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effets physiques à l'arrêt des antidepresseurs, ou autres...

45 ans France 5623
Quels sont les effets que l'ont ressent à l'arrêt (ou du moins lors de la diminution en vue d'arrêt du traitement) de la prise d'antidépresseurs ( ou anxiolytiques ... je  
ne connais pas bien le terme qu'il faut employer) ???

Effets de manque? petits moments d'absence? baisse ou problème de libido? problèmes digestifs? etc...
41 ans La plus belle ville du Monde:Paris! 146
Salut la miss.Je peux te répondre car j'en connais un rayon sur ce sujet,pour l'avoir vécu.J'ai été deux ans sous anti-depresseurs,Prozac qui ne m'a pas du tout convenu puis Seropram.J'ai stoppé le traitement il y a un mois et demi.En fati,j'ai déjà essayé de stopper brutalement mon traitement,et je ne le conseille à personne:Idées noires,Spirale entraînant vers le fond,idées de suicide qui ne me ressemblaient pas,angoisses qui ressurgissaient 1000 fois pire qu'avant.Voilà le syndrôme de manque,qui est quaisment systématique si tu arrêtes brutalement les anti-depresseurs,et encore pire les anxiolytiques qui "accrochent" beaucoup plus que les anti-depresseurs.L'accoutumance est beaucoup plus importante.Il ne faut jamais arrêter brutalement ce genre de traitement,mais le faire sur plusieurs mois.J'ai stoppé sur trois mois,l'arrêt s'est plutôt bien passé,mis à part un bon gros passage à vide la semaine suivant l'arrêt définitif.Mais j'arrive très bien à m'en passer maintenant.
Depuis combien de temps es-tu sous ce genre de médicaments???
41 ans La plus belle ville du Monde:Paris! 146
Pour la libido,excuses-moi,l'arrêt est positif,car c'est souvent pendant le traitement anti-depresseur qu'elle baisse.
43 ans très au sud 7915
suite à mes pb d'allergie, mon toubib m'avait prescrit de l'atarax, que je devais prendre tous les soirs au coucher tant que j'avais encore des manifestations allergiques. et j'en ai eu pendant preque 3 semaines! cé vrai que je m'endormais direct après avoir pris le cacheton. puis j'ai arreté net car je n'avait presque plus de plaques et là surprise! je me suis retrouvée à ranger ma chambre à 1h du mat et sans avoir sommeil. impossible de dormir, moi qui n'ai jamais fait d'insomnie! je n'ai pas fait le rapprochement pyuis le 2ème soir, rebelotte, j'ai dormis 3h à tout cassé. j'en ai parlé à ma mère qui a tiqué et m'a renvoyé direct chez kle toubib: dépendance. en fait l'atarax est normalement prévu pour les allergies mais il est sopuvent pris comme somnifère... d'où l'accoutumance. il m'a fallu descendre les doses progressivement et tout est rentré dans l'ordre. mais tout ceci reste une mauvaise expérience, moi qui y réfléchi à deux fois avant de prendre un cacheton quand je suis malade... mais bon, aujourd'hui j'ai un autre cachet sans effet d'accoutumance ni somnolence!
45 ans France 5623
oOoLeeLeeoOo a écrit:
Depuis combien de temps es-tu sous ce genre de médicaments???


