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Abcès / bactérie / mal être

57 ans Out of Africa... 4355
shadowRitter a écrit:

Merci de m'écouter "me plaindre", j'en suis navrée.



Autorises-toi à le faire sans culpabiliser et sans en être désolée.

Si nous te lisons, si nous te répondons, c'est  
que nous en avons ENVIE. ;) Ce n'est pas par charité crhétienne je te rassure :D
58 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
dans la maladie de Scheuermann les vertèbres et les disques sont atteins donc on garde des séquelles à vie MAIS la kiné a bien marché pour moi et si je suis travailleur handicapée c'est surtout à cause de l'arthrose qui touche beaucoup de vertèbres
c'est pour cela qu'il te faut un diagnostique par un spécialiste et d'autres examens, dans mon cas c'était visible sur de simples radios dès 12 ans mais on vit quand même rassure toi^^
mais il y a tellement de degrés différents dans les atteintes que c'est difficile d'en parler comme ça

sinon je suis Caline quand tu sembles somatiser sur ton corps aussi, mais le soucis c'est es-tu prêtes aussi à faire ressortir ça?
57 ans Out of Africa... 4355
Cocagne a écrit:

sinon je suis Caline quand tu sembles somatiser sur ton corps aussi, mais le soucis c'est es-tu prêtes aussi à faire ressortir ça?


Il est possible de le faire, à son rythme, bien accompagné par un thérapeute et donc en toute sécurité. Je ne pense pas qu'il faille avoir peur de sa propre histoire.

Je suis cependant d'accord avec toi sur le fait d'être prêt.
S
42 ans 12
Honnêtement, je ne sais pas si je suis prête. Comment le savoir?
Comment savoir si ça pourrait venir de là?

J'ai eu une enfance heureuse, quelques soucis assez mineur quand j'étais ado mais rien de marquant, des soucis typiques d'ados... Je sais pas ou chercher. Comment aborder si je me ferais suivre en thérapie? Enfin je veux dire que je ne saurais pas quoi dire.
58 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
alors d'abord ce n'est pas le fait d'avoir une enfance heureuse ou pas qui fait qu'on somatise mais plus la capacité à surmonter les agressions, les douleurs qui varie, tu peux très bien avoir eu une enfance heureuse mais avoir mal vécu des choses ou des évènements enfants et avoir retourné cette douleur contre ton corps, ça ne remet pas en cause ton impression d'enfance
ensuite ne t'inquiètes pas, quelque soit le thérapeute, si c'est celui qui te conviens, il trouvera le fil de la pelote et t'aidera à la dévider
57 ans Out of Africa... 4355
J'ai longtemps cru que j'avais eu une enfance heureuse ce qui n'est absolument pas le cas.

Comment savoir si tu es prête ? Et bien si tu en as marre de souffrir et que tu souhaites aller mieux.
A ton rythme à toi.
Si tu fais le choix d'une thérapie, tu n'est pas obligé d'avoir un "sujet" en main. Un "je ne sais pas quoi dire" est tout à fait entendable :D et peut tout à fait être, si toi tu le souhaites, un complément à d'autres visites chez des spécialistes histoire d'ouvrir toutes les portes.
Et ma foi, ainsi tu sauras si ça vient de là ou non.
Bon courage et je te souhaite d'aller mieux.
S
42 ans 12
La vie, culpabilité et remords...

Bonjour!

Je viens aujourd'hui pour confier certaines choses dont je ne suis vraiment pas fière. Pour tout dire, j'en ai honte très honte, pour celà je n'en parle pas, "personne" ne sait. C'est pour ça que j'ai besoin de vider ma conscience. Je vous prie de ne pas me critiquer ni de vous moquer. J'ai besoin d'oreilles.

