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Présence du papa à l'accouchement

39 ans 2879
Divisions-de-la-Joie a écrit:
il n'y a pas une qui va reconnaître qu'ils ne servent à rien à ce moment là ? comme tout au cours de la grossesse ?

A  
ce moment il a servi à ce que je ne sois pas seule dans un environnement mal connu, dans un moment crucial. Ceci dit, pour le reste de la grossesse j'avoue qu'il n'a pas été très utile.

Mais le jour J rien que le voir arriver pour m'amener à la maternité, prendre la valise, faire les papiers, et être à mes côtés, ça m'a bien soulagée.
Puis même, sans parler de l'utilité, j'ai trouvé génial d'assister à ses premiers instants de papa et qu'il s'occupe de mon fils le temps que je reprenne un peu mes esprits, qu'il soit à même de gérer pendant qu'on me faisait sortir le placenta et qu'on me recousait.

Sans lui j'aurais paniqué encore plus je crois, puis je me serais sentie seule. Mais si c'est vraiment une question sur l'envie d'avoir son compagnon à ses côtés ça n'est pas uniquement une histoire par rapport au corps, et en effet il faut s'écouter. Puis le jour J tu verras selon l'envie du moment. :)
48 ans Dans le Tarn 413
Divisions-de-la-Joie a écrit:
il n'y a pas une qui va reconnaître qu'ils ne servent à rien à ce moment là ? comme tout au cours de la grossesse ?


Ce n'est pas parceque le père est dispensable (dans le sens où une mere peut mener à terme sa grossesse sans que le père soit là, mais mener à terme une grsossessse sans la mère c'est déjà plus difficile :lol: ) que sa présence ne sert à rien (cf messages précédents).

CE que je trouve bizarre dans tes questions, c'est le "ils ne servent à rien", comme si tu mettais tous les futurs pères dans le même panier, ce qui me fait conmprndre la réaction de blueberry.

Et autant pour l'accouchement qui reste un événement ponctuel (qq heures), je peux encore comprendre ton intérrogation, que sur les neufs mois, je trouve ton intérrogation assez sévère envers le rôle du père/futur père. Comme si parceque qu'ils ne portaient pas l'enfant, leur rôle pouvait devenir insignifiant.
111 ans Sous la neige au fond à droite 7534
Je ne reçois pas de sous de la part de Divisions, promis, mais bref je ne comprends pas le point auquel la question de Divisions suscite de la désapprobation. Elle parle d'elle, de ses doutes, elle ne vient pas attaquer nos compagnons, même si elle dit "ils".
65 ans ile de france 7912
je pense que le ressenti de division , c'est que les femmes se tapent tous les désagréments de la grossesse et de l'accouchement


et que les hommes ne sont que des spectateurs
52 ans pépettesland 1803
Divisions-de-la-Joie a écrit:
il n'y a pas une qui va reconnaître qu'ils ne servent à rien à ce moment là ? comme tout au cours de la grossesse ?


Ca veut dire quoi "servir à quelque chose" ?

Personnellement je pense, pour toutes les raisons que tu as exposées ici, que tu ne souhaites pas qu'il soit présent à ton accouchement et que tu cherches simplement un témoignage t'encourageant dans ce sens.
Sauf que c'est une décision qui ne doit concerner que votre couple. C'est votre propre histoire, pas la notre.

