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Mieux vaut-il avoir quelques kg en trop ou être en surpoids?

1747
Bonsoir,

Voilà une petite réflexion que je me suis faite hier soir (ou ce matin), ce n'est pas à proprement parler un débat, mais bon... Je ne sais pas si c'est  
tout à fait exact, ni si c'est clair, mais voici :

Est-ce que ce n'est pas finalement plus facile pour une personne avec un très gros surpoids qui ne s'assume pas que pour une personne ayant quelques kilos de trop qui ne s'assume pas ?

La personne clairement en surpoids, aura plus de facilité à trouver du soutien, que ça soit auprès d'amies ou autres... Elle ne se sent pas bien dans sa tête, mais son problème est reconnu, elle peut aussi être aidée à changer (bien ou mal, peu importe).

La personne ayant quelques kilos de trop, en exposant ses problèmes n'aura très souvent que des réactions de dédains, après tout, ce ne sont que trois-quatre kilos, une bonne partie de gens ont autant, mais on le voit plus sur soi que sur les autres.

La personne avec quelques kilos de trop se trouvera donc plus facilement isolée avec son problème d'acceptance de soi.

Ce n'est pas celle qui a visiblement le plus à perdre, mais c'est celle qui en souffrira le plus.

Un peu à la façon dont la dépression est plus courante en hiver, mais les suicides en été. En hiver, tout le monde est déprimé, c'est à cause du temps, en été, il n'y a pas de raison, tout le monde est content, donc isolement qui peut conduire au suicide.

Pour les personnes n'acceptant pas leur poids, c'est pareil, les comportements dangereux touchent plus souvent des jeunes filles ayant un poids normal qu'elles n'acceptaient pas que celles ayant un vrai surpoids qui sont plus entourées pour ce problème.
32 ans Nîmes (Gard - 30) 20
Je pense que cela dépend de si oui ou non on accepte son poids et de manière plus générale, son corps. Certains n'arriveront pas à accepter 5 kilos en trop (par rapport aux "normes" établies et aux critères de la société), d'autres s'acceptent avec leur surpoids.

Et puis, ce n'est pas parce qu'on a un réel surpoids qu'on trouvera forcément du soutien, au contraire même, on peut être confronté à la bêtise des gens pour qui le surpoids n'est que signe de mauvaise volonté blablabla... :(

Par contre ta remarque sur le suicide euh... :?
60 ans 91 25732
quelle est la finalité exacte de ta question ?
1747
Patty a écrit:
quelle est la finalité exacte de ta question ?

Ce n'est pas tant une question mais une réflexion sur le sujet...

Citation:
Je pense que cela dépend de si oui ou non on accepte son poids et de manière plus générale, son corps. Certains n'arriveront pas à accepter 5 kilos en trop (par rapport aux "normes" établies et aux critères de la société), d'autres s'acceptent avec leur surpoids.

Oui, je parlais dans le cas des personnes qui n'acceptent pas.

Citation:
Et puis, ce n'est pas parce qu'on a un réel surpoids qu'on trouvera forcément du soutien, au contraire même, on peut être confronté à la bêtise des gens pour qui le surpoids n'est que signe de mauvaise volonté blablabla...
C'est vrai, tu as sûrement raison. Mais la reconnaissance du problème physique par les autres, problème que l'on perçoit dans sa tête, peut-être plus facile que pour la personne dont les autres ne voient pas où est le problème.
Dans les deux cas tu as des personnes avec un problème, mais pour une des personnes ça sera ignoré vu que faible, alors qu'important dans la tête; alors que dans l'autre, ça sera reconnus aussi par les autres, mais après c'est vrai qu'ils peuvent ne pas soutenir et maintenir que c'est de leur faute.
60 ans 91 25732
"Mieux vaut-il avoir quelques kg en trop ou être en surpoids ?", titre de ton topic, se termine par un point d'interrogation. Grammaticalement parlant c'est donc une question.

Quelle est donc la finalité de cette question ?
47 ans Sous le chant des cigales ^^ 3642
Je dirai ni l'un ni l'autre, surtout si on le vis mal.
Mais comme je n'ai pas d'argument ...
58 ans Franche-Comté 1433
:?: :?: :?:
Moi non plus je ne vois vraiment pas ou tu veux en venir!
Ma réaction en lisant le titre de ton topic:
"Mais c'est quoi cette question ? "
M
71 ans NORMANDIE 122
je crois que cela dépend de la silhouette qu'on a dans la tete ......
on peut avoir juste quelques kgs en trop et se croire obése
on peut etre gros ..... trés gros .... et se trouver du charme
l'entourage a rarement la meme vision que nous meme
donc l'aide : pas facile à trouver dans un cas comme dans l'autre

donc je pense que le probléme est aussi difficile à supporter
52 ans CERGY (95) 871
Je serais intéressée de savoir tes sources pour le passage concernant la saisonnalité des suicides... il y a eu des études à ce sujet (des études sérieuses, je veux dire...) ?