Tout d'abord, pour vous donner un peu plus de détails : J'ai eu une enfance heureuse, je n'ai jamais manqué de rien, j'ai reçu beaucoup d'amour de la part de mes parents et ma famille. J'étais très douée à l'école, toujours première de la classe, j'appréciais même d'aller en cours. Jusqu'en seconde. La première année de secondaire s'est plus ou moins bien passé en premier temps mais plus l'année avançais et moins ça allais. C'est à cette période là que tout à commencer et j'ai couché pour la 1ère fois, j'avais juste pas 14 ans. Vers cette période là, j'ai pris 20 kg en 1 an, j'ai toujours été un peu rondelette mais là les 20 kg sur un an ça faisait beaucoup, puis j'étais en pleine croissance, mon corps était presque entièrement formé déjà avant de monter en secondaire.

Au fil de l'année, j'ai radicalement changé ma personne, je suis devenue méchante, sale gamine, délinquante et j'en passe. J'étais vraiment devenue horrible avec mes parents, je travaillais plus en classe, je m'entendais plus avec les miss qui n'était pas mes copines et qui n'allaient pas dans mon sens. J'étais devenue violente, sans arrêt des bagarres. On m'appelais "la psycho". Je faisais des bétises stupide, je répondais au prof, j'étais sans arrêt en retenue et très souvent à la porte. Je foutais la merde, on me craigrait et j'aimais cette puissance que j'avais, le faite d'être respecté de tout le monde et le faite qu'on parlais de moi dans toute la ville et dans les autres écoles.

++ Pour rajouter un détail : Dans l'enfance, on ne m'a jamais traité de grosse ou s'est foutu de moi à cause de mon poids, on était plutôt solidaire à l'école. Jusqu'au jour ou..., juste avant de monter en secondaire un mec que j'appréciais pas mal et avec qui on faisait un échange de classe m'a dit, en passant à côté de moi, "hey la grosse", personne n'a entendu et moi je n'ai rien répondu. Après ça, je crois que je me suis forgée une armure, je voulais pas montrer l'image qui allait avec le texte "hey la grosse", je ne voulais pas que les gens que j'allais rencontrer dans le futur me voyent ainsi. Je voulais pas être faible et je voulais dissuader quiconque qui aurait voulu insulter ma personne. En 1ère secondaire, là ou ça a vraiment commencé (voir ci-dessus), au début de l'année (ou ça allait encore plus ou moins) je voyais le regard des gens sur moi, on me critiquait pas mais j'avais l'impression qu'on me regardais à cause de mon poids, que les gens me critiquais par derrière ou qu'on me montrait du doigt, je suppose que tout ça se passait dans ma tête. J'avais aussi l'impression que si on parlait (en classe ou autre) et que dans la conversation, le cours, le documents etc. il y avait un mot du genre "baleine, graisse, éléphant, lourd, etc.", que tout était dit, fait ou écrit pour moi, enfin je sais pas si j'arrive à me faire comprendre, c'est difficile d'écrire les états d'esprit d'il y a env. 15 ans... Bref. ++