Et, j'ai sans doute loupée la réponse, mais il en pense quoi le père ? Si il est ok pour ne pas être présent en salle d'accouchement je ne vois pas le problème. Tu n'as pas à culpaniliser du moment que vous, vous êtes sur la même longueur d'ondes.
48 ans dans la lune 1661
Je vais essayer de répondre de manière posée et encore une fois ça ne concerne que mon ressentis je n'ai jugé ni attaquée personne !
Mon corps et mon esprit souffre de "l'état de grossesse" dans laquelle je suis !
Non seulement les changements physiques que cela entraine sont très difficilement supportables pour moi, je vis le suivit médical comme quelque chose de très lourd pour mon intimité, l'accouchement me terrorise, je vois ça comme une boucherie et une humiliation.
Je suis en thérapie depuis presque 4 mois au rythme d'une seance tous les 10 jours !
Je vais accoucher sous hypnose tellement cela me terrorise et au fur et à mesure j'apprends de plus en plus de choses sur l'accouchement et les suites (lochies etc....) qui ne me remontent pas le moral !! Je suis une grande sportive au rythme de 6/7h par semaine et là avant de pouvoir reprendre et retrouver la forme il va y avoir un certain délai.
Alors après tout ce que je traverse permettez moi de penser à titre personnel que les encouragements de mon compagnon et je donc la je parle de mon compagnon ne me sont d'aucun secours !

Merci Darlee :oops:
52 ans pépettesland 1803
Division, c'est bien ce que je dis c'est votre histoire et cela doit rester entre vous.
Si tu sens que la présence de ton compagnon va être une gène pour toi au moment de l'accouchement il faut le lui dire franchement (ce que tu as déjà fait j'en suis certaine) afin qu'il ne se sente pas exclus mais bien au contraire qu'il sente que c'est très important pour toi et que donc, ce jour la, son aide ce sera justement d'attendre dans la salle à côté.
L'important n'est il pas qu'il te soutienne, d'une manière ou d'une autre ?
Et le plus simple, c'est tout de même de lui dire clairement ce que tu attends ou pas de lui.
111 ans Sous la neige au fond à droite 7534
Je pense que la grossesse est un moment qui met en évidence les limites de la fusion au sein du couple. Peu importe à quel point on est dépendants affectifs et constamment scotchés l'un à l'autre, l'expérience de la grossesse, on est clairement seule à la vivre physiquement. C'est nous qui nous tapons les nausées, les vomissements, la fatigue, les hormones, les changements du corps, et, pour certaines, la solitude des rendez-vous médicaux (c'est mon cas, vu qu'on était arrivés à 7 rendez-vous en moyenne par semaine). Je pense comprendre ce que tu veux dire.

Mais c'est aussi dur pour le père, de la manière inverse. Il est biologiquement exclu de tout.

Je pense que c'est un sujet que tu devrais continuer à explorer avec ta psy et discuter un maximum avec le papa pour que vous parveniez à trouver un terrain d'équilibre. Ça ne sera jamais parfait (on se sent toutes isolées et seules et malheureuses et incomprises à un moment - ou à plein) mais ça peut peut-être contribuer à diminuer ton angoisse.

:kiss:
S
89 ans 4951
finette a écrit:
Division, c'est bien ce que je dis c'est votre histoire et cela doit rester entre vous.
Si tu sens que la présence de ton compagnon va être une gène pour toi au moment de l'accouchement il faut le lui dire franchement (ce que tu as déjà fait j'en suis certaine) afin qu'il ne se sente pas exclus mais bien au contraire qu'il sente que c'est très important pour toi et que donc, ce jour la, son aide ce sera justement d'attendre dans la salle à côté.
L'important n'est il pas qu'il te soutienne, d'une manière ou d'une autre ?
Et le plus simple, c'est tout de même de lui dire clairement ce que tu attends ou pas de lui.


je pense comme finette.

C'est votre histoire, faites au mieux pour vous, cela ne nous concerne pas.

je pense que la perte de controle de ton corps est très douloureuse à vivre pour toi et que plutot que de voir un soutien à la présence de ton mari, tu vois cela comme une contrainte supplémentaire.

Tu n'es certainement pas la seule, mais meme si tu l'étais ce n'est pas si grave. Tu es suivie et je trouve que c'est très courageux que d'affronter toutes ses peurs et ses angoisses que tu vis..

