option pour être mère un jour je ne desespere pas d'acquerir un niveau de reflexion et de maturité suffisante pour y prétendre, ce genre de discussion y contribue, j'en suis sure.
Par contre je ne considère pas de la même manière les dons de gamètes ou d'ovules, puisque je ne place pas de valeurs "d'humanité" dans les cellules humaines (oui je sais je suis pas claire mais je vois pas comment le dire autrement).