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Gros baby blues...

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C'est justement la dépression qui me fait peur...

J'essaie absolument de me dire que c'est la vie et que tout va bien, que tout le monde s'en sort, et des fois  
dans des situations bien plus embètante que la mienne...

Mais y'a tjrs une sorte de vague qui me repousse à chaque fois. Au fond je sais que tout va bien, par moment j'arrive à souffler, à me poser, tranquille. Et puis bam, ça fait vraiment comme une poussée, ça me donne mal au ventre, envie de vomir, des tremblements dans les mains, et l'envie de me foutre dans un trou.

Je sais pas si on peut vraiment parler de culpabilité... Je ne culpabilise pas forcément, c'est juste que j'ai envie d'être avec ma fille d'un coté, j'arrive pas à m'en détacher, et du coup quand physiquement c'est plus possible je craque.
Pour le moment j'ai vraiment pas l'envie de bouger sans mon mari et sans elle. J'y prendrai aucun plaisir, au contraire, je serais obnubilée par eux. Le papa s'en occupe déjà beaucoup, il est trés père poule, contrairement à moi qui ai du mal à extérioriser tt ça.

Je sais que j'ai un problème, j'en parle avec tt le monde, avec ma soeur qui a 4 enfants, avec ma mère, avec mon mari. Ils essaient de m'aider mais j'ai l'impression que rien ni personne ne peut me raisonner quand je suis dans cet état là.
En général je commence à me détendre vers 18h, je ne sais pas pk... Comme si la fin de journée me tranquilisait, car je sais qu'il n'y a plus rien à faire.

Faut dire que ma vie d'avant ne m'aide pas. On avait pas d'habitudes, pas de routine, moi j'étais en auto entreprise de photo donc pas d'horaires, mon mari au chomage avec de bonnes indemnisations et en bilan de compétences, donc on faisait ce qu'on voulait, quand on voulait.
On se levait à 12h, se couchait à 3h, on partait en vadrouille comme ça sur un coup de téte.

Maintenant c'est plus possible, enfin dans la pratique c'est quand même vachement plus compliqué.
Et puis là c'est la 2ème semaine, donc du coup on sort pas énormément, on a pas de but, on peut pas aller faire les courses ensemble car la petite est encore trop jeune, donc c'est stressant.
Je me lève le matin en me disant que ça va encore être une journée sans objectifs, sans sorties, sans buts.

Mais d'un autre coté j'ai conscience que c'est aussi moi qui ne me fixe pas de buts, j'y arrive pas.

Et puis physiquement ça s'en ressent de plus en plus... Je suis à - 8 kilos par rapport à mon poids d'avt grossesse, et j'ai l'impression que ça déscend encore. je vais pas me plaindre, mais bon, j'arrive plus à manger, j'ai pas d'appétit, je mange pr faire plaisir à mon mari et pr ma fille, mais sans envies, alors que j'étais super gourmande avt ma grossesse.

Je suis sous antibio pr une infection vaginale, ça me donne des nausées, je suis pas bien, j'ai la diarrhée. J'ai pas la forme, donc ça aide pas à se bouger et à se motiver.

Là cet aprém on va chez le doc pr sa première visite. Je vais lui en parler mais le problème c'est qu'il est extrémement mou comme doc, il est anti médoc, d'un coté c'est cool mais bon, il va encore me donner de l'euphytose, c'est pas ça qui va m'aider...

Je vais prendre rdv avec une psy que j'ai vu à la mater aussi, même si j'ai pas envie d'y aller...
J'ai pas envie de sortir, j'ai envie de me coucher avec ma fille et de dormir.

J'aimerais bien réussir à retrouver mon entrain d'avt. Le pire c'est quand ds notre couple j'ai tjrs été limite la plus optimiste, la plus confiante. J'ai tjrs voulu des enfants, quand j'étais enceinte je savais que je ferais un baby blues, ou même une dépression, je me connais, mais je pensais pas me poser autant de questions idiotes...
Je savais que je devrais dire aurevoir à une certaine partie de ma vie, mais j'arrivais à voir ts les bons cotés. Et puis c'est la vie, c'est beau, mais là y'a rien à faire je suis enfermée ds cet état d'esprit débile. C'est comme si j'avais des oeillères à tt ce qui est cool dans le fait d'avoir un bébé.

