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Mais c'est aussi une question de volonté...

52 ans En Suisse ... 108
En même temps il arrive un moment où la souffrance et le dégout de soi sont si grands qu'on n'y croit même plus... la volonté c'est une notion assez brumeuse  
quand on touche le fond.

Je peux me tromper mais il me semble que ne manger que des pizzas et des frites ne fait pas grossir en soi, ce qui fait grossir c'est de continuer à manger quand notre corps a sa dose... et si on fait ça ce n'est pas pour rien, il y a des raisons profondes contre lesquelles on ne peut pas lutter avec sa simple volonté.

Je suis passée par à peu près toutes les addictions possibles, sauf le jeu :) et je peux vous dire une chose: l'hyperphagie/boulimie est celle qui m'a fait le plus abominablement souffrir, qui a failli me tuer à force de honte et de dégoût de soi et de culpabilité, qui a laissé le plus de traces sur mon corps et mon esprit, qui m'a coûté le plus cher en termes de relations avec les autres, qui a fait le plus de dommage collatéraux sur mes enfants, sur mon couple aussi, et dont j'ai eu le plus de mal à me sortir (à l'aide d'une thérapie de groupe dont j'ai pu bénéficier, un dernier sursaut de vie m'ayant poussé à appeler à l'aide).

Et pourtant je peux vous dire que la volonté, je l'avais, quand je n'avais "que" 5 kilos à perdre et que j'ai commencé le régime soi-disant "sain et modéré" (WW) à l'origine de ma descente aux enfers... justement : trop de volonté => exagération dans les restrictions auto-imposées => frustration => craquage en beauté et attaque du frigo => culpabilité mortelle => encore plus de restrictions les jours suivants... etc... CQFD.
49 ans Paris 9874
merci candy de ton témoignage, très parlant...
49 ans 1896
Candy9 a écrit:
Et pourtant je peux vous dire que la volonté, je l'avais, quand je n'avais "que" 5 kilos à perdre et que j'ai commencé le régime soi-disant "sain et modéré" (WW) à l'origine de ma descente aux enfers... justement : trop de volonté => exagération dans les restrictions auto-imposées => frustration => craquage en beauté et attaque du frigo => culpabilité mortelle => encore plus de restrictions les jours suivants... etc... CQFD.

Je suis mille fois d'accord avec ça: on part sur les chapeaux de roue, on est contente, on perd vite pendant quelques jours, puis c'est la chute, le craquage, la tentative de se rattraper, enfin l'abandon. Quelques temps après, on va un peu mieux, on se secoue, et on recommence. C'est un cercle vicieux où on se dit sans cesse "cette fois, c'est la bonne!"

En fait, ça n'est jamais la "bonne fois". La croyance en sa propre volonté est un poison, la croyance en la volonté des autres aussi (ma copine ou ma soeur a bien réussi à maigrir, elle...) On croit malgré l'évidence qu'il suffit de vouloir.

Bref, je m'arrête là, je pourrais continuer pendant des pages sur ce sujet.
40 ans 228
Maiadi a écrit:
Candy9 a écrit:
Et pourtant je peux vous dire que la volonté, je l'avais, quand je n'avais "que" 5 kilos à perdre et que j'ai commencé le régime soi-disant "sain et modéré" (WW) à l'origine de ma descente aux enfers... justement : trop de volonté => exagération dans les restrictions auto-imposées => frustration => craquage en beauté et attaque du frigo => culpabilité mortelle => encore plus de restrictions les jours suivants... etc... CQFD.

Je suis mille fois d'accord avec ça: on part sur les chapeaux de roue, on est contente, on perd vite pendant quelques jours, puis c'est la chute, le craquage, la tentative de se rattraper, enfin l'abandon. Quelques temps après, on va un peu mieux, on se secoue, et on recommence. C'est un cercle vicieux où on se dit sans cesse "cette fois, c'est la bonne!"

En fait, ça n'est jamais la "bonne fois". La croyance en sa propre volonté est un poison, la croyance en la volonté des autres aussi (ma copine ou ma soeur a bien réussi à maigrir, elle...) On croit malgré l'évidence qu'il suffit de vouloir.

Bref, je m'arrête là, je pourrais continuer pendant des pages sur ce sujet.


Je suis d'accord avec le mécanisme que je ne connais que trop bien mais on est d'accord sur le fait qu'au départ, c'est un sursaut de volonté qui nous fait prendre la décision. On se dit: "non je ne peux pas continuer comme ça!!!"

