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effets physiques à l'arrêt des antidepresseurs, ou autres...

C
50 ans québec 2
simplement_lulu a écrit:
j'ai arrêté la prise du Prozac du jour au lendemain, je me rappelle encore le jour où j'ai appelé ma psy ( :evil: ) pour lui  
demander si je pouvais arrêter car ça ne me convenait pas, je n'allais pas mieux, et je culpabilisait encore plus parce que mes parents devaient me donner l'argent pour les consultations et les médicaments; elle me l'a formellement interdit, j'ai répondu: "ok d'accord, je rappelle pour confirmer notre prochaine séance" . je raccroche, mon père est à côté et me demandes "alors? qu'est ce qu'elle a dit?" et comme dans un éclair de lucidité, je SAVAIS ce qui était bon pour moi, j'ai dit: "elle est d'accord pour que j'arrêtes, ne t'en fais pas" - "et pour la consultation" - "je n'en ai pas besoin" :roll: jamais je ne me suis sentie aussi bien que cet instant là :lol: . mais après, comme toute ma période "noire" je ne me souviens quasiment de rien :? je n'ai que des flashs sur des hallucinations, des idées noires, le monde qui me semblait tellement triste et sans intérêt, ma grande fatigue... je n'ai donc pas sentie de différence entre "pendant le traitement" et "après le traitement", ou peut être que je ne m'en souviens plus :-k c'est tellement flou dans ma tête :lol:

mais aujourd'hui j'en suis débarassée et je suis bien contente :lol:

HS ON: pour cinblack, tu veux bien nous raconter un peu tes démarches dans ta thérapie, cela fait plusieurs jours que je me le demandes. j'ai envie que mes crises de panique s'arrêtent, j'ai envie de retrouver un sommeil normal, j'ai envie de sortir de chez moi sans avoir de palpitations, j'ai surtout envie de me lier d'amitié, et d'avoir un petit copain sans paniquer à chaque fois qu'on me touche :lol:
HS OFF


Je ne sait pas de quel région tu viens , mais moi je viens du québec (canada), où il y a un service tout à fait gratuit qui s'appelle le CALACS, la thérapie pour ce genre de situation est la meilleur des choses pour se débarasser, du moins apprendre à vivre avec l'abus, le mieux possible, pour commencer une thérapie, tu dois être prête à tout ce que ça implique, car lorsque tu ouvre cette porte, ya plus moyen de la refermé, nos vieux systèmes de défenses s'écroulent et on devient aussi fragile qu'une feuille de papier de soie, il y a plusieurs étapes et au début s'est difficile, car toutes ses émotions refoulées refont surfaces , un mélange de peur, de colère, de honte, de peine, la thérapeute, je te conseille une femme, pour les raisons que tu comprend,est là pour t'aider à te démêler dans tout ça et t'accompagne, pour ma part le dessin à été d'un grand aide, pour certaines ,c'est l'écriture...ou autres choses, tout dépend de toi.
Mais je dois t'avertir que pour être le plus efficace possible , tu dois être bien entourée, de gens, mais si ce n'est que quelques personnes, qui sont prêt à te soutenir moralement, pour te consoler et sutout t'écouter, pas pour te dire quoi faire!
puisque que je peux comprendre ce que tu vis, si l'on peut échanger nos adresses électroniques, il me ferait plaisir d'être là pour te conseiller et te soutenir...donnes-moi des nouvelles!
T
101 ans 7
L'arrêt des anti dépresseurs peut s'accompagner d'une reprise des symptômes précédents puis engendrer une diminution des troubles.
Il ne faut pas oublier que les anti dépresseurs ne soignent pas la dépression ; ils permettent de passer les caps trop générateurs de souffrance.

Un suivi psychothérapeutique peut alors ou précédemment accompagner ce "sevrage" pourrait utilement vous aider à vous prendre en main.
42 ans au milieu des poissons 7816
soigner une dépression nécessite une thérapie mais aussi un traitemant médicamenteux. Et cela se fait sous suivi médical et donc être accompagné durant l'arrêt du traitement.

