pashmlynn a écrit:Merci pour ta réponse, Belle_toute_nue.
En fait, je ne suis pas contre le don, je suis contre le côté anonyme, et le fait que l'enfant n'aura jamais les moyens, quelle que soit sa demande ou non, de savoir qui était son géniteur, ou sa génitrice.
Derien! :)
Si je le peux, j'aimerais que mes enfants puissent savoir d'où ils viennent, je trouve que c'est important pour l'enfant de comprendre plus tard certains aspects de sa personnalités, d'où il vient etc...
De plus, pour clarifier, il est évident pour moi que même si la connaissance du géniteur doit être préservée, il ne s'agira pas d'un "parent", dans le sens où la société ne pourra pas lui octroyer des droits ou lui imputer des devoirs envers l'enfant.
Ce qui me fait penser à une histoire entendue à la radio (ce qui suit est une anecdote, elle n'illustre en rien un cas général et ne doit pas être prise pour autre chose, comme par exemple mon opinion) : deux lesbiennes en Suède ont demandé à un de leurs amis de les aider à concevoir, étant entendu ensuite qu'il n'interviendrait pas dans la vie de l'enfant. OK, sauf que 5 ans plus tard, le couple s'est séparé, et la mère biologique a attaqué le géniteur en reconnaissance de paternité pour qu'il verse une pension alimentaire. :shock:
Et ce sont des amies ça?
Il leur offre "la vie" et après elles lui demandent une pension?
C'est abject de faire ça! J'espère ne jamais devenir comme ces personnes! C'est pour ça qu'il faudrait des lois, un texte, l'adoption du deuxième parent, pour que tout ça soit encadré, pour préserver l'enfant!
Comme toutes les évolutions de la société, celle-ci doit mûrir, mais on y arrivera.
Je l'espère, je l'espère Pashmlynn... :)