Voila ce que je veux dire par volonté! Avoir envie de se sortir du cercle vicieux. Je ne dis pas qu'on y arrive a tous les coups mais si on VEUT y arrivé c'est déjà un peu départ pour se secouer.

Personnellement, toute ma famille est obèse donc je pense qu'il y a une part de génétique la dedans. mais en même temps je ne rejette pas ma part de responsabilité dans mon obésité. Si j'avais eu le sursaut de volonté, j'aurais été voir un médecin avant de peser prêt de 200kg!!!
49 ans 1896
Disons alors que la volonté ne se situe pas dans le fait de manger ceci et de ne pas manger cela. Elle se situe dans le fait d'accepter de regarder en face ses problèmes, pour pouvoir les résoudre. Il ne s'agit pas de les affronter violemment, on sait que ce n'est pas efficace à long terme. Il faut en trouver la cause, apprendre la patience et ne pas chercher à tout résoudre en six mois. Il faut accepter de prendre du temps pour avancer. Pour moi, c'est un point essentiel de la RA.

Quand je regarde ma vie, je me rends compte que j'ai passé beaucoup de temps à vouloir aller vite, et le résultat a souvent été que je n'atteignais pas mes objectifs. D'ailleurs, des fois j'aurais mieux fait de ne pas avoir d'objectif trop précis, ça m'aurait évité des déconvenues!
52 ans 35 10308
En fait ce qui me gêne beaucoup dans ce discours sur la volonté, c'est que, dans la tête des gens, le raccourci est très vite fait entre "pour s'en sortir, il faut de la volonté" et "si on ne s'en sort pas, c'est parce qu'on n'a pas de volonté" (sous-entendu : c'est parce qu'on est faible, mou, on se laisse aller, et il faudrait qu'on se donne un bon coup de pied au c*l et ça irait mieux).

Il faut de la volonté bien sûr pour se lancer dans une démarche de RA, tout comme il en faut pour se lever le matin, pour chercher du boulot, pour aller faire ses courses, pour sortir se promener... Comme pour tout dans la vie, quoi. On ne fait rien si on n'a pas la volonté de le faire. Finalement Tikanelle, ton discours se rapproche plutôt de ce premier sens, mais dans ce que tu disais au début, j'avais vraiment l'impression que tu disais plutôt que ceux qui ne s'en sortaient pas, c'est parce qu'ils n'avaient pas la volonté de le faire. Désolée si je t'ai mal comprise.
50 ans 483
Angia a écrit:
En fait ce qui me gêne beaucoup dans ce discours sur la volonté, c'est que, dans la tête des gens, le raccourci est très vite fait entre "pour s'en sortir, il faut de la volonté" et "si on ne s'en sort pas, c'est parce qu'on n'a pas de volonté" (sous-entendu : c'est parce qu'on est faible, mou, on se laisse aller, et il faudrait qu'on se donne un bon coup de pied au c*l et ça irait mieux).


Tout à fait Angia.

D'ailleurs, employer le terme de "volonté" dans cette acception revient à cautionner les comportements anorexiques et même, in fine, les raisonnements pseudo-historiques du type "mais y avait pas de gros dans les camps de concentration".

Les Yakafokons, qui ont un avis (généralement débile) sur à peu près tout, considèrent que les gros ne font pas d'efforts, qu'ils se laissent aller.

C'est évidemment absurde.

Les gros sont en moyenne mieux informés des questions diététiques que le reste de la population. Là où les mangeurs régulés sont parvenus dans leur vie à perdre à grande peine cinq kilos après une déprime, les gros ont enchaîné les régimes, commençant souvent extrêmement jeunes, perdant au total bien souvent plus de 100 kg, pour les reprendre ensuite. Combien de mangeurs régulés seraient-ils capables d'en faire autant ?

En réalité, les gros sont souvent des gens qui ont énormément de volonté. Simplement, écoutant les conseils d'un corps médical désarmé (et dans lequel sévissent encore un grand nombre de Yakafokons), ils ont aggravé leur surpoids PRÉCISÉMENT parce qu'ils ont décidé que désormais stop, exit le Nutella et vive la salade verte.