J'ai tjrs été consciente des difficultés, le fait de plus dormir la nuit, d'être réveillée le matin, les maladies, l'école, les chagrins. Je sais que je peux gérer tt ça. Mais pr le moment j'suis bloquée, j'ai l'impression que c'est insurmontable, que je vais sacrifier ma vie, alors que c'est pr ma fille, c'est pas grave tt ça.

Tt ce qui me faisait envie avt, la prendre en photo, faire son album, faire les faire parts, l'habiller (J'ai acheté pleins de tenues...), ben là je m'en fiche royalement... J'ai même pas pris une photo depuis la mater, je les ai même pas retouchées et j'ai même peur de les regarder...
47 ans Lille 7000
Ohlala, ma belle, t'es en train de t'enfoncer ds la dépression...
Les cachets, c'est pas ce qui va t'aider à aller mieux... voir la psy de la mater, oui, même si t'a pas envie d'y aller... c'est pr toi que tu dois le faire mais aussi pr ta fille et ton mari...
Pas pouvoir partir sur un coup de tête? avec un bébé? pas pouvoir faire les courses?
Une écharpe de portage ou un porte-bébé ( plus une écharpe pr partir balader) et la petite sera très bien contre son papa ou sa maman et ne demandera pas mieux...
Si tu donnes le sein, tu peux lui donner en balade, et sinon, de quoi faire un bib et hop...
Quant à aller faire les courses avec bébé, même chose ( écharpe ou porte-bébé), y'a des gens qui ont pas le choix...Alors pourquoi pas le faire, elle est pas en sucre ta fille...
Y'a qu'aller en boite et au ciné qui est pas possible avec un bébé, sinon, tu peux faire pleins de choses avec bébé tout contre toi... ou ds sa poussette... du moment qu'elle a a mangé et un endroit pr dormi, tout va bien pr elle... en plus, tu peux profiter avant la saison froide...
Je crois qu'effectivement tu es tellement ds ton tripp "je peux plus faire ce que je veux" que tu vois pas que tu peux faire pleins de choses...
Courage ma belle et parles-en à un pro...
45 ans lyon 1868
je plussoie dame, une écharpe ou un porte bb et hop, en plus comme tu allaites, t'as quoi ... a mettre une couche et deux lingettes dans ton sac a main et c'est tout.

Faire les courses, les ballades, ils fait un temps idéal en plus.

Et oui pour un RDV avec le psy de la mater, tu en as besoin.
42 ans 4907
DameAliénor a écrit:
Ohlala, ma belle, t'es en train de t'enfoncer ds la dépression...
Les cachets, c'est pas ce qui va t'aider à aller mieux... voir la psy de la mater, oui, même si t'a pas envie d'y aller... c'est pr toi que tu dois le faire mais aussi pr ta fille et ton mari...
Pas pouvoir partir sur un coup de tête? avec un bébé? pas pouvoir faire les courses?
Une écharpe de portage ou un porte-bébé ( plus une écharpe pr partir balader) et la petite sera très bien contre son papa ou sa maman et ne demandera pas mieux...
Si tu donnes le sein, tu peux lui donner en balade, et sinon, de quoi faire un bib et hop...
Quant à aller faire les courses avec bébé, même chose ( écharpe ou porte-bébé), y'a des gens qui ont pas le choix...Alors pourquoi pas le faire, elle est pas en sucre ta fille...
Y'a qu'aller en boite et au ciné qui est pas possible avec un bébé, sinon, tu peux faire pleins de choses avec bébé tout contre toi... ou ds sa poussette... du moment qu'elle a a mangé et un endroit pr dormi, tout va bien pr elle... en plus, tu peux profiter avant la saison froide...
Je crois qu'effectivement tu es tellement ds ton tripp "je peux plus faire ce que je veux" que tu vois pas que tu peux faire pleins de choses...
Courage ma belle et parles-en à un pro...


D'Accord avec DameAliénor, ce n'est pas un babyblues ça, c'est un début de dépression post-partum.

Puis pour les courses et les sorties, ta fille n'est pas trop petite. On est allé faire les courses avec Timy il avait 4 jours, à 3 jours on était à l'église et plein de gens l'on pris. Tant qu'elle a à mangé, une couche propre et un endroit où elle peut dormir, fonce et sort. Promenade, courses, musés, parc, etc.