Je disais qu'on parlait de moi très loin, on me connaissait de nom et surtout "la psycho". Les miss voulaient être copine avec moi pour avoir une protection et pour ne pas avoir d'emmerde avec moi et les gars voulaient être potes avec moi pour avoir une allié et aussi pour ne pas avoir d'emmerde avec moi (je me suis toujours mieux entendu avec les gars). Donc on était un grande bande et tous des racailles violents. On séchait les cours pour aller frapper une autre bande, etc.
Puis courant de l'année, voulant paraître intéressante, j'ai raconté que je me suis faite dépuceler en vacance par un amour de vacance et que c'était génial... Je sais que c'est nul, trop nul.
Plus tard dans l'année, après une soirée forte arrosée (oui j'avais 13 et 1/2 ans et je buvais déjà, et pas qu'un peu), lors de cette soirée, juste avant la fin de soirée, je suis partie avec 4 gars, qui faisaient pas vraiment parti de la bande mais qui étaient souvent avec nous, on est allé se poser sous un parking (un sorte de petite poche en haut d'un talut) et un a commencé à me pelotter, je lui ai dit d'arrêter mais il continuait et ses potes s'y sont mis aussi en me disant "allez, on te paye si tu veux", j'ai refusé et j'ai voulu partir mais ils m'en ont empêché, je sais que j'aurais pu les taper comme je le faisais si bien, je sais que j'aurais du partir en courant, j'aurais du me défendre, je sais que j'aurais pu, mais là impossible, je les ai laissé faire, les 4... C'est comme ça que j'ai réellement perdu ma virginité, avec 4 mecs. Evidemment ce genre de chose circule vite... Donc je suis devenue une salope et je sais que je l'ai bien mérité. Après ça s'enchainait. Chaque week end je me tapais des gars, toujours protégé, parfois plusieurs gars le même soir. Je suis arrivée au point ou je n'arrive même plus me souvenir de certains gars, j'estime entre 30 et 50 hommes différents. Jusqu'à 16 ans environ je me faisais "sauter" à tout va. Ensuite j'ai rencontré mon homme actuel, au début c'est con mais ça a commencé par une histoire de cul, puis c'est devenu mon FF officiel pendant environ 1 an. Durant cette période, je me suis fait en tout cas 1 voir 2 autres gars, je pourrais pas dire exactement non plus. Ensuite entre mon FF et moi c'est devenu plus sérieux, on formait un couple. On avait beaucoup de dispute au début car j'étais très jalouse. Puis je l'ai trompé 1 fois avec un gars, puis encore une fois avec un autre. Ensuite je me suis un peu calmé. Plus tard, il y a 6 ans, j'ai recommancé, je l'ai trompé 1 fois puis 2 avec le même, c'étais presque mon amant. Puis j'ai arrêté. Depuis je n'ai plus rien fait et honnêtement je ne pourrais plus. ça suffit. J'en ai marre d'avoir des remords, je sais que c'est ma faute que j'aurais du être plus forte. Je sais que j'ai fait des bétises. Durant la période FF, j'ai aussi l'impression de l'avoir trompé. Je m'en veux. Je m'en veux de l'avoir trompé. Je l'aime. Je l'ai toujours aimé. Il m'a toujours satisfaite alors je sais pas pourquoi je l'ai trompé. J'ai envie de lui dire que je suis désolée pour tout ça.
Actuellement vu la prise de conscience que j'ai eu (je sais pas si c'est une prise de conscience en faite) j'essaye d'oublié mes conneries mais j'avoue que parfois mes vieux démons ressortent et je culpabilise à mort. J'ai envie de me punir pour ce que j'ai fait.

Voilà un résumé de mon triste chemin. Merci de ne pas trop me rabaisser, je sais que j'ai fait des bétises. Je sais que j'ai que ce que je mérite. J'ai envie de pleurer du fait de me rappeler de tout ça. Il y a aussi beaucoup de truc que j'ai oublié, peut être volontairement, je sais pas.

Merci de m'avoir écouté.
58 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
euh attend la tu avais quel age tu dis? 13 an et demi et tu t'es faites violée? un viol collectif en plus? et tu dis que c'est de ta faute qu'on va te rabaisser???

reviens sur terre miss tu as une estime de toi plus bas que le ras des pâquerettes
tu as fais des choses qui t'ont encore plus dévalorisées dans tes yeux mais ce n'est pas ta faute

je crois qu'il faut vraiment que dans ta tête tu te places dans la position de la victime avant de pouvoir aller chercher de l'aide auprès d'un psy spécialisé qui t'expliquera qu'à ton age, même si tu étais précoce mentalement, tu étais sous influence et tu t'es laissée dévaloriser complètement

mais avec ce que tu dis ça ne m'étonne pas non plus que tu souffres au niveau du bassin tu sais...
40 ans 69
Bonjour,