Face à une épidémie d'obésité qui touche désormais l'ensemble des pays occidentaux, ce ramassis de Diafoirus, de Trissotin et de Monsieur Jourdain n'est hélas pas seulement intellectuellement pathétique. Non, ces propos fumeux sont également dangereux sur le plan sanitaire, et ce à une très vaste échelle car tant que l'explication purement mécanique du mécanisme de l'obésité sera dominante, l'épidémie ne fera pas que se maintenir mais se DÉVELOPPERA.

N'importe quel crétin (par exemple un Yakafokon) sait que pour maigrir, il faut dépenser davantage d'énergie qu'on en absorbe. La seule question importante, la seule qui mérite qu'on s'y attarde, c'est "Comment ?".

"Faire un régime, faire des efforts" réponds instantanément le Yakafokon, tel un mainate sous acides vautré devant Carré Viip un soir de pleine lune.

Perdu Einstein : 97% des régimes restrictifs (vous savez, ceux qui exigent de la "volonté") se soldent par une reprise de poids, souvent plus importante que la perte. Ils s'accompagnent également fréquemment de TCAs qui seront des obstacles très difficile à surmonter et vont entraîner un rapport de plus en plus artificielle, déconnecté des besoins réels du corps.

Et ben savez quoi ? Je crois qu'on va se passer du régime à la noix, du gros bon sens des Yakafokons et des kilos supplémentaires qui ne manqueront pas de pointer le bout de leur nez en cas de régime feuille de salade.
L
56 ans 99
Moi, c'est à force de volonté que j'en suis arrivée à prendre 30 kilos, à force de faire des régimes et de reprendre le double du poids perdu...Pour autant, je ne suis pas une fana de la chirurgie, mais je laisse à chacun le choix de décider librement surtout si ces pratiques ont été accompagnées médicalement

Les régimes engendrent un état de restriction important, plus on en fait, et plus le métabolisme devient fou et stocke...Et moins il dépense.

Alors, non ce n'est pas une question de volonté, ou alors pour très peu d'entre nous... Et que dire des facteurs psychologiques, ou héréditaires.

Moi, quand je suis née, j'étais un gros bébé de plus de 4 kilos. C'est parce que j'ai manqué de volonté dans le ventre de ma maman? Ou alors, c'est ma maman? Un peu simpliste!

Certes il y a des personnes qui s'alimentent mal, et qui paient le prix de leurs erreurs, squelettiques ou obèses!!
Mais CELA RESTE MARGINAL, je connais beaucoup de personnes fortes qui mangent très raisonnablement,en tant cas, qui mangent moins que certains donneurs de leçons.

J'ai connu au travail des personnes qui disaient que la dépression n'était aussi qu'une affaire de volonté!! Mais bien sûr....

Lamicahouette :rainbowafro:
1747
Il y a tout de même une partie de volonté pour perdre du poids... Ne serait-ce que la volonté de faire un point sur soi et sur les mauvaises habitudes... La volonté de chercher son point de satiété et ce qui pousse à manger plus que nécessaire...

Pour la question de perdre 50kilos comme ça par soi-même, franchement, je pense que ça dépend.
50kilos à perdre, ce n'est pas la même chose chez la fille qui pèse 100kilos et est en surpoids depuis son enfance que chez la fille qui après un problème a pris du poids, pèse maintenant 150kilos mais en pesait 70 il y a un an.

Ca dépend pourquoi les kilos en trop sont là, depuis combien de temps, et aussi la proportion par rapport au poids. Si tu fais 300kilos, en perdre 50, c'est comme en perdre 10 si tu fais 60kilos.
104 ans Sur une comète 1981
Aaaaahhh SUper Dupont !!!

Je n'aime pas ce mot "volonté". Je ne crois pas que les personnes en surpoids en manque, au contraire, je les soupçonne même d'en avoir plus en général. Elles ont suivi dix milles régimes, ont donc grossi (ben oui les régimes font grossir en effet rebond), et ont surmonté bien des désappointements, et retrouvé la volonté de faire un autre régime (et de regrossir, mais ça, peu s'en rendent compte).

Aller voir un docteur serait preuve de volonté ? J'ai vu trois diététiciennes, un nutritionniste, et à part me filer des régimes (l'une m'a même filé des sachets hyperprotéinés), je ne suis pas convaincue du résultat. Volonté sans doute, mais qui permet de plus plonger.