Aller au parc est une très bonne façon de voir d'autres mamans et de te faires de nouvelles copines qui vivent la même chose que toi.

J'ai une amie qui est photographe aussi et elle a amenée sa fille avec elle pour faire de la photo quand elle était toute petite.

Mais surtout va voir un professionnel avant de t'enfoncer dans la dépression.
3431
+1 avec les filles.
Il faut absolument que tu consultes pour ta dépression afin de te faire aider.
Sinon profites des beaux jours et du soleil pour sortir un peu, te ballader ou simplement te détendre dans un parc.
Le soleil ça aide beaucoup pour combattre la dépression et faire remonter le moral.
Même si tu n'en ressens pas le courage, il faut essayer de te forcer à sortir, rencontrer des gens, discuter, etc...

Bon courage.
43 ans mantes la ville(78) 4522
ne le prends pas mal mais il faut que tu arrêtes de te trouver des raisons de ne rien faire un bb c 'est pas obstacle à vivre , c 'est juste plus de gestion mais rien est impossible tout se prepare une poussette , une écharpe , lingettes et couches et avnt la promenade , pour info faustine est allée au auchan elle avait 5 jours , de plus une deprime ca se soigne en allant voir un medecin adéquate , pas un généraliste .
39 ans 1341
J'étais comme toi quand ca n'allait pas apres la naissance j'avais l'impression de plus pouvoir rien faire et c'est justement quand je me suis rendu compte qu'on pouvait tjs sortir que la le déclic a commencé a se faire....

Tu sais c'est normal aussi de te sentir comme ca ta vie a completement changé moi aussi je bossais pas du coup aucun rythme ni aucune contrainte et la changement total c'est super bouleversant mais petit a petit tu prendras tes marques!

Il faut vraiment que t'ailles voir un specialiste ca t'aidera bcp je pense meme si tu t'en rendras pas forcement compte sur le coup.
1547
Merci les fille !

Je sais pas si c'est vraiment une dépression post partum... Je veux pas me voiler la face c'est pas ça, c'est juste que je me connais, j'ai tjrs été comme ça, c'est vraiment pas lié à la petite en fait.

C'est compliqué à résumer comme ça en 5min, mais j'ai tjrs eu un énorme problème face aux changements, au temps qui passe, au fait de vieillir...
Je ne supporte pas de travailler, pas parce que je suis fainéante ou incompétente, c'est juste que ça m'étouffe, ça me bousille, je me sens enfermée, oppressée. Je tiens à peine 15 jours d'habitude, sauf pr la photo, mais là c différent, pas d'horaires, pas de routine donc ça va, ça roule.
ca s'est tjrs "solutionné" justement parce que je pouvais démissionner et baisser les bras. Je m'en veux tjrs terriblement aprés mais c'est comme une drogue, impossible de ne pas lacher, tt en me disant que ça ira mieux aprés, ce qui n'est pas vrai.
J'ai fait le même truc quand j'ai rencontré mon mari, je l'ai repoussé, je voulais le larguer uniquement parce que j'avais peur des changements qu'il allait impliquer.
Heureusement il a tenu bon, ça a été difficile pr moi l'histoire de quelques temps et maintenant c'est le bonheur, je ne regrette rien, au contraire !

Mon père est décédé brutalement quand j'avais 15 ans, je sais pas si c'est du à ça, mes parents m'ont eu trés tard, je suis devenue trés fusionnelle avec ma mère, j'ai eu énormément de mal à couper le cordon, et elle aussi.
Avoir un enfant moi-même implique de la faire vieillir. Ca change pas mal de choses. D'un coté je pense que j'ai peur d'avancer, car avancer ça implique qu'elle partira un jour.

J'en ai beaucoup parlé avec la psy, car il y a pleins d'autres choses à coté de ça, et la psy m'a dit que je gérais déjà trés bien, que j'étais lucide et qu'il n'y a pas de raisons que ça ne rentre pas dans l'ordre une fois le changement accepté.

Je compte sur ma ptite poule justement pr m'aider à changer, et à comprendre que le changement est nécessaire et bénéfique. Je ne peux pas rester en suspend dans le temps, je ne peux pas rester la "petite dernière" éternellement, c'est pas ça qui fera vivre ma famille plus longtemps.

