panique totale : au secours

bonsoir, en fait je suis sous stablon, un par jour, mais je vais voir avec mon médecin demain matin si il n'y aurait pas quelque chose pour mieux m'aider car cela ne me suffit pas...

J'ai travaillé dessus le temps de mon hospitalisation en clinique : je me mets dans cette spirale d'échec suite à mon histoire familiale. Cela va mieux mais face à un sujet que je ne connais pas du tout, face à une charge de travail importante, je ne gère plus, je panique. J'ai l'air battante mais là je n'en peux plus je craque, déjà l'année dernière j'avais tout arrêter pour aller en clinique.

J'ai déjà essayé de lancer deux de mes profs, une seule m'a répondu...

Mais en fait je dois entre autres parler des clis tsl et de la dyslexie et je ne connais pas du tout, je vais droit à l'échec car je m'y prends trop tard pour trouver des bouquins et je n'arrive pas à travailler au dernier moment car trop de stress et de panique...

je n'en peux plus... mes idées suicidaires reviennent...

Tu sais amalinefee si tu dis avoir des idées suicidaires il faut que tu ailles consulter rapidement. Tu es encore suivie par un psy? Va voir quelqu'un en qui tu as confiance, ça te permettrait de faire diminuer la pression.

Ne restes pas comme ça en tout cas. Quand ça devient trop dur il ne faut pas hésiter à se faire aider.

Bon courage en tout cas et nous restons là pour te soutenir ;)

je fais tout mon possible pour obtenir un rendez vous, j'ai essaye avec les 4 psychiatres de ma région, une a voulu me mettre des injections et autres détails que je vous épargne et les autres soit ils ne répondent pas soit ils ne prennent pas de nouveaux patients.

Le CMP a 6 mois d'attente et moi c'est maintenant que j'ai besoin et j'aurai fini ma formation en janvier

j'ai appelé deux fois une psychologue conseillée par mon médecin traitant qui m'a laissé un message disant qu'elle me rappellerait ce soir entre 19H30 et 20h mais j'attends toujours...

Mon ancienne psychologue de la clinique m'a écouté vite fait toute à l'heure par téléphone et avait un autre rendez vous

Je retourne demain matin chez mon médecin de famille pour voir si on peut augmenter mon traitement mais j'ai peur car il me semble que pendant 3 semaines de début de traitement on est mal et a empire...

merci beucoup pour votre soutien le mardi 10 approche à grands pas et je ne travaille pas le reste en attendant...

je panique je ne sais plus comment faire face

je suis pourtant chez mon père car revenue pour les vacances mais je me sens encore plus seule et abandonnée qu'avant les vacances où j'etais seule...

Fais toi un peu confiance, tu vas y arriver je suis sure.
Tu ne trouves pas sur internet des documents sur le sujet ? Essaye de ne pas penser à la date du 10, à la soutenance, essaye de te concentrer sur le sujet, de te plonger dedans, de trouver du plaisir à étudier ça, sans penser à ce que tu dois en faire et quand.
Et puis il y a une vie en dehors du boulot ! Bien sûr c'est important de réussir cet exposé, mais si tu le rates ce n'est pas non plus la fin du monde.
Je me souviens d'une période où je voulais me suicider car je n'arrivais pas à faire la critique d'un article que l'on m'avais donné à critiquer, ni à dire à celui qui m'avait donné ce boulot que je n'étais pas capable de le faire. Je me sentais moins que rien de lui dire ça, mais je voyais bien que j'étais pas capable. La seule issue me semblait le suicide mais là aussi c'était l'attitude d'une moins que rien qui n'affronte rien. Je passais mon temps devant l'article à essayer de critiquer mais je n'y arrivais pas, trop paniquée, trop dur pour moi, je suis incapable de juger. Et puis un jour j'ai admis l'idée que j'étais incapable de faire ça, alors j'ai écris au type et je le lui ai dit. C'était très dur pour moi car je n'avais pas du tout envie de décevoir ce type, aussi parce que je savais qu'en faisant ça la veille de la date limite je le mettais dans la merde car il fallait qu'il trouve quelqu'un d'autre pour critiquer l'article ou plutôt qu'il le fasse lui même, alors il a du me maudire, me détester et tout et tout, tout ce que je ne voulais pas. Mais bon ça m'a appris qu'il ne fallait pas que j'accepte tous les boulots, qu'il y a des choses que je ne sais pas faire, qu'il faut que je fasse avec. Et j'ai revu le type plus tard, il m'a juste dit "c'est dommage" (car c'était bien pour ma carrière, de référer cet article), il ne me déteste pas pour autant, sur le coup sans doute, mais après non. Et moi j'ai eu le courage d'affronter ma peur d'être rejetée, je peux être fière de ça.
Je ne sais pas trop pourquoi je te raconte tout ça, je ne veux surtout pas dire que tu dois dire que tu ne feras pas cet exposé. Mais bon c'était pour dire que parfois on se croit dans une impasse dont la seule solution est le suicide, mais il ne faut pas paniquer de la sorte, le suicide est la pire des solutions, on donnerait raison à la petite voix qui dit "je suis nulle" et elle ne doit pas gagner celle là, il faut laisser notre orgueil de côté et accepter de ne pas être parfait.
Fais toi confiance, travaille sur ce que t'a répondu la prof qui t'a répondu, fais ce que tu peux, tu verras ça sera bien.
Ca sera toujours mieux que la fuite d'un suicide.

