MENU Le Forum Vive les rondes Connexion

C'est "officiel", je suis dépressive... :(

57 ans Out of Africa... 4355
Cocagne a écrit:
Caline je te l'ai deja dit tu as trouvé une solution qui te convient mais tu la projettes sur toutes les personnes autour de toi  
et c'est ça qui est dangereux



Et... il ne t'es jamais venu à l'idée que je pouvais faire partie de groupe de paroles divers et de ne pas m'arrêter à ma seule histoire de vie ??? Il ne t'es pas venu à l'idée que je pouvais passer bcp de temps à me documenter et à échanger avec d'autres personnes - dont des psy - sur la dépression ?
Tu m'as déjà dit ? Et qui es tu pour "me dire" ce que j'ai le droit de dire ou non ?

Moi je livre un avis, juste un avis qui effectivement diffère peu lorsqu'il s'agit de la dépression.
J'ai dit ce que je pensais à Cessile, rien de plus. Je ne vais pas prêcher quelque chose auquel je ne crois pas. Ca va à l'encontre de ce que pense la majorité des personnes ici et alors ?
N'est-ce pas le but d'un forum que chacun puisse y exprimer SON avis ?
Je réitère donc ma question : "devons nous toutes/tous penser la même chose ?" Auquel cas, effectivement, je n'ai rien à faire ici....

Ceci-dit je me répète mais je ne crois pas que ces posts servent à grand chose à Cessile.
58 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
Câline a écrit:
Cocagne a écrit:
Caline je te l'ai deja dit tu as trouvé une solution qui te convient mais tu la projettes sur toutes les personnes autour de toi et c'est ça qui est dangereux



Et... il ne t'es jamais venu à l'idée que je pouvais faire partie de groupe de paroles divers et de ne pas m'arrêter à ma seule histoire de vie ??? Il ne t'es pas venu à l'idée que je pouvais passer bcp de temps à me documenter et à échanger avec d'autres personnes - dont des psy - sur la dépression ?
Tu m'as déjà dit ? Et qui es tu pour "me dire" ce que j'ai le droit de dire ou non ?

Moi je livre un avis, juste un avis qui effectivement diffère peu lorsqu'il s'agit de la dépression.
J'ai dit ce que je pensais à Cessile, rien de plus. Je ne vais pas prêcher quelque chose auquel je ne crois pas. Ca va à l'encontre de ce que pense la majorité des personnes ici et alors ?
N'est-ce pas le but d'un forum que chacun puisse y exprimer SON avis ?
Je réitère donc ma question : "devons nous toutes/tous penser la même chose ?" Auquel cas, effectivement, je n'ai rien à faire ici....

Ceci-dit je me répète mais je ne crois pas que ces posts servent à grand chose à Cessile.


ce n'est pas une question de penser la meme chose
c'est juste que le filtre internet est different de ce qui se passe en therapie ou en groupe de parole
que la documentation personnelle si tu veux parler psy ne remplace jamais l'experience en cabinet et le controle que les psys sérieux pratiquent entre eux

j'ai assisté à des discussions de psys sur les difficultées de la thérapie en utilisant internet, je sais que ce n'est pas simple, et avec les discussions auxquelles j'ai assisté je pense que tes réactions trop directes peuvent avoir des conséquences néfastes pour des personnes en situation difficile

prend plus le temps de lire entre les lignes et laisse plus de portes ouvertes quand tu réponds à un message, ce que tu fais tres peu
57 ans Out of Africa... 4355
Cocagne a écrit:


prend plus le temps de lire entre les lignes et laisse plus de portes ouvertes quand tu réponds à un message, ce que tu fais tres peu


Ha ! Parce que je suis la seule, bien entendu, a ne pas laisser de portes ouvertes ???? :D

Puis-je me permettre de te suggérer de relire l'historique des posts ? Je n'ai pas fait dans le cynisme dans mon premier post ce qui n'était pas le cas de Karen...
Alors juste, ne soyons pas de mauvaise foi non plus !

J'ai pris la peine, dans mes posts, notamment le premier de dire "en ce qui me concerne" , "je pense que".. ça me semble très clair !

Je ne peux défendre que ce auquel je crois, tout comme vous il me semble.
Quant à ce qui est de projeter, tu crois que les personnes qui préconisent les médicaments ne projettent pas ? Ceux qui disent que je suis dangeureuse quand je préconise une thérapie basée sur la relation aux parents ne font-ils pas de projection ? Serais-je donc la seule ici à projetter et devoir l'assumer ?
Là aussi, soyons un peu honnête.