Je sais pas comment expliquer mais le blues se pointe que le matin, ou plutot le midi (Les nuits sont dures parfois lol), quand je me lève. Il dure jusque 15h et aprés ça va mieux, je recommence à vivre, à souffler un peu. Le soir c'est nickel heureusement.
J'ai même l'impression que les plages de blues s'écourtent un peu, je m'y accroche.

Ma mère me fait bouger, mon mari aussi, et c'est vrai qu'au final ça fait du bien de voir du monde. Demain je tente ma première sortie tte seule, pr faire les courses. Et on va aller se promener avec le landau.

Mon mari recommence une licence pro le 16, j'espère que ça ne recommencera pas à ce moment là...
V
46 ans 989
Perso, je n'attendrai pas le 16...et consulterai. Il vaut mieux se faire aider des le depart meme si ce n'est que pour pour parler que d'attendre et de passer à coté de tas de chose.

Et puis , mince, une grossesse, ca manipule toutes nos hormones...il n'y a pas de honte d'avoir peur et de ne se sentir par bien...
Elisabeth Badinter a dit une jour que l'instint maternel n'etait pas inné. On les aime nos bébés mais ils sont pas nés avec un mode d'emploi fourni et nous nous n'avons pas d'avance un diplome de super maman ! Alors il n'y a aucune honte à avoir peur et avoir le droit d'en parler !
4467
je suis très touchée par cette conversation et j'aimerai avoir de tes nouvelles Mme Prout-prout :)

est-ce que tu te sens mieux? tu as pu sortir un peu prendre l'air? voir un psy?
H
40 ans PARIS 66
COUCOU

si tu savais comment je me reconnais dans tes propos , rayan est né le 29 août et depuis je n'arréte pas de déprimé , contrairemen à toi moi mon mari ne m'aide pas du tout, et fait tou pour me contrarier avec ces conseils pour s'occuper de bébé ,
moi j'en est mare avec un mari qui ne travail pas et un bébé à charge

j'éssaye de positiver mais comme toi je déprime grave pour cet avenir qui m'attend

Bon courage à toi
1547
Justement j'allais venir donner des nouvelles.
Ca aide pas mal de tenir un "journal" de bord comme ça, aprés quand tu te relis et que tu vois un peu d'évolution ça fait du bien.

Il y a eu du changement depuis la semaine dernière, c'est sans comparaison. C'est pas encore la joie totale coté humeur mais ça va mieux.
Je veux pas me voiler la face, le problème est tjrs là, mais j'arrive bcp mieux à gérer le quotidien et j'arrive mieux à cerner mes problèmes.

Déjà je pense pas que ce soit vraiment une dépression post partum habituelle. L'arrivée de ma ptite crotte a été un déclencheur, mais j'aurais vécu la même chose si j'avais trouvé un boulot ou si j'avais une autre sorte de "contrainte".
J'ai déjà eu les mêmes épisodes d'angoisse et de stress face à d'autres situations. La seule différence c'est qu'avt je pouvais baisser les bras et abandonner, là c'est impossible.

Tout ça j'en étais consciente avt d'accoucher, je savais que ça serait comme ça, j'avais même dit à mon mari de s'y préparer que ça allait pas être facile.
Mais j'étais loin de penser que ça serait aussi fort et aussi incontrolable.

Le fait de savoir que je ne peux pas m'enfuir ou rejetter la faute sur quelqu'un d'autres ajoutent à ce stress.
C'est un mauvais cap à passer, une sale période mais j'espère qu'aprés ça ira mieux.

Je savais que faire un bébé impliquait pas mal de contraintes, j'ai tjrs été lucide, je m'attendais même à bien pire coté pleurs etc.
J'avais juste pas prévu que cette déprime, ce stress serait irationnel et sans raisons valables, je pensais pvoir me raisonner tte seule, me rebooster. J'ai tjrs été adepte du bon coup de pied au cul, mais là ça ne fonctionne pas, c'est comme si j'étais bloquée, y'a un gros bug qui me renvoit tjrs en arrière.

