mike73400 a écrit:Bien que tu ne me demandes pas mon avis (puisque tu t'adressais qu'aux filles....... :nananr: ), je donnerai quand même mon avis sur le sujet.
Déjà parce que dans ta question, il y a déjà quelque chose qui me choque, c'est le fait que tu demandes si cela est-il déjà arrivé aux filles qu'elles se battent avec un homme.
Pour moi c'est le fait de se battre tout court qui devrait être remis en question, que ce soit un homme ou pas.
En théorie, ton raisonnement est bon. En pratique, vu qu'une femmes est en moyenne moins forte qu'un homme le cas est assez rare. Je te rappelle que le cas contraire est un signe de lâcheté.
mike73400 a écrit:
Pour moi, la bagarre (physique j'entends) d'une manière générale n'est qu'un aveu d'impuissance face à une personne. On n'a plus d'argument pour répondre, ni de sagesse pour feindre l'indifférence (qui est aussi une bonne arme en soi) et du coup on compense par une attaque physique.
C'est donc un aveu d'échec.
Pas un aveux, c'est un constat d'échec d'une communication. Soit car les arguments de la personne en face sont inacceptables et ne peuvent ni être ignorés ni négociés, soit car on s'est peut être emportés trop vite. Ca semble être le cas ici.
Ca peut être aussi le constat que certaines "agressions" sont encaissées avec de plus en plus de difficultés.
mike73400 a écrit:Evidemment la donne peut changer dans mes mots parce que je suis un homme mais enfin, et justement, je suis plutôt bien placé pour me battre. je suis plutôt gaillard, sportif, j'ai pratiqué longtemps le rugby (qui est un bon sport de contact comme chacun le sait) mais surtout les arts martiaux. Et pourtant, pour moi, se battre est un aveu d'échec.
1) D'abord parce qu'en tant que pratiquant des arts martiaux, je suis sensé maîtrisé un art que je ne devrais jamais employer (sauf cas de légitime défense)
2) Parce que j'ai été éduqué à ne jamais me battre (J'entends encore mon père me dire, si un jour j'apprends que tu te bats, tu auras la deuxième mi-temps à la maison par moi).
Et enfin, je trouve qu'une sanction devrait être appropriée à la faute. Il t'a traitée de sale chienne, soit, il n'est pas pardonnable en soi. Mais cela valait-il un coup porté sur lui?
La sanction est-elle vraiment à la hauteur de l'agression que tu as subie (qui n'était que verbale)?
La question est intéressante. Pourtant, les mots peuvent autant blesser aussi et laisser des séquelles importantes sur de longues périodes. Bien sur c'est moins spectaculaire et souvent synonyme d'impunité.
De plus, il y a une très grande lâcheté à insulter une personne en sachant pertinemment que l'on ne risque presque rien. Cette façon de voir les choses permet de percevoir son agresseur comme un moins que rien.
mike73400 a écrit:Lorsque tu fais remarquer qu'il s'est positionné en victime, malheureusement il l'a vraiment été. Certes il t'a agressée mais lorsque tu as fait de même, il est effectivement devenu une victime et toi un agresseur.
C'est courant. Il est si facile de se poser en victime alors que l'on a une bonne partie des responsabilités.
Il a été, en premier lieu, la victime de sa propre bêtise. Je considère cela comme une escalade dans la violence, toujours dommageable, que comme un schéma classique agresseur/agressé.
mike73400 a écrit:Dis comme cela, mes propos pourrait passer pour un jugement mais je m'en garderais bien. Je donne juste mon avis et la façon dont je vois les choses à ce propos. Et j'imagine bien que tu n'es pas comme ça dans la vie en permanence. Comme disait AKISS, un manque de sang-froid, une goutte qui fait déborder le vase et hop.
C'est bien résumé.