Ton compagnon, meme si c'est douloureux pour lui de ne pas y assister, fera avec car il n'est pas un homme lambda mais ton compagnon , il comprendra.
44 ans 31
C'est vrai que physiquement les papas sont exclus de la grossesse et de l'accouchement. Mais ça ne les empêche pas d'être présents pour plein d'autres choses, comme nous soulager pour les tâches ménagères, ou s'occuper des aînés quand on en peut plus.

Pour avoir vécu une grossesse qui s'est malheureusement terminée en IMG, je peux te dire que le papa était malheureux, parce que ce bébé était réel pour lui et qu'il le sentait bouger. Certains deviennent pères avant la naissance. D'autres une fois qu'ils voient leur enfant. D'autres quelques temps plus tard, c'est comme les mères il n'y a pas de règles. Il ne s'est pas senti le courage d'assister à cet accouchement, et malgré le besoin que j'avais de sa présence, je ne l'ai pas forcé. Mais je lui en ai parlé par la suite car d'accoucher seule de mon enfant mort a été très difficile à vivre et à digérer. Il a regretté de ne pas être là pour moi, même si je ne regrette pas car si j'avais pu, moi non plus j'aurais pas été là.

Par contre ton enfant aura une mère et un père, il est donc important que tu en parles à ton compagnon pour que vous soyez sur la même longueur d'onde le jour j, ou en tout cas que vous compreniez le choix de l'autre et arriviez à un accord. On ne peut pas te dire quoi faire, c'est à vous en tant que couple de le décider.
39 ans 3170
Bon je n'ai pas tout lu mais pour apporter ma pierre à l'édifice, j'ai eu du mal à l'idée d'accoucher avec une présence (d'ailleurs avec le personnel soignant aussi :roll: le toucher vaginal etc très peu pour moi...). D'ailleurs j'avais même pensé demander une césa de confort :lol:
Ajoutez à ça que j'ai lu un article d'un psychiatre qui était clairement contre la ''mode'' des papas qui assistent à l'accouchement car il y'avait (toujours selon lui) beaucoup de couple qui n'arrivait plus à s'approprier une sexualité .. Le papa était souvent choqué voir écoeuré... Bref je me suis dis si en plus il n'arrive plus à me voir comme une femme c'est nada...

Je ne me sens pas super bien dans cette grossesse et je ne fais pas partie de celles qui sont belles et épanouies mais plutôt l'inverse ... Mais mon chéri il me rassure tout le temps, me dit que pour lui je suis la plus jolie et mon ventre qui pousse est magnifique ...
Je me vois bouffie, il me voit jolie ;) Puis il a commencé à m'accompagner pour les échos et à l'urgence au début et franchement je dois dire qu'il a été adorable ..

Il a carrément téléchargé (légalement :D ) des tonnes de vidéos de sophrologie pour gérer sa douleur le jour J. J'ai trouvé ça très touchant qu'il fasse ça sans que je ne demande rien.

Pareil pour l'écho endo-vaginale, il n'avait pas l'air terrifié ou autre et il sait trouver les mots pour me rassurer. J'ai parlé de mes craintes (j'ai lu qu'on pouvait ''péter'' voir faire caca en plein travail), de ce corps et la douleur que je ne souhaite pas qu'il voit car je trouve que cela a un côté très animal.

Il m'a dit qu'il souhaite vraiment y assister pour accueillir bébé mais aussi me soutenir et que c'est important pour lui mais qu'il respecte ma décision et surtout qu'on est une famille... Finalement au fil des examens médicaux etc, je me suis dis qu'il avait sa place et tant pis si la sexualité en prendra un coup.. ça reviendra. Et puis c'est le seul être humain qui sait me faire passer des rires aux larmes et ça, ça n'a pas de prix.

Voilà pour ma part ;)
39 ans 3170
Hahaha énorme le lapsus, des larmes aux rires bien sûr et si c'est des rires aux larmes, c'est d'émotion :mrgreen:
47 ans Sous le chant des cigales ^^ 3642
Divisions-de-la-Joie a écrit:
l'accouchement me terrorise, je vois ça comme une boucherie et une humiliation.