J'ai juste dit ce que je pensais, that'all...
57 ans Out of Africa... 4355
Cocagne a écrit:


j'ai assisté je pense que tes réactions trop directes peuvent avoir des conséquences néfastes pour des personnes en situation difficile



Qu'est ce qui peut être dangereux dans mes paroles ?
Qu'est ce qui peut être néfaste pour Cessile dans mes paroles ?


Cessile dit avoir eu une mère dépressive. En quoi est-ce dangereux de lui dire qu'une personne dépressive étant en grande souffrance, il est fort probable (je dis bien probable) qu'elle n'ait pas pu répondre à ses besoins lorsqu'elle était petite notamment et que Cessile a du faire en sorte de ne pas avoir de besoin ?

En quoi est-ce dangereux de lui conseiller de trouver un thérapeute qui l'aide à se retrouver, à se reconnecter avec ses besoins à elle ?

En quoi est-ce dangereux de lui dire que les médicaments ne sont pas obligatoires. Et pourquoi serait-ce moins dangereux de lui suggérer de se contraindre à en prendre ?

Pourquoi la parole des médecins devraient elle être automatiquement parole d'évangile ? Pourquoi Cessile devrait elle obligatoirement leur obéir si elle sent que ce n'est pas bon pour elle ? En quoi est-ce dangereux de lui suggérer de se faire confiance ? De s'écouter ?

En quoi est-ce dangereux de lui dire que ce n'est pas parce que sa mère était dépressive qu'elle le sera elle aussi ?
Je ne vois pas de danger dans mes paroles.
Je pense qu'elles le sont pour qui ne veut pas voir et entendre.. et pour le coup, nous sommes en pleine projection.
B
44 ans 274
Heu je pense qu'on peut se calmer et arrêter de se regarder le nombril, car ici c'est de Cessile qu'on parle , AVEC Cessile qu'on parle ;) .

D'une part il y a les traitements médicamenteux, d'autre part les thérapies. On peut faire un seul, faire les deux, commencer par un et enchainer sur l'autre. Chaque cas est différent. Cessile a exprimé son malaise non pas par rapport à la thérapie mais par rapport aux médicaments. Chacune a donné son avis, il y a du pour et du contre, normal chacun a son vécu, ses convictions.

Quelle que soit la décision de Cessile, le fait est qu'elle ne doit pas être influencée par la honte ou un sentiment d'humiliation. Cessile, comme tu peux le voir les avis divergent avec le vécu, je te renvoie donc à ton médecin, parle lui de tes craintes et de ton ressenti, il est le mieux placé pour répondre à tes angoisses. La confiance est entre son médecin et son patients sont très importantes dans ce cas :) . Mais dans tous les cas, non la prise de médicaments n'est PAS honteuse, tout comme le fait de suivre une thérapie (une personne peut tout à fait suivre un traitement médicamenteux mais par contre avoir ce même sentiment de honte si on lui présente une thérapie à suivre ... chaque situation est différente).

Le truc, c'est d'en parler, avec ton médecin, et avec ton mari, qui est là aussi pour le meilleur...et pour le pire :) .
B
44 ans 274
Câline a écrit:

Pourquoi la parole des médecins devraient elle être automatiquement parole d'évangile ? Pourquoi Cessile devrait elle obligatoirement leur obéir si elle sent que ce n'est pas bon pour elle ? En quoi est-ce dangereux de lui suggérer de se faire confiance ? De s'écouter ?


Je vais essayer de répondre...

=> non les paroles des médecins ne sont pas parole d'évangile. D'ailleurs, rien n'empêche de discuter ferme avec son médecin quand on n'a pas le même point de vue. Le problème vient quand les gens 'pensent' ne pas avoir le droit de s'exprimer car eux ne sont pas médecin. Un médecin n'est jamais meilleur que quand son patient lui donne tous les outils pour avancer.
=> Cessile est dépressive, tu penses qu'elle sait ce qui est bon pour elle? C'est difficile dans ces situation de discerner ce qui nous fera avancer de ce qui nous fera nous enfoncer encore plus dans la dépression. Et toi, comment sais-tu ce qui est bon pour elle? :)
=> C'est dangereux car apparemment, d'après ce qu'elle nous dit, elle a BESOIN d'aide. Et ce n'est pas honteux (je me répète, je sais). Ces sentiments et ressentis sont faussé à cause de sa dépression. Le simple fait qu'elle est persuadée qu'elle sera une mauvaise mère parce qu'elle est dépressive donne un bon indice de son manque de confiance en elle je pense... .