Il ne faut pas croire que le traitement abrutit la personne.

C'est propre à chaque individu donc il ne faut pas généraliser Taoiste.

Traiter une maladie psychiatrique juste avec une thérapie ne suffit pas car le problème relève de l'ordre organique par moment.
42 ans On my black cloud in a white heaven 7469
Ocean a écrit:
soigner une dépression nécessite une thérapie mais aussi un traitemant médicamenteux. Et cela se fait sous suivi médical et donc être accompagné durant l'arrêt du traitement.

Il ne faut pas croire que le traitement abrutit la personne.

C'est propre à chaque individu donc il ne faut pas généraliser Taoiste.

Traiter une maladie psychiatrique juste avec une thérapie ne suffit pas car le problème relève de l'ordre organique par moment.


Ensuite, il ne faut pas oublier que parfois, des personnes ne souffrant pas de dépression prennent ce genre de traitement ... Comme moi par exemple. Je suis sous antidépresseur depuis plus de 8 ans, pour des raisons assez floues de stress/angoisse/anxiété. J'ai ressenti le besoin de voir un psy il y a seulement un an, je ne l'ai vu que quelques mois. Il m'a confirmé qu'il était tant d'arrêté mon traitement, qu'il ne me servait plus à rien.
J'arrête donc, tout doucement.
Mais après, c'est sûr que pour les personnes qui souffrent de dépression ou autre maladie psychique, il faut le faire sous avis médical.

La loi universelle en matière d'arrêt d'antidépresseur est de ne pas arrêter brutalement le traitement ! Il faut bien se souvenir qu'un tel traitement est quoiqu'on en dise une drogue est qu'un arrêt brutal fait surgir un état de manque ...

Après, si le traitement est arrêté progressivement, les symptômes vont varier selon les personnes car on est tous différents. Pour ma part, le jour où je ne prends pas mon comprimé, il peut m'arriver d'avoir des vertiges dans la soirée mais c'est tout à fait supportable.
Je sais que si je l'arrêtais plus brutalement (déjà fait et ne referais plus), ce serait tremblements, pleurs pour rien, idées noires, etc etc. Mon corps serait en manque de sa substance quoi.

Donc en clair, si l'arrêt est fait progressivement, il n'y aura pas ou peu d'effets. A l'arrêt total, il y en aura surement, tout dépend là encore des personnes.
42 ans au milieu des poissons 7816
_Mumu_ a écrit:


Ensuite, il ne faut pas oublier que parfois, des personnes ne souffrant pas de dépression prennent ce genre de traitement ... Comme moi par exemple. Je suis sous antidépresseur depuis plus de 8 ans, pour des raisons assez floues de stress/angoisse/anxiété. J'ai ressenti le besoin de voir un psy il y a seulement un an, je ne l'ai vu que quelques mois. Il m'a confirmé qu'il était tant d'arrêté mon traitement, qu'il ne me servait plus à rien.


Déjà, la personne qui t'a mise sous anti-dépresseur a fait un travail bâclé, une thérapie est toujours associée en principe avec un traitement chimique.
42 ans On my black cloud in a white heaven 7469
Ocean a écrit:
_Mumu_ a écrit:


Ensuite, il ne faut pas oublier que parfois, des personnes ne souffrant pas de dépression prennent ce genre de traitement ... Comme moi par exemple. Je suis sous antidépresseur depuis plus de 8 ans, pour des raisons assez floues de stress/angoisse/anxiété. J'ai ressenti le besoin de voir un psy il y a seulement un an, je ne l'ai vu que quelques mois. Il m'a confirmé qu'il était tant d'arrêté mon traitement, qu'il ne me servait plus à rien.


Déjà, la personne qui t'a mise sous anti-dépresseur a fait un travail bâclé, une thérapie est toujours associée en principe avec un traitement chimique.


Et oui ... Mais bon, c'est le passé, 2008 sera l'année de l'arrêt, mieux vaut tard que jamais :)
B I U