il ne s'agit pas d emoi mais de mon chéwi ;-)
41 ans La plus belle ville du Monde:Paris! 146
Ok!Et il compte les arrêter?
40 ans En haut à droite 2485
En fait il faut deja faire la différence entre anxiolytique et antidépresseur. Dans mon cas j'ai les deux, et pour ce qui est de l'anxiolytique, si je l'oubli je ressens le manque au bout de quelques heures, c'est pour cela qu il faut arréter TRES progressivement, et souvent, les angoisses ou stress qui avait fait commencer ce traitement remonte à la surface, provisoirement.
Pour ce qui est de l'anti dépresseur, je crois que c'est tres différent selon le type d'anti dépresseur ; En ce qui me concerne je prends du seropram, et quand j'ai arrété l'anné derniere, c'était brutalement car j'ai appris que j'étais enceinte, et j'ai ressenti un effet "bizarre" au bout d'une semaine on va dire, je me suis sentie tres agitée, des idées noires, la tete en vrac, mais ça n'a duré qu'une journée pour moi, et apres tout est rentré dans l ordre. Mais encore une fois ça dépend du type de médicament et de la réaction du corps personnelle à chacun. En théorie, ce genre d anti dépresseur (seropram, prozac...) ne doivent créer de dépendance et donc pas d'effet de sevrage, en théorie...
Voila ma tite expérience, j espere qu elle pourra aider ton chéwi
45 ans France 5623
oOoLeeLeeoOo a écrit:
Ok!Et il compte les arrêter?


ben en fait j'ose pas trop en parler avec lui, je lui ai juste demandé depuis combien de temps il en prenait, ça va faire deux ans, je trouve ça énorme :shock: mais bon j'ai rien dit .... j'y connais pas grand chose en médoc :roll:

il me dit qu'il a peur de les arrêter pour le moment... et puis on a changé de conversation :roll:

pas fastoche à aborder comme sujet dans un couple je trouve... j'ose pas lui poser de question et lui est plutôt du genre ours sur sa vie... alors voilà :-)
37 ans 47
moi perso j'ai été sous antidépresseur et sous anxiolytiques et moi c'est surtout pendant le traitement que j'avais des effets secondaires( je m'endormais partout meme en cours...), j'ai eu aussi droit à des troubles de la mémoire ( on me disait quelque chose et 5 minutes après je ne m'en souvenais plus ( pas très facile pour les cours ou les choses importantes à prendre...)...
mais par contre mon traitement a été arreté d'un seul coup par mon médecin et je n'ai eu aucun effets après!!! (faut dire qu'il n'a pa eu le choix , etant donné que j'avais fait une tentative de suicide avec les medocs!!!).... :roll: :roll: :roll:
5210
Ce que je peux conseiller ne jamais arreter d'un coup si quelqu'un veut arreter il faut voir avec le medecin qui l'a prescrit. Je parle en expérience à la mort de mon grand père on m'a mise sous zoloft un an apres j'ai arreté d'un coup... résultat descentes aux enferts...et retour sur les anti depresseur. De toute facon generalement les medecins ne sont pas contre la diminution progressive pour arrêter puisqu'il ne veulent pas qu'on arrête d'un coup.
54 ans région parisienne 17
Mon histoire est des plus banale, je suis sous anti-dépresseur (séropram) et anti-anxiolitique (xanax) :( depuis neuf ans, c'est mon médecin traitant qui me les prescrits depuis le début. Je vois de nouveau et régulièrement un psychologue, pas plus tard qu'hier elle était outrée de savoir que j'étais toujours sous médicament alors que pour elle ce n'est pas justifié ! :oops: qui a raison mon médecin qui me suit depuis plus de dix ans ou ma nouvelle psy qui me connait depuis trois mois. :?:
J'aimerais arrêter les anti-dépresseurs c'est vrai que neuf ans c'est énorme mais j'ai peur de ne pas être à la hauteur et de replonger.
Au fait, mon médecin traitant ma prescrit un nouvel anti-dépresseur le Séroplex (shoot assuré) c'est beaucoup trop fort. Est-ce une preuve que mon état psy ne necessité plus de fortes doses d'anti-dépresseur, en fait je suis un peu paumée et la dépression on ne peut pas en parler aussi ouvertement qu'on l'aimerait car Dieu merci tout le monde n'est pas touché. merci de pour vos infos, vos conseils, bisou à toutes et courage
52 ans 759
louxorvoyage a écrit:
Mon histoire est des plus banale, je suis sous anti-dépresseur (séropram) et anti-anxiolitique (xanax) :( depuis neuf ans, c'est mon médecin traitant qui me les prescrits depuis le début.


