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Rondeurs et "classes sociales"

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T'as eu raison, le sucre industriel y'a pas plus inutile comme denrée alimentaire...

C'est p'tet bon marché, mais chaque médaille à son revers : La contrepartie à ce relatif coût bas  
c'est que c'est d'la merde.

Moi j'pense que c'est juste en cas d'extrème urgence du genre si on tombe dans les pommes après une prise de sang.

T'as eu raison de ne pas habituer ton fils au sucre, y'a trop d'accoutumances qui se crée après...même si selon la force de caractère de chacun, c'est très possible de décrocher du jour au lendemain.
45 ans Lille 4855
iilune a écrit:
Pour en revenir à la question de base je me pose aussi le problême dans l'autre sens... Venant d'une famille aisée (père gagant un très bon salaire, mêre issue des grandes familles bourgeoises parisiennes) j'ai donc toujours été ronde et on me l'a énormément reproché (dans ma famille, chez mes parents, chez les amis de mes parents etc)...de tout cela a découlé une grande perte de confiance en moi et une peur irraisonnée du jugement d'autrui qui me paralyse pour à peu près tout y compris me lancer dans des longues études puisque j'ai fini par me persuader que je n'étais qu'une ratée. Alors qu'objectivement je pense que j'aurais pu aller beaucoup plus loin que mon petit bts (qui ne me sert à rien puisque je suis incapable de trouver du travail dans ma branche, le graphisme, par peur de ne pas être assez douée etc...).

Donc ma seconde question (liée à mon vécu personnel) est: Ne pensez vous pas également que dans le monde dans lequel on vit et même si on a tous les atouts pour rejoindre ces fameuses classes supérieures nous ne sommes pas tellement persécutés que nous finissons par perdre toute confiance en nous et toute possibilité d'y accéder?


Je ne pense pas qu'une famille aisée reprochera plus à son enfant d'être gros, qu'une famille pauvre, à la différence peut-être que le "pauvre" s'en foutra complétement et qu'il laissera son gamin se débrouiller seul pour perdre son poids.
Je viens d'une famille d'ouvrier, donc pauvre (seul mon père travaillait pour un salaire minable...) et pourtant on m'a aussi reproché toute mon enfance d'être grosse, et dévalorisé par rapport à ça.
D'ailleurs, mon père me répétait sans cesse depuis mes 14 ans que si je restais grosse, je finirai ma vie seule, sans travail, sans ami, sans mari, à ne plus pouvoir marcher tellement je serai énorme (merci papa... :roll: ).
Résultat aujourd'hui je suis bourrée de TCA et n'ai aucune confiance en moi.

Pour ta question, je pense que si on est une personne plutôt équilibrée et qui a confiance en elle, peu importe le poids, si elle a la possibilité d'accéder à un niveau de vie supérieur elle y arrivera, j'en ai déjà vu des exemples.
Par contre, effectivement, si une personne est "persécutée", son choix se portera sur la facilité de ce qu'elle connaît déjà. :?
68 ans nice 3117
tout a fait d'accord avec ketai !

pauvres , riches ou moyens, ce n'est pas l'argent ou le manque qui est le problème dans ce cas , a mon avis en tout cas !

nous on étais pauvre, enfin disons très moyens français :) ,mais j'avais ma mère qui toujours me mettait en valeur avec son amour, ses paroles, sa confiance ! Grâce a ça , je ne me suis jamais senti " inférieure " ou nulle par rapport aux autres sur la base du fric ou de la beauté ou minceur !

Je me suis sentie parfois très con :D, mais la c'était diffèrent - c'était devant le savoir faire de certains alors que moi j'étais nulle - mais ça m'empêchait pas d'essayer de faire pareil ou mieux et ne pourrissait pas la vie !!

un enfant pour être un adulte confiant en lui , a surtout besoin de sentir sa valeur auprès de ses parents, ses proches - et j'ai eu cette chance, exceptions près :) !
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Ketai a écrit:
Je ne pense pas qu'une famille aisée reprochera plus à son enfant d'être gros, qu'une famille pauvre, à la différence peut-être que le "pauvre" s'en foutra complétement et qu'il laissera son gamin se débrouiller seul pour perdre son poids.

J'ai un peu de mal avec ce que tu as écrit... :?
Tu sais il y a aussi des parents plus riches qui délaissent leurs enfants et les problèmes qui vont avec parce qu'ils préfèrent consacrer leur temps à leur job, les mondanités, les sorties, les voyages, etc...
Faut arrêter de penser qu'un "pauvre" pond son gamin et le laisse se démerder tout seul.

Pour en revenir au sujet initial, je pense qu'il y a plus de pression dans les familles aisés pour maintenir une certaine apparence car elles comptent beaucoup dans ce milieu.
Donc être gros signifie sûrement pour ces gens être en échec dans sa vie, ce qui n'est sûrement pas tolérable à leurs yeux où la réussite joue un rôle tellement important.
Je pense que cela concerne plus particulièrement les femmes dans les milieux aisés qui se doivent d'être belles, bien habillées et minces pour répondre aux critères de beauté de notre société actuelle.
45 ans Lille 4855
Moneypenny a écrit:

J'ai un peu de mal avec ce que tu as écrit... :?
Tu sais il y a aussi des parents plus riches qui délaissent leurs enfants et les problèmes qui vont avec parce qu'ils préfèrent consacrer leur temps à leur job, les mondanités, les sorties, les voyages, etc...
Faut arrêter de penser qu'un "pauvre" pond son gamin et le laisse se démerder tout seul.