Concernant tes abces à répétition, je te conseille de consulter un dermatologue spécialiste de la maladie de Verneuil et autres affections de ce genre. Ce n'est peut-être pas ça mais en tout cas, les symptomes y ressemblent (ca pourrait etre autre chose aussi). C'est juste une piste (je ne suis pas medecin) sachant que peu de medecins connaissent cette maladie et que les personnes atteintes mettent entre 8 et 10 ans à être diagnostiquées.
57 ans Out of Africa... 4355
Comment peux tu dire que c'est de ta faute, tu as été victime d'ordures !
Non, ce n'est pas de ta faute et ce n'est pas à toi d'avoir honte c'est à eux !

Pour ce qui est de ton enfance heureuse...ça vaudrait le coup de creuser, quand tu seras prête. Parce que je ne vois pas comment un enfant heureux deviendrait soudainement violent, "méchant", et "délinquant", fortement alcoolisée. Il y a quelque chose qui ne colle pas là-dedans.

Mais surtout arrêtes de te voir et de te croire coupable de quoi que ce soit ! Alors ne va pas te punir en plus hein... je crois que tu as déjà assez souffert comme ça. Tu ne crois pas ?
Si au contraire tu apprenais à être douce avec toi ? A avoir un regard compatissant sur la souffrance terrible de cette petite fille de 13,5 ans sur qui des brutes se sont acharnés ?

Bon courage
S
89 ans 4951
Tout d'abord je voudrais dire que ta détresse me touche.

Je crois qu'il est temps pour toi de laisser sortir toutes ses choses auprès de quelqu'un qui connait les violences et abus sexuels et que tu acceptes l'idée que tu es une victime.

En effet chez beaucoup de personnes le viol existe seulement s'il y a une une contrainte avec une arme qui faisait craindre pour sa vie. Or, la réalité est toute autre. La plupart des abus et des viols se font avec des contraintes psychologiques et non physiques. La personne qui va vivre cela va croire que c'est de sa faute et ensuite va continuer à se détruire de la manière qu'elle a connu. Elle va penser tellement de mal d'elle même que cela entrainera le genre de comportement dont tu parles.

Saches tout d'abord qu'il n'est jamais trop tard pour s'en sortir. Je ne pense pas qu'il soit possible de s'en sortir sans aide (cherche des psy qui connaissent les abus sexuels). Je ne tiens pas à dévoiler trop de ma vie mais sache que j'ai longtemps cru que je n'avais aucune valeur et que j'étais une grosse m..... J'ai suivi une longue thérapie qui m'a replacé dans mon statut de victime et je suis enfin libérée des ombres du passé et crois moi cela fait du bien d'être libre et de s'aimer.

Je te souhaite vraiment de trouver en toi la force nécessaire à prendre contact avec quelqu'un qui va pouvoir t'aider sans te juger bien au contraire.

Il restera toujours des personnes qui te jugeront mais cela c'est comme pour tout, c'est des gens qui n'ont pas de véritable valeur.

:kiss:
48 ans 1896
Mille fois d'accord avec les autres: tu n'es pas coupable, tu es une victime!

C'est parfois dur de se reconnaître comme telle, parce qu'on associe le statut de victime à la faiblesse et à l'impuissance. Alors que le coupable, c'est celui qui est actif, qui décide... L'avantage de se dire coupable, c'est qu'on croit avoir eu une influence déterminante sur les évènements.

Dans ton cas, comment aurais-tu pu réussir à te défendre à 13 ans 1/2, face à quatre mecs? Même si tu avais frappé, même si tu avais été une pro des arts martiaux, tu avais très peu de chances de réussir.

Je suppose que si tu parles ici de tout ça, c'est que tu te prépares doucement à faire un travail plus profond. Je ne peux que t'y encourager. Je ne te dirais pas de foncer, mais d'aller au rythme qui te convient, avec persévérance et compréhension pour toi-même. Courage!
S
42 ans 12
Bonjour les filles !

