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Il y a eu des rapports de faits démontrant les maltraitances subies par les personnes âgées dans les maisons de retraite. C'est un fait réel.
J'ai passé une fois un
J'ai passé une fois un
concours pour entrer en école d'aide-soignante, dans ce concours on voyait une image où une aide-soignante manquait de respect envers une patiente âgée, il fallait dire ce qui n'allait pas : cela fait bien écho à une réalité, non ?
En tant que malade chronique de longue date, j'ai vu plusieurs choses. Parfois on sent très bien notre interlocuteur soignant (aide-soignant, infirmier...) perdre contrôle, mettre le professionnalisme de côté et révéler leur côté...humain. Pour mille raisons (sale journée, trop de boulot, problèmes familiaux etc.) il arrive que ces personnes profitent de leur force ascendante sur un patient pour...en général se venger de ce dernier, parce qu'il a été enquiquinnant à souhaits. Profiter de leur savoir pour se faire valoir face au malade qui de toutes façons, ne peut rien décider puisqu'il ne sait rien (c'est évident !).
D'autres encore (surtout les aides-soignantes) se sentent investies d'une mission : faire ton éducation. Alors certes, ça fait partie de leur métier, mais y'a des moments où elles dépassent les bornes et sortent du cadre de leur métier selon moi, je vis vraiment ça comme une tentative de rabaissement... et je l'ai très mal vécu, plus jeune (y'aurait tant à dire...).
Une fois une aide-soignante m'a maltraitée. J'en suis sûre à 99,9%. Hélas je sortais d'un coma artificiel et les drogues qui m'avaient été injectées m'avaient fait délirer un temps. Sauf que, lorsque cela s'est produit, j'avais récupéré mes esprits. Mais, je n'ai pas vraiment osé dire grand chose car je me disais qu'il me restait peut-être des drogues dans le sang et que je devais l'avoir inventé, même si je n'y crois pas cae tout cela était très réel.
J'ai ensuite vaguement évoqué le problème à une infirmière en qui je faisais confiance, elle m'a demandé qui m'avait fait ça, je n'ai rien dit mais j'ai cru lire dans ses yeux qu'elle avait compris : il y avait dans le service une aide-soignante quasi retraitée que personne n'appréciait, et il devait y avoir de bonnes raisons à cela.
Je n'ai rien voulu dire car je trouve les infirmières et aides-soignantes très solidaires entre elles, du moins de façade. Si un patient râle trop, j'ai le sentiment qu'elles se soutiennent, même si, une fois le rideau tombé, elles se tirent bien souvent entre les pattes...
J'ai l'impression que nous malade, notre parole compte bien peu finalement. C'est surtout valable à l'hôpital et surtout à l'AP/HP.
Voilà, désolée pour le coup de gueule. Ici c'est pour râler, mais croyez bien que j'aurais aussi pu être élogieuse envers le personnel soignant que j'admire pour la majorité d'entre eux. Hélas il y a toujours des frustrés partout...
Par contre quand vous comparez libraire/coiffeuse à personnel soignant je suis pas d'accord. Ce ne sont pas les mêmes choses qui sont en jeu. On ne va pas dans un hôpital comme on va acheter un bouquin ou changer de coiffure...
En tant que malade chronique de longue date, j'ai vu plusieurs choses. Parfois on sent très bien notre interlocuteur soignant (aide-soignant, infirmier...) perdre contrôle, mettre le professionnalisme de côté et révéler leur côté...humain. Pour mille raisons (sale journée, trop de boulot, problèmes familiaux etc.) il arrive que ces personnes profitent de leur force ascendante sur un patient pour...en général se venger de ce dernier, parce qu'il a été enquiquinnant à souhaits. Profiter de leur savoir pour se faire valoir face au malade qui de toutes façons, ne peut rien décider puisqu'il ne sait rien (c'est évident !).
D'autres encore (surtout les aides-soignantes) se sentent investies d'une mission : faire ton éducation. Alors certes, ça fait partie de leur métier, mais y'a des moments où elles dépassent les bornes et sortent du cadre de leur métier selon moi, je vis vraiment ça comme une tentative de rabaissement... et je l'ai très mal vécu, plus jeune (y'aurait tant à dire...).
Une fois une aide-soignante m'a maltraitée. J'en suis sûre à 99,9%. Hélas je sortais d'un coma artificiel et les drogues qui m'avaient été injectées m'avaient fait délirer un temps. Sauf que, lorsque cela s'est produit, j'avais récupéré mes esprits. Mais, je n'ai pas vraiment osé dire grand chose car je me disais qu'il me restait peut-être des drogues dans le sang et que je devais l'avoir inventé, même si je n'y crois pas cae tout cela était très réel.
J'ai ensuite vaguement évoqué le problème à une infirmière en qui je faisais confiance, elle m'a demandé qui m'avait fait ça, je n'ai rien dit mais j'ai cru lire dans ses yeux qu'elle avait compris : il y avait dans le service une aide-soignante quasi retraitée que personne n'appréciait, et il devait y avoir de bonnes raisons à cela.
Je n'ai rien voulu dire car je trouve les infirmières et aides-soignantes très solidaires entre elles, du moins de façade. Si un patient râle trop, j'ai le sentiment qu'elles se soutiennent, même si, une fois le rideau tombé, elles se tirent bien souvent entre les pattes...
J'ai l'impression que nous malade, notre parole compte bien peu finalement. C'est surtout valable à l'hôpital et surtout à l'AP/HP.
Voilà, désolée pour le coup de gueule. Ici c'est pour râler, mais croyez bien que j'aurais aussi pu être élogieuse envers le personnel soignant que j'admire pour la majorité d'entre eux. Hélas il y a toujours des frustrés partout...
Par contre quand vous comparez libraire/coiffeuse à personnel soignant je suis pas d'accord. Ce ne sont pas les mêmes choses qui sont en jeu. On ne va pas dans un hôpital comme on va acheter un bouquin ou changer de coiffure...