Bonjour,
J'ai une tante qui est hypocondriaque depuis environ 8 mois.
Tout a commencé lorsqu'elle a été malade en Décembre 2004, à cet époque elle n'était pas encore hypocondriaque, elle a eu un problème de bronchite, et son docteur généraliste ne lui a pas prescrit un traitement assez fort. De Décembre 2004 à Mars 2005 malgré quelques visites chez son docteur, son traitement n'a pas été adapté, et en Mars, elle a été aux urgences, et elle a fait des radios des poumons. Il y avait une infection, le docteur qui a fait les radios a été très étonné qu'il n'y ait pas eu de traitement aux antibiotiques...
Une lettre a donc été faite à son médecin généraliste pour qu'elle ait des antibiotiques, ce qui fut fait, elle a guéri, mais les antibiotiques lui ont donné beaucoup de fatigue.
Depuis cet épisode, elle a sombré dans la dépression, ou plus exactement elle est devenue hypocondriaque. Elle ne passe pas une minute sans répéter qu'elle a peur, qu'elle a mal à la tête, que sa tête est trop chaude, que sent que quelque chose bouge dans sa tête, qu'elle va mourir. Cela peut aussi être son ventre, ou toute autre partie du corps, et elle dit souvent qu'elle a un cancer, soit cancer des os, ou cancer généralisé.
Elle a des moments jamais très long où elle est "normale", ou elle discute de choses qui peuvent l'intéresser, toujours entrecoupés de période d'angoisse où elle répète ses symptomes. Les moments d'angoisse arrivent souvent sans rapport avec la discussion en cours.
Ses enfants sont partis du foyer depuis quelques années, et son mari est agressif, moqueur, et lui parle de l'envoyer en hopital psychiatrique en lui disant comme une menace. Il semble avoir du mal à la supporter et lui donne parfois des gifles.
Elle trouve refuge auprès de sa mère (ma grand-mère), qui est assez agée, et devient très fatiguée à cause de cette situation. Elle voit également un psychologue, mais elle n'a pas trop envi de le voir car elle craint d'être hospitaliser (suite à l'aspect négatif que donne son mari à l'hospitalisation).
J'aimerais savoir si certains d'entre vous ont des suggestions sur la conduite à tenir, et quel serait le meilleur moyen de l'aider, pour contrer ce mauvais passage ?
Peut-il y avoir aggravation, et dans ce cas quels sont les risques ?
Merci de me dire ce que vous en pensez.
Cordialement,
Sébastien