Je pleure bcp moins, je pense que ces épisodes de larmes étaient bien dus à un baby blues.
Là c'est plus une angoisse, un mal-être, une sensation d'étouffer. Comme quand on a des crises de spasmophilie (D'ailleurs faut que je creuse de ce coté là).

Et bizarrement ça se réduit au coucher. Plus la journée passe moins je stresse, alors que logiquement ça devrait être l'inverse, avec l'angoisse de la nuit blanche à passer etc...
Le pire c'est quand je me lève. Là c'est pénible, car j'ai envie de rien, juste me planquer, fuir, renier la réalité.

Et puis je pense que le souci c'est que je ne m'accepte pas comme je suis. J'ai tjrs été comme ça, même avt, mais là je culpabilise car je suis maman.
Le soir, au coucher, je me fixe pleins d'objectifs pr le lendemain, faire les lessives, passer l'aspiro, faire la vaisselle, ranger... Ca me donne du pep's, je suis contente de me reprendre en mains.
Le problème c'est que le lendemain je suis tjrs la même, avec mon défaut premier, la faignasserie. Je le reconnais je suis pas trés portée ménage et taches ménagères.
Quand ça me prend je suis capable de faire l'appart' de fond en combles, mais faut que ça me prenne.
Là comme je fous rien de ma journée à part glander ça me stresse, je culpabilise, mais d'un autre coté j'ai vraiment pas envie de bouger...

C'était déjà comme ça avt mais là comme je suis devenue maman je me fous la pression encore plus, alors que les mères bordéliques ça existe et c'est sùrement pas les mères les moins aimantes.

Et puis c'est le stress de pas savoir quoi faire de la journée mais d'un autre coté de savoir que j'aurais le courage pour rien. Le soir je suis tjrs pleine de bonnes intentions (D'ailleurs tt le ménage je le fais à partir de 18h... Tu m'étonnes que ma fille soit décalée, j'ai tjrs été plus active le soir !), mais le lendemain matin, jusque 17h, c'est la glande. Je suis pas motivée, mais ça date pas d'hier, là c'est juste que c'est amplifié car je me dis que c'est pas le rôle d'une mère.

Donc voilà... Coté allaitement ça va mieux, même si la ptite puce téte plus en ce moment.
C'est un amour, elle dort presque toute la journée, d'ailleurs j'en suis inquiète lol, je m'étais tellement préparée à un bébé pleureur !
Je suis bien quand je l'ai dans les bras, là dessus je dis merci à l'allaitement. Je culpabilise tjrs de la remettre ds son transat quand elle s'endort, mais je suppose que ttes les mères le font.

Hier j'ai fait ma première sortie en solo, je suis allée faire les courses avec ma mère pdt 2h.
Ca m'a pas fait plus de bien que ça, parce que mon problème majeur n'est pas là. Pr moi c'était juste comme d'hab'.
Ca renforce plus mon stress qu'autre chose parce que je me rends compte que c'est tt une logistique à préparer, même quand je pars seule. Il faut attendre la tétée, et ne pas trainer, être tjrs ds les parages quelquefois qu'il y aurait une grosse faim à l'horizon.
J'attends plus avec impatience le moment où on pourra aller faire les courses tranquille à trois.

J'ai appelé la psy tte la semaine dernière, et encore hier et aujourd'hui, elle est tjrs sur répondeur, impossible de la joindre, et elle ne m'a tjrs pas recontactée. On a vraiment le temps de péter un câble !

Voilà voilà, en tt cas merci pr votre soutien !!!!
1547
Hello Halfou

Ne t'inquiète pas, ça va peut-être aller un peu mieux quand tu auras pris tes marques... Je dis pas que ça sera le bonheur total mais comme moi tu arriveras peut-être à souffler de temps en temps.

Si tu veux qu'on en parle en mp pas de problèmes au contraire, on s'en sortira plus facilement à deux que tte seule !

Mon mari ne travaille pas non plus, il a négocié un licenciement à l'amiable avt l'accouchement et là il va reprendre des études, une licence pro de formateur.

Moi c'est plutot l'inverse justement, il m'aide énormément, je peux compter sur lui et il me comprend parfaitement, il sait comment je suis.
A l'époque où je l'ai connu j'ai même vécu un "boyfriend -blues" lol, pdt un temps je le repoussais, je voulais plus le voir tellement j'avais peur de ce que ce changement allait impliquer. Et puis comme tout ça finit par passer et maintenant c'est que du bonheur, c'est à ça que je m'accroche.