Ca fait 30 ans que je vis entourée de "cas sociaux", et malheureusement, j'ai vu plus de pauvres qui pondent des gamins et les laissent se démerder seuls, que de riches qui en font autant.
C'est la réalité d'ici, pas partout heureusement. :?
3431
Ketai a écrit:
Moneypenny a écrit:

J'ai un peu de mal avec ce que tu as écrit... :?
Tu sais il y a aussi des parents plus riches qui délaissent leurs enfants et les problèmes qui vont avec parce qu'ils préfèrent consacrer leur temps à leur job, les mondanités, les sorties, les voyages, etc...
Faut arrêter de penser qu'un "pauvre" pond son gamin et le laisse se démerder tout seul.


Ca fait 30 ans que je vis entourée de "cas sociaux", et malheureusement, j'ai vu plus de pauvres qui pondent des gamins et les laissent se démerder seuls, que de riches qui en font autant.
C'est la réalité d'ici, pas partout heureusement. :?

Tous les pauvres ne sont pas des "cas sociaux". Ma définition du cas social : celui qui est au fond du trou et qui ne fait vraiment rien pour en sortir même si on l'aide.
Ce n'est pas le cas de toutes les familles modestes heureusement.
Ce n'est pas parce qu'on est riche qu'on s'occupe forcément mieux de ses enfants (certains enfants de riches se droguent et leurs parents préfèrent faire la politique de l'autruche).
Après c'est sûr que si on regarde vraiment ceux qui sont au fond du trou, les vrais pauvres, on trouve des gens tellement dépassés que les problèmes de poids de leurs enfants vont sûrement paraître secondaires à côté d'autres problèmes plus essentiels à régler (avoir ou garder un toit sur la tête, trouver de quoi se nourrir, se vêtir...).

Mais bon on s'éloigne du sujet initial. Désolée pour le HS...
68 ans nice 3117
je viens d'une famille très modeste, avec d'autres familles modestes d'un coté et familles très aisés d'un autre ! Et bien jamais je ne donnerais le titre de meilleurs parents au parents aisés !! jamais !
L'essentiel pour un enfant ne relève pas de l'argent ! sauf cas extrême de pauvreté !et encore !
je n'aime ce cliché de parents pauvres = parents indignes !!
:shock:
S
89 ans 4951
Alors pour le post initial, j'habite dans la partie "normale" d'un village très friqué et je connais 2 personnes qui font partie de ces milieux aisés.

La pression de la minceur est encore plus forte dans ce genre de milieu. Celles qui ne sont pas dans le moule ont leur fait essayer diverses méthodes et certaines n'hésiteront pas à passer par la case chirurgie. D'ailleurs à mon âge, ces dames pour la plupart se sont fait opérer du ventre, des seins, font du botox, des cures et j'en passe.

Par contre à aucun moment j'ai vu des personnes qui s'occupaient mieux de leurs enfants, cela me choque qu'on puisse dire cela.
C
113 ans 438
Dans ce post ce que ilune a dit à propos du fait qu'elle avait été stigmatisé comme grosse par son entourage l'avait convaincue qu'elle n'était qu'une ratée m'a fait penser à une théorie sociologique très interessante: l'etiquetage.

Becker est un sociologue qui a mis au point que lorsque vous êtes stigmatisé par un groupe social ou la société entière (dans nos société actuelles l'obésité est un stigmate) il arrive que vous vous identifiez à ce stigmate et que vous finissiez par ce que ce stigmate deviennne une part de votre identité sociale.

Il me semble ilune que t'as famille t'as étiqueté en tant obèse donc moins que rien et tu sembles t'être identifié à cette étiquette au point de te croire incapable de pouvoir réussir.

Il est très fréquent que les obèses des classes supérieurs soient considérés par leur pairs comme des "déviants", je pense donc qu'il y a un effet de rejet qui fait qu'on retrouve moins d'obèse dans les classes sociales supérieures. Evidemment l'accès au sport, au soins et à de la nourriture de qualité joue aussi. Mais la minceur étant associé à la maitrise de soi, c'est souvent un critère qui se retrouve dans les classes supérieures.
46 ans 4830
intéressant ton post miss...

moi j'ai du mal avec ces notions de classes supérieures ou inférieures.. et si je suis bien ce que j'ai lu précédemment, le fait d'être grosse m'inclue automatiquement dans les inférieurs.. j'aime pas ça! :roll: j'ai l'impression de revenir au temps de la noblesse et du tiers-état...et puis on est supérieur à partir de quand? par filiation, par la profession? je me sens moins inférieure que certains médecins ou ingénieurs que je connais... non mais!
(et puis j'savais pas que j'étais pauvre à ce point!)

mais je pense aussi que quand on a les moyens, on a aussi les moyens de prendre mieux soin de soi en faisant du sport chic et coûteux (genre tennis, golf, équitation...ect), en ayant recours aux soins chirurgicaux genre lipposuccion et touti quanti...
dans la même optique on peut dire aussi que les gens riches sont plus beaux que les pauvres.. eux peuvent se permettre un coiffeur tous les jours, une épilation intégrale toutes les semaines, un lifting, du shopping personnalisé et sur mesure ect...nous, pauvres gens devons travailler pendant ce temps là,on a pas que l'argent qui manque, mais aussi le temps...
M
43 ans Belgique 1926
Moi, ce qui me fait tiquer, c'est qu'on puisse tenter des conclusion à partir de 2 réceptions de mariage...

