Ben moi je ne le suis pas du tout... à vrai dire, ce serait plutôt l'inverse:
:arrow: Faut limite que je tombe dans les pommes pour bien vouloir admettre que, éventuellement, je pourrais bien être malade
(mais rien qu'un peu).
:arrow: Faut que je me bousille le genou pour me rendre compte que je n'ai ni sparadrap ni désinfectant à la maison, que je me retrouve dans le noir pour que je réalise que j'avais oublié de recomplèter mon stock d'ampoules, que je doive sortir en trombe les cheveux encore dégoulinants un soir d'hiver pour penser à m'acheter un foehn
(pardon: un sèche-cheveux), ...
:arrow: Faut que je saches qu'Untel ne va pas bien ces derniers temps pour que je pense à prendre des nouvelles de sa santé, de son moral...
C'est peut-être un sorte de réaction, ma maman a toujours été quelqu'un d'hyper angoissé du genre:
:arrow: Qui prend trois valises pour partir deux jours parce que les vêtements de rechange et la trousse de secours prennent de la place.
:arrow: Qui nous attend sur le divan jusqu'à-ce qu'on soit de retour le soir pour être sûre qu'il ne nous soit rien arrivé
:arrow: Qui voit tout de suite l'évolution dramatique possible de l'orgelet de la voisine, la pauvre, pourvu qu'elle s'en sorte...
(bon, là faut avouer que c'est pas seulement sa faute: les "souvenirs de guerre" de mon infirmier de grand-papa n'ont pas dû l'aider à calmer son anxiété)
Mon point de vue ?
"Prévoir les choses c'est bien, mais tout prévoir ou prévoir toujours le pire... quelle galère !"