Poser ses congés payés

Patty a écrit:

Cet article me fait bien rire, parceq'au final les congés ben c'est le chef qui décide un point c'est tout faut pas se leurrer...
Si il n'y a pas de conciliation possible et bien ce sont toujours les tout jeunes arrivés célibataires qui se coltines les dates que personnes ne veut.

Tout le monde à des contraintes seulement on a pas tous envie de raconter sa vie à son patron...

Au final le plus simple, c'est les boîtes qui ferment!

quoi que...

Bon ben y a pas de solution en fait :roll:

Tout à fait. Traduit en français courant ça veut juste dire "que le patron se démerde avec ses employés, la loi ne veut surtout pas entendre parler de ça !". :lol:

Et je doute que les prud'hommes puissent agir, à partir du moment où le Code du Travail reconnait ce droit aux patrons. Au final ce seront toujours les mêmes qui prendront leurs vacances quand ils veulent et les mêmes qui auront les restes...

Là encore, il faut essayer de se comporter en bonne intelligence.

J'ai une équipe de 17 personnes, dont 5 qui sont devenues des mamans cette année, et qui plus est une équipe internationale (ma boîte est implantée dans plusieurs pays, mais le siège est ici).

Entre les mamans et les internationaux, les nationaux sans enfants se retrouvaient un peu avec les miettes.

A la première vague de souhaits, j'ai toujours les mêmes desiderata. Je passe un bon coup de gueule et je leur dis de se répartir équitablement (et que personne ne soit lésé)sinon c'est moi qui tranche.

Bizarrement, tout le monde s'arrange, et plutôt bien :)

J'ai ptet la chance d'avoir une équipe cool!

Mais t'as beau vouloir le faire "en bonne intelligence" y a souvent une personne pour foutre le bordel malheureusement!
Et puis moi on peut me demander en décembre mes dates pour cet été j'en sais rien!
Dans ma boite c'est le jeu de celui qui pose le plus vite et ce qui est malheureux c'est que certains chefs de service rentre dans leur jeu.
Heureusement pour moi j'ai qu'un collègue binôme on s'arrange bien, et nos chefs ne sont jamais contents de nos dates donc ça simplifie!!!

Quand je vous lis, je me rends compte que ma boite est vraiment sur une autre planète !

Chez nous, un congé peut être posé six mois à l'avance et annulé une semaine avant (avec dedommagement) ou la veille pour le lendemain. Ou prolongé dans la foulée (genre "Allo chef ? c'est calme ? bon ben je rentre pas demain alors, je reviendrai la semaine prochaine!).

Il y a deux genres d'activités chez nous, les activités "sur base" et les prestations. De manière générale, on nous demande d'assurer les prestations quel qu'en soit le cout pour nous (par exemple, je sais déjà que l'année prochaine, de janvier à septembre, pas de vacances pour moi) et on est plus souple sur le boulot base. Il faut dire que nos plannings depend du planning de dizaines d'autres entreprises, qui interviennent ensemble ou les unes à la suite des autres pendant deux mois. Qu'une seule d'etre elles soit en retard et cela impact les plannings de tous les autres... Donc poser des congés très à l'avance, si un glissement massif de planning arrive... et c'ets mort.

Moi je suis devenue adepte du "chef, y a rien à faire ? bon ben j'me casse!"

Dans le texte, moi je vois surtout :
Citation:

Autrement dit: chaque boite instaure le système qu'elle veut...

Personnelement, et je précise, j'ai un enfant, je trouve qu'il ne devrait avoir aucunes priorités, si ce n'est celle de celui qui n'a pas pu choisir l'année précédente...

Je suis d'avis que mes collègues célibataires ne m'ont jamais demandé de faire un enfant... je ne vois pas pourquoi ils devraient payer...
Pareil pour un conjoint qui a des vacances imposées... c'est mon problème...

La seule exception pourrait être une maladie ou un handicap... ou alors pour le voyage de Noces, par exemple, mais c'est prévu tôt à l'avance, et c'est sensé être une seule fois...
Ou quelqu'un qui participerait aux Jeux Olympiques ou à une grande compétition sportive exceptionnelle

Après, bien sur on peut s'arranger, d'autant qu'il est souvent bien plus intéressant financièrement de partir hors saison...

Patty a écrit:
Je dirais plutôt à toutes les interprétations de la part de l'employeur, car bien souvent, même si il est de bonne foi, un article peut contredire une situation et vice-versa.
De mon point de vue, l'abus viendrait plutôt d'un salarié, qui fort de ce qu'il croit être une valeur sûre - la convention - en use et en abuse pour s'octroyer des privilèges, comme pouvoir prendre ses vacances en juillet ou en août au mépris total d'un collègue, qui lésé par la dite convention, devrait se contenter de quelques miettes en mai ou en septembre. Fort heureusement, tout le monde de se laisse pas faire par les petits chefs...

Nature a écrit:
Là ça n'est pas tout à fait la même chose ; les nouveaux arrivés dans une société passent bien souvent après les autres dans plein de domaines, célibataires ou pas.