Ocean a écrit:soigner une dépression nécessite une thérapie mais aussi un traitemant médicamenteux. Et cela se fait sous suivi médical et donc être accompagné durant l'arrêt du traitement.
Il ne faut pas croire que le traitement abrutit la personne.
C'est propre à chaque individu donc il ne faut pas généraliser Taoiste.
Traiter une maladie psychiatrique juste avec une thérapie ne suffit pas car le problème relève de l'ordre organique par moment.
Ensuite, il ne faut pas oublier que parfois, des personnes ne souffrant pas de dépression prennent ce genre de traitement ... Comme moi par exemple. Je suis sous antidépresseur depuis plus de 8 ans, pour des raisons assez floues de stress/angoisse/anxiété. J'ai ressenti le besoin de voir un psy il y a seulement un an, je ne l'ai vu que quelques mois. Il m'a confirmé qu'il était tant d'arrêté mon traitement, qu'il ne me servait plus à rien.
J'arrête donc, tout doucement.
Mais après, c'est sûr que pour les personnes qui souffrent de dépression ou autre maladie psychique, il faut le faire sous avis médical.
La loi universelle en matière d'arrêt d'antidépresseur est de ne pas arrêter brutalement le traitement ! Il faut bien se souvenir qu'un tel traitement est quoiqu'on en dise une drogue est qu'un arrêt brutal fait surgir un état de manque ...
Après, si le traitement est arrêté progressivement, les symptômes vont varier selon les personnes car on est tous différents. Pour ma part, le jour où je ne prends pas mon comprimé, il peut m'arriver d'avoir des vertiges dans la soirée mais c'est tout à fait supportable.
Je sais que si je l'arrêtais plus brutalement (déjà fait et ne referais plus), ce serait tremblements, pleurs pour rien, idées noires, etc etc. Mon corps serait en manque de sa substance quoi.
Donc en clair, si l'arrêt est fait progressivement, il n'y aura pas ou peu d'effets. A l'arrêt total, il y en aura surement, tout dépend là encore des personnes.