Merci infiniment pour toutes vos réponses. Je vous réponds tard, j’en suis navrée mais comprenez que j’ai beaucoup eu à réfléchir, à ruminer…

Tout d’abord, merci pour votre gentillesse et votre compréhension.

Pour vous répondre, je n’avais jamais regardé la situation de ce point de vue là. Je n’ai jamais pensé que ça pouvait être un viol. Enfin, je veux dire que malgré l’alcool, j’étais consciente de ce qui se passait et j’étais là, je participais, enfin non j’attendais qu’ils ont fini... Et puis, il y a eu la suite, pourquoi j’ai continué à faire ces horribles choses ? C’est comme si je n’avais plus eu le choix et plus les hommes « passaient » plus j’étais mal. J’ai jamais eu envie de ça mais j’aurais pu choisir de tout arrêter, arrêter de sortir s’il le faut. Je n’arrive pas à voir la 1ère fois comme un viol, j’étais peut être simplement une fille facile ? Et puis je l’ai peut être chercher, je l’ai peut être provoqué…

Cocagne, tu penses que mes douleurs sciatique serait dû à un blocage à ce niveau ? Ce serait bizarre après tout ce temps...

J’ai maintenant une vie sexuelle très ouverte et je n’ai pas trop de problème sexuellement parlant. Pourtant j’entends souvent qu’après un viol ou un traumatisme de ce genre, la personne fait souvent un blocage ou refuse tout rapport ou n’accepte pas certaines pratiques, etc. Avec une prise de conscience, si j’en ai une, je risque de passer par là ? Je devrais tout avouer à mon copain au risque de le perdre ?

Câline, je crois savoir où a eu lieu le déclic, quand j’ai commencé à sortir, ma mère n’a jamais eu confiance en moi, quand je rentrais, je devais lui faire sentir mon halène, etc. J’avais sans arrêt des reproches et surtout des comparaisons. Ma mère voyait en moi l’image de ma cousine, 10 ans plus âgée que moi, et qui s’est drogué. Elle voyait ma vie comme quand ma cousine était plus jeune. De plus, j’avais beaucoup de mal a accepter un refus de sa part, j’étais en rébellion pour l’obtention de « ma liberté », je voulais pouvoir faire tout ce que je veux, sans rien devoir à personne, j’étais stupide, je sais, je me rendais pas compte que j’étais loin d’être une grande fille, que j’avais besoin de ma famille, de ma mère. Pourquoi j’ai voulu couper le cordon autant tôt ? Je regrette. Ai-je voulu grandir avant l’heure ? Je regrette vraiment. J’ai du mal a accepter maintenant de « grandir », enfin je suis majeure, vacciné, fait partie de la vie active depuis longtemps mais je n’arrive pas a accepter que la vie suit son cours, ma mère me dit que je suis une grande enfante encore. Pour rattraper ce que j’ai loupé ? Je sais pas si vous me comprenez ? La pire période a duré max 3 ans et sa s’est atténué par la suite mais pas complétement au vue de mes conneries regrettable. Maintenant, je crois, je l’espère en faite, que c’est fini depuis un moment mais mes vieux remord remontent quand même souvent à la surface. Il n’y a plus d’acte mais les mauvais souvenirs sont là et j’ai peur qu’ils prennent le dessus et me pousse à recommencer mes bétises de « salope ».

J’ai peur de la réalité, peur de ce que j’ai fait… Peur d’accepter d’avoir fait ça. Je n’accepte pas de l’avoir fait. C’est quand même moi qui ai tout provoqué...

Princessezelda, merci pour ton message, ton soutien, merci de me comprendre. Je ne sais pas si je trouverai la force nécessaire pour entreprendre les démarches pour trouver un bon psy qui comprendrait ma situation. J’ai honte d’en parler. Personne de mon entourage n’est au courant de toutes ces bétises que j’ai faite.