Paradoxalement, la chose la plus dure que je n'ai jamais faite, c'est d'accepter la réalité. Que je ne serais jamais mince. Que tous mes régimes avaient doublé mon poids. Qu'ils avaient surdeveloppé mes TCA. Qu'il fallait que je brise ce cercle infernal. Que pour arrêter de grossir, il fallait que j'arrête les régimes.
Quand la société hurle le mensonge des régimes, de la minceur qui amènerait au bonheur, ça demande beaucoup plus de volonté de lui dire fuck en regardant la réalité que de l'écouter.
L
56 ans 99
alors dans la série des idées reçues et préconçues(ou idées à deux balles!!)

:multi:
Pour être riche, faut travailler...(Oups, pardon pour l'insulte, madame Bettencourt!!)
Pour avoir de belles dents, faut pas manger de bonbons...
Pour être aimable, faut manger des carottes (marche aussi pour les cuisses roses)
pour être grand, faut manger de la soupe....
pour être fort comme Popeye, faut manger des épinards...

Pour être mince et à ce titre avoir une super place dans la société (parce qu'ils le valent bien!!!!), faut avoir une vie sportive et saine (çà n'empêche pas les cadres de faire des infarctus!!)

Et pour pas payer d'impots..............il faut naître à Monaco!

Ah, j'en oubliais une, pour être intelligent, faut manger du poisson....a mon avis, certains sont en manque.

Par contre, le riz....à éviter..ça constipe!! :lol: :lol: :lol: :lol:

Lamicahouette :rainbowafro:
33 ans 113
Les hyperphages, c'est comme des alcooliques de bouffe, ce sont des dépendants quoi. Et contre la dépendance, c'est clair que la volonté déchaînée n'aide pas, elle nuit même.

À mon sens pour perdre du poids, ça prend du lâcher prise ET de la volonté, mais pas aux mêmes places, si vous voyez ce que je veux dire...( Bon ok non j'explique)

Rappelez-vous ce que disent les AA...

...La sérénité d'accepter les choses que je ne peux changer...
(=le lâcher prise)

...Le courage de changer les choses que je peux...
(=une certaine volonté)

... et bien sûr, la sagesse d'en connaître la différence.


Et pour donner un petit aperçu de ce qu'on peut changer et de ce qu'on ne peut pas changer, ou plutôt de ce qui fonctionne par volonté et de ce qui fonctionne par lâcher prise... Je me permets de vous donner l'exemple de mon amie, qui a perdu la majorité de son surpoids et qui continue d'en perdre à l'heure qu'il est (et ce sans effort! Dois-je préciser qu'à 58 ans, la ménopause passée, c'est pas de la tarte que de changer son corps hein... disons que c'est plus facile lorsque le corps est encore ferme, mais bon elle est la preuve que la chose est possible n'importe quand. Tant mieux. Je me trouve vraiment privilégiée d'assister à sa transformation, sincèrement c'est le genre de choses qui fait plaisir à voir. Et qui donne espoir aussi, parce que je marche dans ces traces. Bon fermons cette longue parenthèse avant que je ne vous perde).

ALORS. Les endroits où elle a eu beaucoup, vachement, énormément de volonté:

1. Volonté de chercher à comprendre d'où elle vient, c'est-à-dire pourquoi elle s'est rendue à *tel* poids

2. Volonté de chercher de l'AIDE pour éradiquer les causes de son obésité (et là je ne parle pas d'aide genre diététicienne, même si bon ça ne nuira PEUT-ÊTRE pas; je parle d'aide professionnelle, psychologique, et adaptée, à la Alice Miller; en tout cas pas à la Freud, conseil d'amie...)

3. Volonté de guérir les blessures du passé (come on, tout le monde en a, obèse ou pas. Mais disons que les obèses sont souvent, pas toujours ok, mais souvent choyés côté affronts, humiliation, rejet, abus et autres. L'obésité est souvent liée à la honte, et la honte, tu pognes pas ça comme tu attrapes le pied d'athlète, on s'entend là-dessus hein. C'est juste un fait. Puis guérir ce genre de blessures émotionnelles, c'est super salvateur, mais c'est très courageux aussi. Je souligne: C'est. Très. Courageux. Et il faut de la patience, aussi. Donc ÇA, OUI, ça prend de la volonté, vraiment, parce que la plupart des gens préfèrent nier et/ou ignorer ce qui, dans leur passé, continue de causer préjudice à leur présent. Un individu qui ignore son histoire est condamnée à la répéter, JE LE DIRAI JAMAIS ASSEZ!)

