Rondeurs et "classes sociales"

Je crois qu'il y a l'hérédité qui joue aussi, donc forcément si les parents et grand parents sont minces, les enfants le sont aussi...
j'ai une famille "à cancer", je sais que je dois me surveiller car il y a une part d'hérédité, pareil pr la migraine ( et là j'espère que les gênes de mon mari seront plus fort que les miens) alors pourquoi n'en serait-il pas de même pr ça aussi.
quand je vois mon patrimoine génétique, je sais que le fais d'être obèse, et en grosse partie dû à mes gênes, j'aurais pu avoir la même chance que mon frère qui a hérité des gênes de mon grand-père et de ma mère mais non...

Si y'en a chez les riches mais y'en a forcément moins.

J'vais dire la réalité de façon froide, telle qu'elle est : Un couple avec un homme cardiologue qui s'accouple avec une femme pharmacienne a plus de chances d'avoir une progéniture sans problème de poids qu'un couple avec une femme qui a fait des tâches administratives ingrates derrière un bureau et un homme chauffeur/livreur qui bouge rarement de son camtar.

Bon certes un médecin est amené à travailler assis, mais il a plus de chances de savoir comment remedier au fait qu'il soit souvent assis (courir le matin, muscler son cœur, bref faire du cardio).

Alors que pour les moins chanceux, ben ils vont être moins regardants sur la bouffe et ce sont les enfants qui d'une certaine manière présentent un risque plus accru d'en pâtir. Cercle vicieux ou cercle vertueux en fait.

Après y'a toujours les exceptions qui confirment la règle bref.

J'vais dire la réalité de façon froide, telle qu'elle est : Un couple avec un homme cardiologue qui s'accouple avec une femme pharmacienne a plus de chances d'avoir une progéniture sans problème de poids qu'un couple avec une femme qui a fait des tâches administratives ingrates derrière un bureau et un homme chauffeur/livreur qui bouge rarement de son camtar.


(J'ai oublié de préciser : qui étaient eux mêmes déjà sujets à des prob de poids/métabolisme)

je suis ok avec manimal, il a bien résumé les choses.

la génétique joue enormememt !
je vois du coté de mon mari , il n'y pas de membres de la famille obèse, un peu rond certains pour les plus âgés et encore légèrement :)

Idem de mon coté - ok ma mère a été un peu ronde , après les grossesse, et a la ménopause (genre 48/50 max) mais c'etait surtout du a des problèmes de santé et moi évidemment :) mais bon c'est du a des problèmes bien spécifiques plus ménopause !

alors oui, des familles ou l'obesité est génétique, parce que je vois que dans mes familles , on peut pas dire que les gens faisaient le regime :)

Par contre aussi, histoire de génération, je vois que moi , enfant ,je ne mangeais jamais de nourriture style fast food, soda, nutella, biscuit a gogo ! c'était pas courant dans les familles -

les gouters étaient du pain avec du chocolat en tablette ou du fromage , du gâteau (fait maison) des biscottes tartinée confiture et surtout beaucoup plus de légumes, poissons, viande, fruits ! et pourtant nous n'étions pas riches, loin de la - nous vivions a quatre dans un petit deux pièces mais j'avoue que l'on mangeait beaucoup plus sain !

d'ailleurs j'ai eu des problèmes de poids que lorsque j'ai eu des problèmes de santé , rajouté ensuite a la ménopause !

enfin jamais de conserve ou autre , et chez mes grand-parents encore moins !!

Je vais faire " vieille mémé " :) mais je trouve que les enfants mange mal très tôt - très sucré et gras !j'ai réussi a l'éviter pour mon fils de 26 ans tout en travaillant !

Je pense qu'il y a un problème d'accès au soin, je sais que chez nous ça ne se fait pas d'allez chez le doc pour un oui ou pour un non. même si on est rembourssé on sais que ça coute de l'argent.

je prend un exemple, je suis insomniaque depuis des années, j'ai un très mauvais sommeil. mais depuis quelques temps ça empire.
Il paraît que le manque de sommeil peut faire grossir et c'est vrai que j'ai pris 15/20 kg d'un coup en très peu de temps, alors au lieu de consulter j'ai laissé coulé.
En aout mon doc m'a prescrit des somnifères. Si j'avais eu de l'argent ou un doc dans mes connaissances je m'en serais peut être occuppé plus tôt.

J'ai pris rendez vous avec une psy, mais c'est pas remboursé...

Quand on a de l'argent on peut avoir un caoch, aller dans une salle de sport avec un prof perso, on a une femme de ménage pendant ce temps on peut faire autre chose..

Il y a tous les physiques dans toutes les classes sociales mais certaines auront plus tendance à prendre du poids que d'autres.
Si une personne très aisée a tiré le mauvais numéro génétique, si sa morphologie fait d'elle une personne ronde, tout son argent n'y changera rien. Elle aura bien entendu accès à des "régimes", des spécialistes et des programmes qui sont bien au-delà de la bourse des moins favorisés, mais elle devra lutter toute sa vie si elle a un bon coup de fourchette et/ou si au moindre relâchement les kilos reviennent. De ce côté-là, elle n'est pas plus favorisée qu'un prolétaire.

