hanayoridango a écrit:je trouve que l'IVG est un crime.
maintenant, si on veut éviter ça, comme tout le monde le sais, il y a les préservatifs aussi bien masculins que féminins, et de plus la pillule voir les spermicides, donc voilà.
si l'on ne veut pas avoir recours à l'IVG, la protection semble etre un bon moyen au lieu de tuer une vie non?
Pour ma part, j'avais 15 ans lorsque je suis tombée enceinte la première fois, j'étais encore au lycée et vivais chez mes parents qui ne s'entendaient déjà plus, je vous passe les détails.
J'ai rencontré un garçon et au bout de quelques temps, j'ai eu une relation sexuelle avec lui sans contraception, ni protection.
Une seule fois, je me disais que çà ne pouvais pas arriver, lui s'étant "retiré".
Et c'est là où je me suis trompée car une seule fois a suffit.
Le retard de régles chez moi a toujours été coutume mais là, c'était un retard qui durait, j'en ai donc parlé à ma mère, j'étais trés gênée.
Aprés une prise de sang, le verdict est tombé, "positif", je me suis effondrée.
Je ne me sentais pas capable d'assumer cet enfant, j'étais en pleines études, mon copain de l'époque m'a ejecté quand je lui ai annoncé, mes parents parlaient déjà de divorce et mon père ne cessait de me répéter qu'au 18 ans je prendrai la porte.
Je me suis alors faite avortée, accompagnée par ma mère.
Je savais que c'était la meilleure solution mais j'ai longtemps déprimé ensuite.
Je n'osais pas en parler avant, ni à qui m'adresser, j'ai été stupide de croire que çà n'arrive qu'aux autres. En plus de la grossesse, j'aurai pu contracter une MST, Dieu merci, j'ai été épargnée.
Non, ce n'était pas un viol mais de l'inconscience.
Aujourdhui, j'ai 2 enfants et bientôt 3, je peux leur offrir une vie stable et plein d'autres choses, je les assume pleinement et les adore.
Je n'aurai surement pas été à l'époque la maman que je suis aujourd'hui, j'aurai fait un malheureux rejeté par son père et manquant de tout car j'étais dans l'impossibilité de répondre aux besoins d'un enfant.