Par rapport à la petite enfance : chacun son vécu (je me répète encore). Tu as fait ton chemin, à elle de faire son chemin.
58 ans 671
Salut Cessile ! Je comprends ta réticence à prendre des médicaments, je suis comme ça aussi.

Je voudrais donner ici juste une information et puis un avis. ;) Sachant qu'il n'y a pas une seule vérité, et comme d'hab' : tout dépend du point de vue adopté.

Je ne suis pas médecin, alors voilà ce que j'ai compris : pour un médecin, dans le cas d'une personne dépressive, les médicaments permettent tout d'abord de soulager la souffrance psychique de leur patient. C'est très important de soulager cet état, pour le confort de vie de la personne et aussi pour sa sécurité. Il faut savoir que le risque majeur en cas de dépression est le suicide, c'est la raison pour laquelle, si tu vas voir un médecin, il y a de fortes chances (cela dépend de ton degré de souffrance, de ton humeur, etc) qu'il te prescrive des médocs avant toute autre chose.

Une médication adaptée permettra de stabiliser l'humeur et de faire ensuite une psychothérapie sans souffrance, et parfois cela peut faire une grande différence pour le patient, pour son entourage, pour la qualité de vie, pour la sauvegarde de cette vie. Cette psychothérapie est primordiale pour guérir. D'ailleurs, si ton médecin psychiatre ne te proposait pas cette démarche, demande-lui pourquoi. De nos jours on prône une communication transparente entre le médecin et son patient au sujet du traitement, car il a été prouvé que les maladies guérissent mieux lorsque le patient s'investit dans le processus, connaît le diagnostic, comprend le traitement, etc.

Si tu as un doute, tu pourrais consulter un ou deux autres spécialistes (médecins ou pas) et voir ce qu'ils proposent. N'hésite pas à poser plein de questions, notamment sur "la chimie de la dépression", ça te permettra de bien comprendre l'action des médicaments qu'on te propose.

Bon, si après t'être renseignée tu n'as toujours pas du tout envie de prendre de médicaments, peut-être alors un psychologue-psychothérapeute pourrait t'accompagner de façon plus adéquate ? Il y a tellement d'écoles différentes dans ce domaine que j'aurais bien du mal à te conseiller, le mieux serait d'aller voir les psychologues autour de chez toi, pour choisir le thérapeute envers lequel tu te sentiras le plus en confiance.

Quoi qu'il en soit, toutes les personnes qui s'en sont sorties témoignent que leur dépression était un véritable enfer, et qu'on en guérit. :D
Il y a eu l'année dernière une campagne d'information au niveau national (en France).

Alors soigne-toi, fais un travail sur toi, et fais aussi des enfants si ton homme et toi en avez le désir :D car tout cela n'est pas forcément incompatible ! (heureusement ;) )
44 ans Ici et là-bas 3402
Bon,
je voulais d'abord tos vous remercier pour vos témoignages, et c'est tout, je ne veux pas rentrer dans la polémique.
Je vais être suivie par une psy et une infirmière qui fait de la relaxation et de la gestion de stress, et pour les médocs, on verra, je suis moins catégorique qu'il y a quelques jours.

Ah oui, et pour ce qui est de faire des enfants, une chose est sure j'en aurais! C'était sous le coup de la nouvelle, je ne me vois pas ne pas en avoir...

Ce qui m'inquiètes avec les médocs c'est pour arrêter, je veux pas devenir accro à ces saletés mais je vois plein de gens ,enfin, j'en entend parler plutôt qui n'arrivent pas à arrêter. Je veux pas en prendre à vie.........

Et puis, je suis habituée à pas être super bien 24h/24, j'ai ml'impression que si je me défais de ma euh, tristesse, je ne serai plus moi.... C'est peut-être idiot ce que je dis mais c'est le sentiment que j'ai.
58 ans 671
Merci Cessile de nous tenir au courant, bises et bonne journée ! :D
64 ans Au bord de la mer 15536
Cessile a écrit:

Ce qui m'inquiètes avec les médocs c'est pour arrêter, je veux pas devenir accro à ces saletés mais je vois plein de gens ,enfin, j'en entend parler plutôt qui n'arrivent pas à arrêter. Je veux pas en prendre à vie.........