Depuis 9 ans ? Ca me parait un peu beaucoup !
Je me demande si les médecins ont vraiment conscience de ce qu'ils font !
Et il t'a donné un truc encore plus fort comme ça tu seras encore plus accro ! Moi je serais toi j'écouterais ma psychologue, le problème c'est que comme elle n'est pas médecin elle ne peut peut-être pas trop te conseiller pour diminuer les médocs.
Quand au fait que ton médecin te connaisse depuis plus de 10 ans, c'est pas forcément une référence, quand on se connait trop bien on n'a peut être plus assez de recul, on s'installe dans des habitudes, des fois un peu d'air frais ça fait du bien.
Enfin je ne sais pas trop ! Essaie de faire des recherches sur le net.
40 ans En haut à droite 2485
louxorvoyage a écrit:
Mon histoire est des plus banale, je suis sous anti-dépresseur (séropram) et anti-anxiolitique (xanax) :( depuis neuf ans, c'est mon médecin traitant qui me les prescrits depuis le début.


Effectivement ça fait beaucoup :? Je prends le même traitement (seropram+xanax...(et+lexomil+avlocardyl)) et je pense qu'il est important d'en parler à ton medecin si tu veux arréter, et surtout lui dire tes craintes de "retomber" si tu arretes, ce que je peux tres bien comprendre, et il verra avec toi comment faire la diminution. A mon avis, le sevrage est propre à chacun, il faut donc l'adapter selon les personnalités, les peurs, etc. Il faut que tu saches aussi, que si tu as vraiment peur d'arréter, la diminution peut se faire TRES progressivement, sur plusieurs mois, voire un an.

Je trouve quand même que ton medecin aurait pu proposer cette diminution de lui même, car 9 ans d'anti depresseurs...

Bon courage à toi! ;)
54 ans région parisienne 17
Merci pour tes conseils :D , je viens d'avoir mon médecin en ligne, elle ne partage pas l'avis du psychologue, d'une part elle estime qu'elle n'est pas en mesure de connaître mes besoins car elle n'est pas psychiatre, mais d'autres part elle pense que c'est sûrement pour me faire réagir.
Dans chaque dépression il y a un très souvent un évènement déclencheur ou un individu (l'horreur :twisted: ), je pense que le message du psy est plus de l'ordre : "Sachez vous protéger des individus malsains pour votre état psycho, une fois cette démarche accomplie, vous n'aurez plus de raison de vous angoisser, donc d'avoir recours à trop de médicaments.
En ce qui me concerne ma dépression est dûe à une enfance très difficile c'est bien connu les traumatismes subits pendant la petite enfance, ont un effet effroyable quand les séquelles apparaîssent, et ce sont ces séquelles que je combats depuis tant d'années. Je classerais donc les états dépressifs dans deux catégories : les personnes qui souffrent de leurs conditions actuelles, maladie, deuil, chomage .....
et il y a les victimes, les maltraités, les abusés, et là la démarche est beaucoup plus délicate, et bien plus longues.
si le sevrage doit de nouveau me faire revivre ce calvaire, ces grosses angoisse de mort, ces idées de suicide, honnêtement je ne suis pas encore prête, je suis encore au stade de la reconstruction et de la stabilisation, une fois c'est stade dépassé, si Dieu le Veut je passerais au sevrage. Qu'en pensez-vous les filles :lol: Merci pour vos avis.
59 ans Paris 88
C'est très difficile de répondre à cette question, car les personnes réagissent différemment,j'ai l'exemple de ma mère qui prends se genre de médicaments depuis des années, et en faite, ca l'a flinguée plutot que guérie, ne pensez vous pas que consulter un thérapeute, pour essayer de trouver l'origine du mal et un pas vers la guérison ?
B I U