4. Volonté, après la guérison des principaux blocages, de continuer à prendre soin de soi et ce à tous les niveaux, pas juste émotionnel. Physique, mental, spirituel. (Bon. Je sais personnellement que la méditation a des bienfaits incroyables. Mais je ne peux vous le prouver. Soit. Sauf que si vous êtes pour rejeter tout ce que je viens d'écrire à cause de ce petit mot, ben je vous suggère de le «liquid paper» dans votre tête. Pour l'instant. Mais jetez pas le bébé avec l'eau du bain. Pitié. Pour votre bien. Moi je m'en fous hein, j'applique pour moi, pas pour vous :))

Et la partie lâcher prise, qu'est-qu'elle englobe?!

1. Tout ce qui concerne le poids, la pesée, la bouffe... ça vient tout seul, après coup. Une fois qu'on s'aime.

Mon amie, qui a perdu pas loin de ***(j'ai pas le droit de le dire sur ce forum ;P) kilos, est passée par tout ça. Tout fucking ça. J'peux pas dire que ça a toute été une partie de plaisir pour elle.

...Mais vous pouvez pas savoir à quel point elle rayonne maintenant. Elle même le dit: elle qui se percevait comme "Sa Majesté le ver de terre", au début de son cheminement (c'est son expression, pas la mienne, mais je comprends exactement ce qu'elle veut dire, je sais pas pour vous làlà...) s'aime maintenant, je vous jure, elle s'aime vraiment vraiment, ça transparaît énormément. Elle est vraiment rendue heureuse, fière, libre. Comme peu d'être humains le sont.

Et son poids est descendu tout seul.

(Yo! elle est rendue vraiment sexy, sans joke, à chaque fois que je sors avec elle, y a toujours un ou deux ptits pépères (ben, de son âge, hehe 8) ) qui lui demandent son numéro de téléphone!!)

Donc le truc de volonté... dans le fond... c'est la volonté d'apprendre à s'aimer. C'est juste ça. Comme elle dit elle m'aime:"L'amour fait fondre". Ça vous interpelle pas ça?! Moi oui. Je vous dirai quand je commencerai à avoir des résultat, si ça vous dit ;P

En tout cas, j'espère surtout que vous avez un petit brin d'espoir suite à la lecture de ma family package de texte. Sinon c'est pas grave. Moi je me suis toute pompée toute seule hehe ;)
104 ans Sur une comète 1981
Je ne suis pas convaincue du tout que de savoir pourquoi on agit de telle ou telle manière, de savoir exactement où et comment ça a debuté dans le passé, l'enfance... On sait et puis ? Et puis rien. Ça ne change rien au présent. Bref la psychanalyse, c'est de l'arnaque pour moi (en plus leur base, c'est de bien faire raquer). Les psychologues sont plus tournés vers le présent et le futur, et obtiennent de bien meilleurs résultats.
Pour rappel, les psychiatres sont les seuls aptes à prescrire des médocs (ce sont des médecins), les psychologues ont fait des études de psychologie, les psychanalystes ont juste suivi eux-même une psychanalyse, et les psychothérapeutes... Très variée cette catégorie. On y trouve de tout, des médecins, des psychologues, des charlatans... Le principe est de guérir concrètement des pratiques. Ils y en a d'excellents, mais il faut bien se renseigner avant.

Mais je dévie vachement là (^_^);
L
56 ans 99
Il ne s'agit donc pas de Volonté, mais de Résilience... Ce n'est pas tout à fait pareil :

La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme, à prendre acte de l'événement traumatique pour ne plus vivre dans la dépression.

La résilience serait rendue possible grâce à la réflexion, à la parole, et à l'encadrement médical d'une thérapie, d'une analyse.(source WIKIPedia)

Pour certains personnes, le problème de poids est fortement lié à un problème psychologique, et facteur de troubles dépressifs : au regard des échecs répétés des régimes, et de l'image et de l'estime de soi véhiculées largement par une société qui considère les "gros" comme des losers, des personnes molles, fainéantes, qui se négligent.... Ce discours ne vous rappelle rien?

Lamicahouette :rainbowafro:
104 ans Sur une comète 1981
La résilience ne se fait pas en rapport avec le passé. Si j'ai bonne mémoire, l'inventeur de la notion justement trouvait ça mauvais de se plonger sans cesse dans son passé, arguant que ça empêchait d'évoluer, et de justement arriver à cette résilience.
B I U