C'est juste que ta phrase était maladroite, on aurait dit que tu en faisais une généralité ...Mais on a du mal comprendre.

Moi aussi pour mon premier j'étais terrorisée à l'idée d'accoucher, j'avais en tête les images du film Alien :roll:
Quand j'ai perdu les eaux, je me suis tapé une crise de larmes, et pas des larmes de joie, je paniquais, si mon mari n'avait pas été là, je serais restée prostrée en boule jusqu'à ce qu'il rentre du travail.
Finalement il a su me rassurer.

Pour ce qui est du servir à rien, et bien au cours d'accouchement, la sage femme lui a ,expliqué plein de techniques pour soulager la douleur de la mère, les étirements les massages, donc ils peuvent avoir une présence physique même s'ils n'accouchent pas à notre place ;)

Mais voilà ça dépend de qui est celui qui t'accompagne et bien sûr quelqu'un peut le remplacer. Par contre si tu es terrorisée, je ne te conseille pas d'être seule ce jouir là, même si ce n'est pas le père, une amie ou qqun de la famille qui pourra te changer les idées, aller te chercher un magasine ou que sais-je. Ca peut-être très long et ennuyeux un accouchement.
74 ans 3528
Darlee-doo a écrit:
Je pense que la grossesse est un moment qui met en évidence les limites de la fusion au sein du couple. Peu importe à quel point on est dépendants affectifs et constamment scotchés l'un à l'autre, l'expérience de la grossesse, on est clairement seule à la vivre physiquement. C'est nous qui nous tapons les nausées, les vomissements, la fatigue, les hormones, les changements du corps, et, pour certaines, la solitude des rendez-vous médicaux (c'est mon cas, vu qu'on était arrivés à 7 rendez-vous en moyenne par semaine). Je pense comprendre ce que tu veux dire.

Mais c'est aussi dur pour le père, de la manière inverse. Il est biologiquement exclu de tout.

Je pense que c'est un sujet que tu devrais continuer à explorer avec ta psy et discuter un maximum avec le papa pour que vous parveniez à trouver un terrain d'équilibre. Ça ne sera jamais parfait (on se sent toutes isolées et seules et malheureuses et incomprises à un moment - ou à plein) mais ça peut peut-être contribuer à diminuer ton angoisse.

:kiss:


+1
Je pense que je comprends mieux ta remarque maintenant. Oui, dans un sens, les pères ne "servent à rien" car ils ne peuvent pas nous éviter ce par quoi on passe. Dans le meilleur des cas ils peuvent (au moins essayer) rendre les "à côtés" plus faciles.
J'avais ressenti très fort la solitude et une forme d'injustice de cet état de fait pour ma première grossesse. a a été plus facile pour la deuxième car je savais à quoi m'attendre, en terme de déssagréments et de réactions de mon mari.
Concernant l'accouchement, ça n'est qu'une infime partie du processus qui permet d'avoir un enfant. Si tu penses que la présence de ton mari ne t'apportera rien à ce moment là, prenez une décision en fonction.
49 ans région parisienne 5831
Darlee-doo a écrit:
Mais c'est aussi dur pour le père, de la manière inverse. Il est biologiquement exclu de tout.


Oui, c'est exactement ce qu'il s'est passé pour nous: perso, je n'ai pas trouvé que mon mari ne servait à rien. Même si il ne faisait pas grand chose, sa seule présence me soulageait. J'étais contente qu'il soit là, un peu comme si il prenait en charge une partie des désagrément.

Lui, par contre, il l'a vécu autrement: il s'est senti très impuissant. Il ne voyait pas comment m'aider à soulager la douleur, il avait l'impression que rien de ce qu'il pourrait faire ne m'aiderait. Il s'est senti inutile.

Je ne sais pas trop quoi te dire, Division-de-la-joie, j'espère que tu arriveras à trouver une solution qui te convienne. :kiss:
B I U