Je ne sais pas si ça peut t'aider mais moi en ce moment je suis à fond en recherche de témoignages. Savoir qu'on est pas tte seule à avoir vécu ça, pvoir comparer et réfléchir ça permet d'avancer et de faire le point.
J'ai énormément besoin d'être rassuré aussi, sur mes capacités, sur la santé de bébé.
Et j'ai tendance à bcp préter attention aux mamans quand je sors ou même quand je regarde la télé.
Surtt pr me persuader qu'avoir un enfant c'est vraiment la plus belle chose au monde, et qu'avt cette déprime je pensais aussi la même chose et que ça finira par revenir.
Et aussi pr voir que tt le monde s'en sort, même ceux qui partent avec un plus mauvais capital que moi.
Et puis voir aussi que même avec des enfants la vie de couple n'est pas finie, qu'au contraire, ça l'embellit, ce que j'ai encore du mal à réaliser.

Je pense qu'il faut effectivement être super bien entourée et ne surtt pas en faire un tabou.
Quand j'étais mal ds ma peau par rapport à mon poids j'en faisais un secret, je faisais comme si j'étais mince et c t ridicule.
Depuis que j'en parle ouvertement, que je dis mon poids, que je le revendique, ça va bcp mieux. Je pense que c'est pareil pour ça, faut pas hésiter à dire les choses clairement, même si ça fait mal, même si les gens ne comprennent pas.
Il y aura tjrs des gens pr te comprendre. Et ceux qui ne te comprennent pas ne sont pas parfaits, ils sont peut-être passés par là aussi mais se gardent bien de le dire !

On est pas nulles même si on en a parfois l'impression, c'est juste qu'il faut un gros temps d'adaptation, et ça il faut l'accepter.
Moi j'ai tjrs voulu être compétente du premier coup, j'accepte pas d'être novice, je voudrais tt de suite être au top. C'est aussi pr ça que je galère, que ce soit là ou pr un travail.
Je me mets une pression incroyable tte seule, et quand ma réalité ne colle pas à ce que je veux, je déprime. Pourtant je sais que j'ai un fond faignasse, que je suis une glandeuse hors pair, que je suis pas minutieuse ou organisée, mais j'accepte pas d'être incompétente. Faut tjrs que je sois la meilleure, sinon au moins pas la pire.
Et là c'était le sentiment que j'avais parce que mon mari lui a tt de suite eu le truc avec la petite.

Comme je le sentais meilleur que moi, alors que c'est débil, on est pas ds une compét', bah ça me faisait déprimer encore plus, j'avais l'impression d'être une mauvaise mère.
Là aujourd'hui il a été malade avec une grosse gastro, j'ai du gérer la petite seule et ça s'est pas mal passé, au contraire. Bon je continue à stresser pr tt, si elle dort, si elle dort pas, si elle téte longtemps ou pas assez longteps, mais ça c'est normal, je m'inquiète pas !

Est ce que tu as essayé de dialoguer avec ton copain, de lui exposer clairement le truc, tes ressentis ?
4467
je suis attentive à tes mails car je m'y retrouve pas mal. Surtout quand tu dis que cette déprime/dépression/coup de blues, aurait pu être provoquée par un déménagement ou un changement de boulot.

quand j'ai arrêté mes études, j'ai fait un stage de fin d'étude, puis mon 1er boulot dans la foulée. Ca allait (même si je m'y ennuyais mais au moins j'avais pas trop la boule au ventre).

ensuite j'ia connu 6 mois de chomage. Non pas que je me plaisais à ne rien faire, j'ai écrit des centaines de lettres, et pourtant, quand mon ancien maitre de stage m'a proposé un boulot, j'y suis allée, tout le monde était content pour moi, et moi j'ai passé 2 jours à aller me cacher dans les toilettes pour pleurer. C'était incontrôlable je n'avais aucun pouvoir sur mon corps et mes réactions à ce moment là. j'ai démissionné au bout de 3 jours.

j'ai retrouvé un boulot rapidement, et vlan, rebelotte, alors que j'avais vu mon médecin qui m'avait donné des anxiolitique (j'avais perdu mon père 1 an avant et on pensait que ça venait de là, le contre coup du choc). J'ai tenu 2 jours.