et bien moi je n'en peux plus je ne supporte plus j'ai décidé ce soir j'avale tous mes cachets et je me tue adieu

Ne fais pas ça. "la vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie"
File aux urgences psy, ils vont t'aider, dis leur combien tu souffres, ils vont t'écouter et tout faire pour te soulager.

Amalinefee ?

Coucou amalineefee , on s'inquiète !!!

re bonjour, excusez moi de vous avoir inquiété, je suis allé voir un psychologue sur les conseils de mon médecin généraliste mais je ne l'ai vu qu'une fois et cela ne m'a pas du tout aidé... et je passe mon exam à l'oral ce mardi.... et je panique encore, j'ai encore des idées suicidaires... j'ai besoin de parler à quelqu'un d'avoir une présence mais j'ai personne, même mes anciennes amies qui habitent loin on en marre de moi et ne répondent plus au téléphone...

mon médecin m'a augmenté mon traitement mais cela ne change rien, au contraire j'ai l'impression d'avoir le cerveau encore plus ramolli...

Super contente d'avoir de tes nouvelles !
Mais bon ça va pas mieux ma pauvre ...
C'est normal qu'un premier rendez vous avec un psychologue ne solutionne pas tout, mais as-tu senti que tu étais écoutée, as-tu un peu pu te vider, est-ce que le courant est passé entre vous. C'est important ça. Le travail est long, il faut être patiente avant de voir de l'amélioration en voyant un psychologue. Souvent même on passe par des moments encore plus durs ... En tout cas moi ça a été comme ça, j'ai parfois eu l'impression d'être encore plus enfoncée en sortant du psy qu'en y entrant, mais c'était un mal pour un bien, plus tard j'ai compris que j'avais ce morceaux à cracher, que ça faisait super mal sur le coup, et puis que ça allait tellement mieux ensuite, plus tard ...
Si tu veux parler, n'hésite pas à utiliser le forum.
Où veux tu parler sur msn ? Je ne te serai pas d'une grande aide, mais je ferai ce que je peux ...
Courage !

en fait je ne supporte plus de faire ces crises d'angoisse sans raison, dès que je dois faire quelque chose pour valider ma formation... le pire c'est que le 6 janvier ce sera fini... mais je n'arrive pas à me contrôler, du coup je me dis à quoi bon, je n'ai pas envie de me rendre malade pour ce métier toute ma vie, est-ce que j'ai vraiment envie de faire ça, je devrais tout arrêter... je me bousille la santé, la vie et celle de mon entourage... je suis isolée ...

Oui, il faut que tu trouves d'où viennent ces peurs, si tu peux les maitriser un jour ou pas ... Mais comment savoir ?
Je dis ça car je suis une super angoissée, le psy parle d'angoisses "d'origine psychotiques", il dit que c'est sans doute trop tard pour que ça passe un jour, donc j'apprends à vivre avec, j'ai modifié mon métier (j'ai été reconnue handicapée par la maison du handicap, ça aide), j'ai un traitement médicamenteux à vie, et j'évite les situations anxiogènes sans pour autant me couper totalement de la vie, donc j'y vais à petites doses, et ça va.
J'étais prof à la base et incapable de parler à une classe, trop la trouille. "Ca va passer" disait tout le monde. Ben non, ça n'est pas passé.
Il faut parler de tes peurs à un psy, vraiment, seul lui pourra t'aider

eh moi je finis ma formation de PE2 pour être instit! et moi devant les parents et élèves nikel, c'est juste en cas de visite ou lorsque je suis en situation d'evaluation comme là pour mon exposé que je panique. Et c'est pareil lorsque je prépare ma journée de classe je me mets dans des états pas possible, car je balise je ne trouve pas quoi faire et ensuite j'en fais trop ...

Tu en fais trop, dis tu.
Tu aimes tellement ce que tu fais que tu te mets la barre très haut j'ai l'impression, tu es une perfectionniste non ? Il se passerait quoi si tout n'était pas parfait, il faudrait affronter cette idée non ? Tu as le droit de ne pas être parfaite, de juste faire bien, avec des erreurs. Tu as le droit de faire des erreurs, tu sais !