Patty a écrit:Alors tu as sans doute rencontré pas mal d'idiotes... Ca n'est pas pour ça que toutes les filles le sont. Du mépris et de la haine ? C'est ce que tu ressens ? Mais qui sont ces gens que tu fréquentes ?
De la haine, c'est surement exagéré. Du mépris, j'en ai nettement l'impression.
C'est terrible, ce sentiment d'oppression envers des gens qui sont comme les autres, mais à qui on refuse ce droit apparament.
Ce n'est peut être pas tant un problème de type de fréquentations.
C'est un problème de timidité : je peux être très zen en discutant avec une fille, mais dès qu'il s'agit de déballer mes sentiments, je ne suis plus le même. Je me fais tout un tas de films en me disant tout simplement que ça va merder, et que je vais passer pour un con.
Katcal a écrit:Juste une question comme ça : Tu as vraiment envie de sortir avec une fille assez stupide pour aduler un gars comme ça uniquement sur son physique ? Parce que, tu sais, tout comme les hommes sont différents, ben les femmes le sont aussi Wink
Non pas vraiment. Seulement, ce n'est pas marqué sur la tête des gens. Il suffit souvent de discuter un peu avec cette personne pour s'en apercevoir. Et c'est pire quand tu es timide et que t'as l'impression qu'elle va t'envoyer promener.
En fait, j'ai peut-être pas assez confiance en moi. Donc, quand je suis épris d'une fille qui n'a pas de "complications physiques", et que je sens que les choses risquent d'être compliquées, et ben je me morfonds dans mon coin, et j'essaie de me faire une raison.
C'est bien beau d'être amoureux d'une fille, et de sentir qu'on a la force de soulever des montagnes pour la rendre heureuse : seulement, à quoi bon, lorsque celle-ci ne serait pas à même de vous assumer dans la vie de tous les jours, et ce, à cause du reflet donnée par l'image actuelle de notre société.
Enfin bref, il n'y a rien de pire que d'être amoureux d'une fille pour laquelle vous n'existez pas.
Et j'ai l'impression que cela est mathématiquement lié à une formule de récurence:
si cela est vrai pour n = 1, alors c'est vrai pour tout n.
Désespérant, n'est-ce pas ?