Ce qui fait que tous les non-ronds ne sont pas obligatoirement heureux. C'est bien entendu plus facile dans certains milieux mais le parcours du combattant pour ne pas grossir, les interrogations, les passages sur la balance, sont les mêmes pour tous.
Et dans les milieux très aisés, faut pas croire, on voit quand même beaucoup d'hommes qui ont de l'embonpoint. Sont-ils moins sensibles à leurs rondeurs que les femmes ? Sais pas...

Je crois qu'il y a aussi beaucoup plus de pressions dans les classes dites elevées. Ca fait pas "bien" d'avoir une fille obèse, alors si la gamine a le malheur d'avoir un peu de bide à la préadolescence, vite fait chez le nutritionniste et le psy et le camp de sport.

C'est le cas d'une de mes cousines, a 10 ans elle était un peu rondelette, Maman n'approuvait pas, elle lui a foutu tellement la pression qu'à 12 ans la gamine était maigre à faire peur, anorexique, l'école a fait un signalement aux services sociaux. Aujourd'hui à 27 ans elle en souffre encore.

Loris a écrit:

Ouais ça c'est parce qu'ils claquent 150 € par jours au restaurant gastronomique, et vas-y que je t'engloutisse des carrées d'agneau avec tel sauce au beurre, tel entrecôte avec pomme de terre vapeur...

Ensuite ben comme faut bien dépenser l'argent histoire d'alléger le poids du portefeuille, on goûte au sorbet maison du chef...

Oui c'est vrai y'a des riches qui veulent profiter...peut-être q'ils se disent qu'ils auront assez d'argent pour se payer leurs soins, leur médocs anti-choloesterol ou j'sais pas quoi.

Je pense surtout que les riches ont largement les moyens de s'entretenir physiquement et de manger correctement,beaucoup plus qu'une famille qui est au RSA par exemple.
Il faut rendre les fruits et légumes plus accessibles aux populations pauvres,et là,nous verrons une véritable amélioration dans la lutte contre l'obésité,j'en suis sure !
Les salles de sport et co,c'est pas donné non plus faut avouer :?

anijo a écrit:

Alors petite parenthèse pour répondre à ça ^^... Moi ma mère a toujours fait hyper gaffe à ce que je mangeais en restreignant énormément le sucre, le gras etc et en m'empéchant de grignoter...résultat j'ai toujours été plus ronde que la moyenne et à l'adolescence j'ai fait des crises de compulsions liées à cette frustration concernant le sucré notamment...donc pour moi la bouffe ça change pas grand chose à ma nature ^^...

Pour en revenir à la question de base je me pose aussi le problême dans l'autre sens... Venant d'une famille aisée (père gagant un très bon salaire, mêre issue des grandes familles bourgeoises parisiennes) j'ai donc toujours été ronde et on me l'a énormément reproché (dans ma famille, chez mes parents, chez les amis de mes parents etc)...de tout cela a découlé une grande perte de confiance en moi et une peur irraisonnée du jugement d'autrui qui me paralyse pour à peu près tout y compris me lancer dans des longues études puisque j'ai fini par me persuader que je n'étais qu'une ratée. Alors qu'objectivement je pense que j'aurais pu aller beaucoup plus loin que mon petit bts (qui ne me sert à rien puisque je suis incapable de trouver du travail dans ma branche, le graphisme, par peur de ne pas être assez douée etc...).

Donc ma seconde question (liée à mon vécu personnel) est: Ne pensez vous pas également que dans le monde dans lequel on vit et même si on a tous les atouts pour rejoindre ces fameuses classes supérieures nous ne sommes pas tellement persécutés que nous finissons par perdre toute confiance en nous et toute possibilité d'y accéder?

Ma grand mère est médecin,pas mal de ses amis aussi,son nouveau compagnon est chirurgien est pourtant ils sont tout les deux plutot forts et ils s'en fichent royalement ... Ce sont des exceptions je crois :lol:
Ma grand mère ne m'a jamais reproché mes kilos en plus ou en moins par contre,alors que certains de familles beaucoup moins aisées se le sont permis !

iilune a écrit:

Salut,

iilune ton ressenti est plutôt juste.

Il y a quelques années j'avais lu une étude (je ne sais plus laquelle et désolée des termes approximatifs que je vais utiliser)qui montrait que deux élèves de même niveau scolaire, l'un issu d'un milieu modeste et l'autre d'une classe moyenne/sup, n'avaient pas la même propension à accéder à des filières "prestigieuses". La principale raison : l'autocensure. Le premier ne faisait même pas la démarche d'y postuler.

iilune a écrit:

je ne parle pas de restriction, que ce soit pour moi ou mon fils :) il y avait du sucré ,mais diffèrent ! rien d'industriel pour ainsi dire !

j'avais des gâteaux, chocolat, crêpes, etc ...... mais comment dire, ça ne faisait pas partie des provisions de placard - c'était fait ou acheté au besoin - et les sodas, jamais a la maison - généralement c'était la boisson qu'on prenait lors de sorties !

je me suis jamais senti frustrée , ni mon fils d'ailleurs !
c'était juste des habitudes et des choix alimentaires !

A l'extérieur mon fils avait souvent l'opportunité de manger ce genre de chose, mais bon, après essai il préférait les " sucreries " de la maison - particulièrement les mousses au chocolats, les crèmes, etc ............. ;)