4467
tu sais le moment le plus dur a été quand on me l'a dit, parce que j'avais peur de ça, même si il n'y avait aucun signe, c'est comme si je le savais déjà. Sans doute parce que je n'ai pas souvent de chance dans ma vie (sans vouloir faire pleurer dans les chaumières) et la enceinte facilement c'était trop beau ...
et lundi je suis restée à la maison. et le soir j'ai ccomplètement déprimé, je n'avais pas été si mal depuis des années (même quand j'ai perdu mes parents, sur le coup je n'ai pas réagit comme ça), la c'était vraiment comme si je ne pouvais rien faire, comme si mon corps ne me répondait plus, il souffrait et je ne savais pas quoi faire pour combler le vide, le trou que je ressentais...
et mardi j'ai travaillé. C'était un peu dur et c'est encore dur quand les gens viennnt me demander si je suis guerrie (de ma pseudo gastro), si j'ai passé de bonnes vacances ... et j'ai horreur de mentir, mais je n'ai pas le choix.
J'ai pensé à en parler à ma collegue la plus proche (enfin la 2eme plus proche car la plus proche qui est une copine est en congé maternité elle accouche ce mois ci), ca m'aurait soulagé, et elle a fait 3 FC (mais bcp plus tard elle), elle a 2 fils maintenant. Cmais je sais que même en lui demandant de garder le secret elle aurait parlé à sa super copine qui aurait parlé à sa super copine en disant à chaque fois "chut c'est secret, tu repetes pas",et puis tout le monde aurait été au courant...
et puis hier la fausse couche, la ca a été dur, surtout parce que je ne pouvais pas m'allonger, j'ai pas pu bloquer trop longtemps les toilettes non plus y a des gens qui attendaient (comme par hasard, y a 4 toilettes pour femmes ...) j'ai serré les dents et j'ai essayé de m'occuper à penser à autre chose, tout en respirant profondément, ça me calme en général.
Aujourd'hui ça va mieux physiquement mais tjs un peu mal, ca faisait des années que j'avais pas eu autant mal, au ebut de mes regles j'avais des douleurs comme ça mais depuis la pilule ça s'était bcp calmé. j'avais presque oublié...
tout ça pour dire que je trouve qu'aller au travail c'est dur psychologiquement mais une fois qu'on y est c'est franchement beaucoup plus facile d'"assumer", de ne pas pleurer sur son sort, ni cogiter à s'en rendre malade.
après le décès de ma mere c'était pareil, j'avais peur d'y retourner, ça a été dur, je me suis enfermée le premier jour mais après le rythme fait qu'on est obligé de rester digne et de garder sa peine, même si chez soi on l'évacue. CA fait quand même du bien de voir des gens, des extérieurs.
moi je n'aime pas mon boulot, (enfin je m'y ennuie), mais les gens sont quand même gentils, et papoter d'autre chose ca fait du bien aussi.
et lundi je suis restée à la maison. et le soir j'ai ccomplètement déprimé, je n'avais pas été si mal depuis des années (même quand j'ai perdu mes parents, sur le coup je n'ai pas réagit comme ça), la c'était vraiment comme si je ne pouvais rien faire, comme si mon corps ne me répondait plus, il souffrait et je ne savais pas quoi faire pour combler le vide, le trou que je ressentais...
et mardi j'ai travaillé. C'était un peu dur et c'est encore dur quand les gens viennnt me demander si je suis guerrie (de ma pseudo gastro), si j'ai passé de bonnes vacances ... et j'ai horreur de mentir, mais je n'ai pas le choix.
J'ai pensé à en parler à ma collegue la plus proche (enfin la 2eme plus proche car la plus proche qui est une copine est en congé maternité elle accouche ce mois ci), ca m'aurait soulagé, et elle a fait 3 FC (mais bcp plus tard elle), elle a 2 fils maintenant. Cmais je sais que même en lui demandant de garder le secret elle aurait parlé à sa super copine qui aurait parlé à sa super copine en disant à chaque fois "chut c'est secret, tu repetes pas",et puis tout le monde aurait été au courant...
et puis hier la fausse couche, la ca a été dur, surtout parce que je ne pouvais pas m'allonger, j'ai pas pu bloquer trop longtemps les toilettes non plus y a des gens qui attendaient (comme par hasard, y a 4 toilettes pour femmes ...) j'ai serré les dents et j'ai essayé de m'occuper à penser à autre chose, tout en respirant profondément, ça me calme en général.
Aujourd'hui ça va mieux physiquement mais tjs un peu mal, ca faisait des années que j'avais pas eu autant mal, au ebut de mes regles j'avais des douleurs comme ça mais depuis la pilule ça s'était bcp calmé. j'avais presque oublié...
tout ça pour dire que je trouve qu'aller au travail c'est dur psychologiquement mais une fois qu'on y est c'est franchement beaucoup plus facile d'"assumer", de ne pas pleurer sur son sort, ni cogiter à s'en rendre malade.
après le décès de ma mere c'était pareil, j'avais peur d'y retourner, ça a été dur, je me suis enfermée le premier jour mais après le rythme fait qu'on est obligé de rester digne et de garder sa peine, même si chez soi on l'évacue. CA fait quand même du bien de voir des gens, des extérieurs.
moi je n'aime pas mon boulot, (enfin je m'y ennuie), mais les gens sont quand même gentils, et papoter d'autre chose ca fait du bien aussi.