Maiadi, je n’arrive pas à me voir comme une victime, vraiment j’ai de la peine. Même si je n’aurais peut être pas eu de chance en me défendant, j’aurais pu crier, j’aurais pu aller porter plainte, mais non je n’ai rien fait.

Titepom, merci d’essayer de m’aiguiller. Je me suis déjà renseignée sur cette maladie et j’ai consulté mais malheureusement personne ne connait cette maladie et biensûr la réponse que j’ai c’est que c’est du à mon surpoid, le frottement, la transpiration, l’épilation…
58 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
shadowRitter a écrit:
Bonjour les filles !

Merci infiniment pour toutes vos réponses. Je vous réponds tard, j’en suis navrée mais comprenez que j’ai beaucoup eu à réfléchir, à ruminer…

Tout d’abord, merci pour votre gentillesse et votre compréhension.

Pour vous répondre, je n’avais jamais regardé la situation de ce point de vue là. Je n’ai jamais pensé que ça pouvait être un viol. Enfin, je veux dire que malgré l’alcool, j’étais consciente de ce qui se passait et j’étais là, je participais, enfin non j’attendais qu’ils ont fini... Et puis, il y a eu la suite, pourquoi j’ai continué à faire ces horribles choses ? C’est comme si je n’avais plus eu le choix et plus les hommes « passaient » plus j’étais mal. J’ai jamais eu envie de ça mais j’aurais pu choisir de tout arrêter, arrêter de sortir s’il le faut. Je n’arrive pas à voir la 1ère fois comme un viol, j’étais peut être simplement une fille facile ? Et puis je l’ai peut être chercher, je l’ai peut être provoqué…


tu avais 13 an et demi tu as dis, regarde combien de pédophile accuse des petits garçons ou des petites filles de les avoir séduits, c'est l'excuse des agresseurs, c'est pas moi c'est elle/lui, elle/il m'a dragué
mais tu le dis plus loin tu étais une petite fille en train de devenir femme et qui a eu le malheur de vouloir grandir trop vite mais dans ta tête, tu étais encore une petite fille
shadowRitter a écrit:

Cocagne, tu penses que mes douleurs sciatique serait dû à un blocage à ce niveau ? Ce serait bizarre après tout ce temps...


oui et non, tu as refoulé tout ça si longtemps que le poids te fasse somatiser quelque part ce n'est pas étonnant... mais en fait je pensais plus à tes problèmes d'abcès et à leur localisation, comme si tu voulais te punir physiquement de ce que tu te crois coupable d'avoir fait... mais c'est à toi de voir si ça te parle
shadowRitter a écrit:

J’ai maintenant une vie sexuelle très ouverte et je n’ai pas trop de problème sexuellement parlant. Pourtant j’entends souvent qu’après un viol ou un traumatisme de ce genre, la personne fait souvent un blocage ou refuse tout rapport ou n’accepte pas certaines pratiques, etc. Avec une prise de conscience, si j’en ai une, je risque de passer par là ? Je devrais tout avouer à mon copain au risque de le perdre ?


n'écoute pas les statistiques, ce n'est pas parce que tu n'es pas devenu frigide que tu n'as pas été victime de viol
tu as été victime d'un viol collectif alors que tu étais très jeune c'est ce que je lis que tu écris moi
quand à ton copain je pense d'abord qu'il faut que tu te places en victime dans ta tête avant de même envisager de lui en parler, et ce n'est pas obligatoire non plus mais je te souhaite de trouver de l'aide psychologique à un moment de ton chemin, je pense que ça te fera du bien

shadowRitter a écrit:

Câline, je crois savoir où a eu lieu le déclic, quand j’ai commencé à sortir, ma mère n’a jamais eu confiance en moi, quand je rentrais, je devais lui faire sentir mon halène, etc. J’avais sans arrêt des reproches et surtout des comparaisons. Ma mère voyait en moi l’image de ma cousine, 10 ans plus âgée que moi, et qui s’est drogué. Elle voyait ma vie comme quand ma cousine était plus jeune. De plus, j’avais beaucoup de mal a accepter un refus de sa part, j’étais en rébellion pour l’obtention de « ma liberté », je voulais pouvoir faire tout ce que je veux, sans rien devoir à personne, j’étais stupide, je sais, je me rendais pas compte que j’étais loin d’être une grande fille, que j’avais besoin de ma famille, de ma mère. Pourquoi j’ai voulu couper le cordon autant tôt ? Je regrette. Ai-je voulu grandir avant l’heure ? Je regrette vraiment. J’ai du mal a accepter maintenant de « grandir », enfin je suis majeure, vacciné, fait partie de la vie active depuis longtemps mais je n’arrive pas a accepter que la vie suit son cours, ma mère me dit que je suis une grande enfante encore. Pour rattraper ce que j’ai loupé ? Je sais pas si vous me comprenez ? La pire période a duré max 3 ans et sa s’est atténué par la suite mais pas complétement au vue de mes conneries regrettable. Maintenant, je crois, je l’espère en faite, que c’est fini depuis un moment mais mes vieux remord remontent quand même souvent à la surface. Il n’y a plus d’acte mais les mauvais souvenirs sont là et j’ai peur qu’ils prennent le dessus et me pousse à recommencer mes bétises de « salope ».

J’ai peur de la réalité, peur de ce que j’ai fait… Peur d’accepter d’avoir fait ça. Je n’accepte pas de l’avoir fait. C’est quand même moi qui ai tout provoqué...

Princessezelda, merci pour ton message, ton soutien, merci de me comprendre. Je ne sais pas si je trouverai la force nécessaire pour entreprendre les démarches pour trouver un bon psy qui comprendrait ma situation. J’ai honte d’en parler. Personne de mon entourage n’est au courant de toutes ces bétises que j’ai faite.

Maiadi, je n’arrive pas à me voir comme une victime, vraiment j’ai de la peine. Même si je n’aurais peut être pas eu de chance en me défendant, j’aurais pu crier, j’aurais pu aller porter plainte, mais non je n’ai rien fait.

Titepom, merci d’essayer de m’aiguiller. Je me suis déjà renseignée sur cette maladie et j’ai consulté mais malheureusement personne ne connait cette maladie et biensûr la réponse que j’ai c’est que c’est du à mon surpoid, le frottement, la transpiration, l’épilation…


tu accepteras bien mieux ton passé si tu comprends que tu as été victime en premier et que tout le reste de ton comportement découle de ta difficulté à surmonter ce viol qui a démarré ta vie sexuelle
et puis ça ne fait pas de mal non plus d'être un peu enfant parfois ne t'inquiètes pas si tu en as besoin c'est bon signe, tu vas retrouver la petite fille en toi et lui rendre le bonheur qu'elle a perdu trop tot :kiss:
S
42 ans 12
Bonjour !

Je réfléchis beaucoup à ma situation ces temps… C’est compliqué. Je n’arrive pas à me placer en victime. Même si je me force j’ai l’impression que je prends ça juste comme excuse et je culpabilise encore plus. J’ai pas réussi à téléphoner à un psy, j’ai peur et honte d’en parler et je sais qu’arrivé devant lui je dirai rien ou alors je traiterais un autre problème car j’en ai à la pelle. J’ai peur aussi que les gens sache ce que je ressens vraiment car vu de l’extérieur j’ai l’air d’être bien, sans problème.

Cocagne, avec du recul je me rends compte que tu as peut être raison. Je me suis puni pour tout ce que j’ai fait, tout le mal que j’ai fait. J’ai honte. Ces vilaines traces là où il faut pas, je paye pour toutes les bêtises que j’ai faite.