Toutes les personnes que j'ai cotoyées qui en ont pris un jour ont arrêté sans problème. On entend effectivement beaucoup parlé de ceux qui ont de la difficulté à arrêter, mais on ne parle pas des autres, qui sont peut-être plus nombreux ;)

Tu as peur de changer, peur de ne plus être toi. Je peux comprendre. Mais en même temps, tu as fait la démarche d'aller consulter parce que tu n'étais pas bien, pas heureuse. Laisse les choses venir ;)
50 ans Epinal 264
Bonjour,

Je viens apporter ma pierre à l'édifice, à savoir mon expérience de la dépression:

Je suis suivie sporadiquement par des psychiatres depuis que j'ai 15 ans, la dépression était bien sûr antérieure. J'ai pris des anti-dépresseurs et des anxiolitiques pendant chaque psychothérapie, stoppés en même temps qu'elles.
Je n'ai jamais eu de réaction de manque lors de ces arrêts, sauf une fois à 18 ans quand j'ai cessé de prendre un traitement très lourd d'un seul coup alors que je n'allais vraiment pas bien. Ce qui me semble logique.

Je suis suivie depuis 5 ans et demi par un psychiatre et je suis en train de guérir (merci docteur). Pour ce faire, j'ai reçu des traitements médicamenteux qui furent adaptés en fonction de mon évolution, de mes réactions physiques et psychiques aussi (exemple: un médicament me faisait perdre du poids et mes cheveux, je l'ai mal vécu, mon psy l'a changé à ma demande).

Depuis 1 an et demi, je ne prends plus de médicament, j'ai juste un anxiolitique à faible dosage à la maison, en cas de besoin, je m'en sers très rarement.

En ce qui me concerne, prendre des cachets sans suivi thérapeutique efficace à côté ne m'a pas aidée à guérir (juste soulagée ponctuellement). Par contre, faire cette thérapie dans l'état de délabrement que la maladie a occasionné à mon cerveau, à mon corps en général, sans médicaments eut été impossible.

Tout traitement médicamenteux a des effets secondaires, y compris l'aspirine, mais ça se gère bien quand on est suivi correctement. Et le bénéfice apporté vaut quand même le coup, je crois.

Enfin, je conclus en disant que comme toutes les maladies, la dépression se soigne et on en guérit, donc bon courage à vous toutes! :kiss:
43 ans toulouse 973
coucou,
juste pour apporter un petit temoignage .
La depression........... quel vaste sujet.........j'ai une mere depressive qui s'est ignorée pendant des années refusant son etat et qui ne s'est jamais faite soigner (jusqu'à il n'y a pas si longtemps aux dernieres nouvelles...)
j'ai moi meme fais une depression , je crois (parce que j'ai pas trop envie de me souvenir....) que depuis l'age de douze ans je suis depressive mais ça a eclaté à 20 ans...et là..... bonjour les degats........
refus de tout , manger , boire , sortir je vivais dans le noir jour et nuit ne dormais que tres peu d'heures...
tu sais , dans mon entourage (sauf mes soeurs) une depression n'etait pas tres bien vue (limite d'etre considerée comme une folle) mais à cette periode là pas le choix...
et là, j'ai crié au miracle quand j'ai connu mon psy (et pourtant j'en avais vu d'autres mais ils ne me convenaient pas mais alors pas du tout :roll: )
il m'a tout fait sortir! j'etais sous traitement et vraiment ça m'a beaucoup aidé . je ne pouvais pas cacher le fait que j'etais sous anti depresseur + somniferes+ lexomil parce que j'etais carrement une autre personne...
mais j'avais besoin de ça ...
depuis je suis revenue à la vie.
***desolée pour ce petit racontage de life*******
tout ça pour te dire qu'en fait quand on fait une depression une fois on est sur le fil tout le temps (d'apres mon experience perso) MAIS en ayant deja fait une depression tu en connais les "symptomes" et je sais que perso ça m'a beaucoup aidé à me connaitre.
le traitement n'est pas à vie (ça fait belle lurette que je n'en ai plus) mais aide enormement à refaire surface!
Par rapport à tout ce que j'ai pus lire sur les posts precedent, ben je ne peux que te dire que tu dois avoir une sensibilitée à fleurs de peau tu dois etre quelqu'un de tres emotive et que NON etre depressive ne veut pas forcemment dire etre une mauvais mere .
(il y a tellement de personnes depressives qui s'ignorent et qui pourtant sont de bons parents!!!!)
voila je te souhaite bon courage et :kiss:
B I U