Finalement, la "grosseur" ne serait qu'une question de pognon?

Ou alors... les gros ne sont pas capable d'avoir la motivation de se prendre en main pour leur santé, et donc n'ont pas non plus la motivation et l'initiative pour dévellopper leur carriere, ou même créer leur emploi, de rencontrer les bonnes personnes, et c'est pour ça qu'ils sont pauvres...

Si vous voulez me frapper, attendez, parce que ce n'est pas du tout ce que je pense, par contre, c'est très similaire à toute les mauvaises raisons données plus haut...
793
Non Gurgle, il faut entendre par-là les milieux aisés et à l'autre bout, les plus défavorisés. Entre deux il y a toutes les autres classes sociales où l'on trouve tous les physiques.

Mais l'argent et l'éducation sont deux choses différentes. Dans une famille aux revenus moyens, on peut très bien avoir appris à manger correctement et à préparer des plats variés et équilibrés. Par contre, des nouveaux riches sans culture qui ont toujours mal bouffé continueront ainsi et vu leurs nouveaux moyens financiers, ça ne s'améliorera pas.
Comme quoi l'argent ne fait pas tout.
42 ans 22/29 2570
Cette année, j'ai fait 2 mariages dans des châteaux de prestiges (l'un deux coutait 10000 euros pour la location du chateau).

Je suis ronde et pas aisée, mais certains de mes amis oui, voir beaucoup. ;)

Au dernier, on était plusieurs rondes, 5 à peu près dans les 25-35 ans.
38 ans 4879
moune a écrit:
Cette année, j'ai fait 2 mariages dans des châteaux de prestiges (l'un deux coutait 10000 euros pour la location du chateau).

Je suis ronde et pas aisée, mais certains de mes amis oui, voir beaucoup. ;)

Au dernier, on était plusieurs rondes, 5 à peu près dans les 25-35 ans.


Alors je me dis que comme le disait quelqu'un plus haut y'a ptet aussi (oui ben tant qu'à être dans les suppositions plus ou moins foireuses allons y gaiement) une question de région... C'est vrai qu'ici dans le sud est, notamment quand on regarde les villes particulièrement connues pour être "bourgeoises" ou "friquées" (l'un et l'autre n'allant pas toujours ensemble) comme aix en provence ou les villes de la côté d'azur, on se rend compte que les gens du cru (ça évolue un peu en été avec le tourisme et encore...) sont minces/bronzés/beaux etc etc...on voit très peu de (filles surtout) moches ou rondes...bon parfois des moches mais alors vraiment avec un corps de dongue...ça aussi ça joue sans doute, la géographie...mais encore une fois c'est lié à l'argent, on en revient toujours au même, parce la région provence /côte d'azur c'est clairement une région friquée...
273
Concernant les régions, il a été constaté qu'en Alsace par exemple, les Diabètes (1 et 2) étaient assez répandus...et c'est pas un cliché mais cette région ne doit pas lésiner au niveau des calories, et qui dit excès de calories dit aussi forte chance d'excès de gras et de sucre.

Je crois qu'il y a de l'obésité rependue dans le nord de la France aussi.

C'est vrai que les villes du littoral Méditerranéen sont réputées pour ne pas être très "riches" en matière de rondeur...peut-être qu'ils se rapprochent le plus d'une alimentation de type Méditerranéenne justement, qui semble plus judicieuse au niveau de la qualité nutritive.

Parenthèse de cette météo de l'obesité refermée 8) .

Nan si je dois faire un bilan de l'obseité je dirais :

1 : Malbouffe en excès dû à un manque d'argent et/ou manque d'info, culture générale

2 : Gens bourrés de pognons en ne plus savoir quoi en foutre qui se ruent les 2 pattes en avant sur toutes les douceurs de types glaces, pâtisseries et autres bombes caloriques

3 : Sale terrain génétique dû ou non aux conneries faites par les parents

Pour l'instant je ne vois que ça.

Ha et putain j'ai lu une étude flippante que des cobayes humains ont effectués : La nourriture type fast-food même à petites doses (alors il n'est pas precisé ce qu'est petite dose : 30 fois sur une période de 5 ans ? Plus ? Moins ? 10 fois, 50 fois ? Bref c'est pas précisé) laisse des séquelles à vie sur le métabolisme...

Mais bon c'est tellement la cacophonie que j'sais pas quoi en penser de ces trucs.
B I U