J’ai vraiment du mal car ça a été tout un engrenage depuis la première fâcheuse fois. J’avais pris 20 kg à cette période, je me demande si la situation dans laquelle j’étais n’a pas été pour quelque chose. J’ai évidemment jamais pu en parler à quelqu’un. C’est peut être nul mais toute les bêtises que j’ai faite me font souffrir lorsque j’y repense et j’y repense régulièrement, en fait à chaque fois que quelque chose me rappelle mon passé.

Aussi mon copain, j’ai l’impression de le trahir, d’avoir fondé notre relation sur un malheureux mensonge car à la base ce n’était qu’un FF et étant tombé amoureuse de lui j’ai toujours insisté pour le revoir, je serais très certainement plus avec si je l’avais pas fait, encore un truc, j’avais vraiment peur qu’il me laisse tombé alors je lui ai menti en disant que j’étais enceinte et que j’allais avorter. J’ai honte de moi, c’est honteux de faire des trucs comme ça, je déteste le mensonge et j’ai menti moi-même (à l’heure actuelle je peux pas me permettre un petit mensonge de rien sans être bourré de remord), rien que d’en parler j’ai envie de me punir encore plus et déjà rien que pour ça il mérite mieux que moi. Je m’en veux de lui avoir « volé » sa vie. J’étais stupide, je pensais juste que comme ça je pourrais le garder. Je suis nulle et pitoyable en disant ça. Et puis j’ai l’impression que je le rends pas à 100% heureux comme il le mériterait. J’apporte rien de neuf. J’ai jamais d’idée quant à quoi faire. Je propose rien ou alors que des trucs nuls. Je suis qu’une égoïste de merde et je mérite pas le bonheur, je mérite rien de bon. En le regardant des fois, j’ai l’impression qu’il se fait chier, sans moi il pourrait faire beaucoup plus. Il voit plus ses potes à cause moi aussi. J’ai peur de tout lui gâché. Il mérite que du bon, je l’aime, il mérite tout le meilleurs du monde, il mérite d’avoir une vrai femme et non pas moi. Seulement je suis trop égoïste pour le quitter et je l’aime vraiment trop, ma vie c’est lui et pas un autre, et aussi si je casse avec lui, … je serais perdue, je ferais quoi ? J’aurais plus personne et j’aurais pas envie d’un autre homme. Comment imaginer me mettre nue avec mes cicatrices et abcès vers l’entre-jambe, mon ventre qui devient presque tablier... (il y a 2 ou 3 ans, mon gygy m’avais demandé si j’ai subi un opération à cause du pli sous le ventre…)

De plus, je n’ai plus vraiment d’ami, je vois de temps en temps « ma meilleures amies » qui est la seule d’ailleurs et généralement on reste chez moi, on fait rien. Je la vois aussi de moins en moins, j’ai plus rien à lui dire, je sais pas quoi lui dire, de quoi parler donc pourquoi lui faire perdre son temps avec moi ?
J’ai pas trop de conversation généralement, je suivrai une conversation normalement mais j’arrive pas à lancer un thème autre que « il faisait froid aujourd’hui » ou « oh je suis un peu crever »… Quoi que des fois (souvent en faite) mon copain me dit quelques choses et je réponds pas car je sais pas quoi dire, comment réagir, etc. J’ai honte. Je sais pas quoi dire, je suis ennuyeuse comme tout. Et je fais rien de ma vie, je sors rarement de chez moi autre que pour aller au travail (j’ai un cdi, heureusement car bien que je touche le fond, sans cdi je creuserais encore plus) ou aller en comms. Je m’achete pas de fringue, ma mère m’achète de temps en temps un pull ou un jeans mais je prends plus plaisir à aller faire les magasins sauf du style fnac, là je m’achèterai des dvd.

J’ai honte, trop honte et je suis sure que j’ai pas tout dit encore… Je suis vraiment désolée pour tout.
B I U