maybesomeday a écrit:... et quand ça t'arriveras, t'auras probablement droit à rien.
Désolée, c'est un sujet qui me fâche en ce moment. J'ai bossé comme une esclave en grande distribution, exploitée tout comme elle dit Arlette, et j'ai fini par démissioner au lieu d'aller à l'hôpital psy. Résultat je n'ai droit à RIEN. Cotisé pendant plus de 2 ans sur un salaire de misère, juste assez haut pour avoir le droit de payer des impôts. A côté de ça la copine de ma frangine qui n'a pas travaillé depuis 10 ans, et surtout qui ne fait pas le moindre effort pour trouver un boulot, entre le RSA, l'APL et le reste "gagne" quasiment l'équivalent d'un 30h au SMIC.
C'est toujours difficile d'en arriver à de telles extrémités. Sans être spécialiste, j'en entendu dire qu'il existe des astuces pour se faire virer sans perdre ses droits comme cela se passe en démissionnant. C'est dégueulasse, mais comparé au coté toxique de certains employeurs ou cadres, ce n'est que de bonne guerre.
Je sais que je ne gagne pas grand chose de plus comparé à certains individus qui ne travaillent plus et qui sont satisfaits de cela, ce n'est pas nécessaire de me le rappeler. :?
maybesomeday a écrit:J'ai fait caissière/ELS/livreuse/etc.. avec un niveau Bac+2, mais elle qui a pas le brevet, elle trouve ça "en dessous d'elle" donc bien qu'il y ait trois supérettes à une demi heure de chez elle, pas question de poser un CV. Et puis toutes les excuses sont bonnes, elle ne gagnerait "que" 30 euros de plus, et puis elle perdrait sa CMU, et puis il faudrait qu'elle paie son bus... :roll:
"Sa CMU"??? La dernière fois que j'ai écouté une personne parler de cette manière, j'ai considéré que les prestations qui sont sensées aider ponctuellement étaient devenus, a ses yeux, des acquis à défendre. Cette personne avait elle aussi quantités d'excuses pour ne pas travailler.
maybesomeday a écrit:Donc navrée mais on bosse aussi pour payer le loyer de ceux qui veulent rien foutre. Pendant ce temps là, ceux qui se bougent et qui essaient de s'en sortir ne sont pas suffisament aidés parce qu'il faut utiliser le pognon pour ceux qui se roulent les pouces!
C'est plus compliqués que cela. Tu as de personnes qui ont besoin de ce coup de pouce pour repartir, et tu en as que l'on peut qualifier de parasites.
maybesomeday a écrit:Le travail ce n'est pas un privilège, avoir le travail de ses rêves peut être, et encore, ça tombe rarement tout cuit entre les mains.
Le travail, c'est parfois une grosse dose de ténacité, surtout quand tu en as un de difficile, mal payé et que tu croises des gens dont nous avons parlé plus haut.