Et puis j'ai reretrouvé un boulot, sans doute les médicaments m'ont aidée, j'ai tenu le coup, même si ça a été dur, je dormais dans le lit de ma soeur, je ne supportais pas d'être seule même 2 min, surtout que c'était l'hiver etc... j'ai finis mon contrat :)

et j'ai recherché un autre boulot, à 600 km de chez moi, parce que mon chéri vivait là-bas. évidemment des choses avaient changé, j'avais de nouveaux amis (à peu près perdus aujourd'hui mais bon...), un chéri, et des projets.

mais voila j'ai trouvé, j'avais un appart, je me lancais dans la nouvelle vie (et nouvelle ville énorme en plus ), la premiere semaine j'ai passé mon temps à pleurer à la maison, et à serrer la gorge au boulot, et peu à peu (alors que je ne prenais plus de médicaments) c'est passé, la routine est arrivée, je me sentais beaucoup + à l'aise, et depuis je n'ai pas eu ces épisodes de déprime (par rapport à ce boulot en tous les cas).

enfin tout ça pour dire que le changement oui ça provoque des réactions qu'on ne contrôle pas au début mais peu à peu, on se détend, on s'habitue, et un bébé qui arrive c'est un gros chamboulement. Tout va revenir dans l'ordre dans quelques temps, prends ton temps, tu en as besoin. et oui fais toi aider:)
1547
Merci at, ça me fait plaisir de voir que je ne suis pas seule à avoir des problèmes avec les changements !

Bah c'est ce que je me dis aussi, que ça finira par passer, mais je dis ça parce qu'il est 19h... Quand je suis en plein boum à midi je déprime tellement que rien ne me raisonne.

Là j'ai encore eu deux gros épisodes de dépression, l'un en pleine nuit avt hier, car la petite ne voulait pas se rendormir, j'étais crevée, et le papa ne pouvait pas m'aider car il était malade. J'avais du m'en occuper tte la journée tte seule, tte la nuit aussi, ça m'a rendu chèvre, alors que j'ai tjrs su que ça serait comme ça !
Et puis de me dire qu'à partir du 16 ça serait comme ça ts les jours, sauf le soir quand mon mari rentrera...
Ca m'a foutu un de ces cafards.

J'ai énormément de mal à me dire qu'il faut que je vive en décalage. J'ai encore énormément besoin d'être moi-même réconfortée ou maternée. J'ai besoin de conseils, je n'arrive pas encore à prendre les décisions par moi-même.

Et là cette nuit ça a été pareil... Elle n'a dormi que de 22h30 à 2h, mais moi impossible de dormir, quand on fait rien de sa journée et qu'on se repose en prévision bah voilà...
Elle s'est rendormi péniblement vers 10h du mat'. C'est long et stressant. Elle téte non stop, elle prend mon sein pr une tétine, quand elle n'y est pas elle est grognon ou elle pleure.

Dans la journée ça va nickel par contre, c'est un ange.

Là on a fait notre première vraie sortie avec la poussette, on est allé chercher le porte bébé et un tapis d'éveil chez Aubert.
Ca va ca s'est mieux passé que prévu, pourtant on est parti en plein milieu entre deux tétée, elle a tenu 4h sans lait et sans trop rien dire. ca me réconforte un peu dans le sens ou je me dis que je pourrais à peu prés bouger quand je serais seule.

Je suis décidée à m'en sortir, même si le midi je n'ai envie de rien, je pleure, j'ai moins envie d'être à son écoute. Heureusement ça passe vers 15h, quand je l'ai ds les bras et que je m'en occupe. Le tout c'est de s'y mettre.


J'espère vraiment que mon expérience pourra servir à d'autres personne, car jamais je n'aurais cru être aussi déboussolée alors que ce sont des instants que j'ai désirés ardemment.

Là j'ai rdv avec la psy le 20 seulement, mais c'est déjà ça, et je vais aller voir un naturopathe qui m'avait bien aidé à une certaine période.

Reste à solutionner le problème des nuits... Je cherche pas à ce qu'elle les fasse, elle est trop petite, mais si seulement elle pouvait ne pas téter comme ça sans arrét juste pr dire de se rassurer...
B I U