Pour ta question (ou ta "réflexion", si tu préfères, mais bon, grammaticalement, c'est bien une question) je me demande si il est judicieux de classifier les degrés de malaise que peuvent éprouver des personnes en surpoids (de 5 ou de 50 kg)... je ne te dirai pas que les personnes qui ont 3 kg de "trop" (par rapport à quoi ?) sont les plus à plaindre parce que en plus d'être en surpoids, ils n'ont pas d'amis pour les comprendre, la vie est trop injuste, etc... je ne suis pas concernée, j'en ai beaucoup plus que ça, des kilos en trop ! ;)
52 ans CERGY (95) 871
De plus, Sk8terGirl, je me permets de te dire, sans malice aucune, que je trouve que beaucoup de tes interventions tournent autour de l'idée de classification : vraies rondes, fausses grosses, clairement en surpoids, etc. Cette façon de tenter de mettre tout le monde dans des cases me laisse perplexe, j'avoue.

Et tu parles aussi de kilos EN TROP, de poids A PERDRE... pour quoi ? par rapport à quoi ? selon quels critères ? Ne peut on donc pas être heureux si on est plus rond que la moyenne ? Ca dérange qui, au juste ?

J'ai l'impression que tu cherches à mettre des limites entre "normales", "grosses", "rondes", "obèses", et je me demande sincèrement la raison de cette volonté de tout classer. Ca n'est pas contre toi du tout, mais j'aimerais comprendre parce que moi, étant une "vraie grosse", je ne me pose jamais ces questions...
1747
Kalamine a écrit:
Je serais intéressée de savoir tes sources pour le passage concernant la saisonnalité des suicides... il y a eu des études à ce sujet (des études sérieuses, je veux dire...) ?

Pour ta question (ou ta "réflexion", si tu préfères, mais bon, grammaticalement, c'est bien une question) je me demande si il est judicieux de classifier les degrés de malaise que peuvent éprouver des personnes en surpoids (de 5 ou de 50 kg)... je ne te dirai pas que les personnes qui ont 3 kg de "trop" (par rapport à quoi ?) sont les plus à plaindre parce que en plus d'être en surpoids, ils n'ont pas d'amis pour les comprendre, la vie est trop injuste, etc... je ne suis pas concernée, j'en ai beaucoup plus que ça, des kilos en trop ! ;)


Pour le passage sur le suicide, je ne penserais pas que ce serait sujet à débat, mais voilà :
http://www.medicinenet.../main/art.asp?articlekey=54647
(après le "any reason for that?")
Ou sinon :
http://jmt-sociologue....ie/suicide_sc_et_vie_1985.html



~~~~~~~~~~~~~~~~

D'accord, ça reste une question, mais qui n'a pas de réponse bien défini, ce pourquoi j'ai dit qu'il s'agissait plus d'une réflexion...
Je ne cherchais pas à classifier les degrès de malaise...
Je me demandais si ce n'était pas au contraire d'avoir ce mal être quand il n'est pas reconnu par les autre que quand il l'est...
Mais bon, il n'y a pas une réponse simple à cette question...
1747
Citation:
Et tu parles aussi de kilos EN TROP, de poids A PERDRE... pour quoi ? par rapport à quoi ? selon quels critères ? Ne peut on donc pas être heureux si on est plus rond que la moyenne ? Ca dérange qui, au juste ?
En trop par rapport à ce que la personne juge bien pour elle. En trop par rapport à ce qui cause son mal-être.
On peut être très rond et l'accepter, je partais sur la base de ceux qui ne s'acceptent pas.
Cette notion de poids idéal est subjective à chacun d'entre nous...
52 ans CERGY (95) 871
Sk8erGirl a écrit:
Citation:
En trop par rapport à ce que la personne juge bien pour elle. En trop par rapport à ce qui cause son mal-être.
On peut être très rond et l'accepter, je partais sur la base de ceux qui ne s'acceptent pas.
Cette notion de poids idéal est subjective à chacun d'entre nous...


La notion de souffrance par rapport à l'écart entre le poids espéré et le poids réel aussi.

Enfin, pour tenter de t'apporter une réponse, prenons un cas que je connais : le mien. Par rapport à mon image rêvée, j'ai 30 kg de plus. Et pourtant, avec 30 kg de moins, je serais encore en "obésité" selon les critères d'IMC. Mais mon image intérieure est bien moi à 70 kg (pou 1.63 m), pas à 100.
Mes 100 kg actuels ne me donnent aucun privilège, aucune compassion supplémentaire de personne, par rapport à l'époque où je pesais 70 kg (à 18 ans). C'est moi qui me regarde avec plus de bienveillance, mon entourage n'est pas plus présent maintenant que je suis une "vraie grosse" qu'avant.

Quant aux liens que tu citais, c'est très intéressant, mais ce sont des statistiques parmi d'autres, et il est d'ailleurs clairement exposé dans le 1er lien que les facteurs sociologiques ne sont qu'une hypothèse, pas une conclusion.
(certes, le suicide n'était pas l'objet de ton post, mais c'est typiquement le genre de sujet qui devient l'objet d'un post à partir du moment où il est cité, tellement c'est délicat).
58 ans Franche-Comté 1433
Pour moi avoir qques kilos en trop ou être en surpoids c'est encore jouer sur les mots mais bon,
quand on ne correspond pas à son idéal et que ça en devient obsessionnel on le vit mal bien sûr et peu importe le nombre de kilos! Je ne parle pas des problèmes de poids entraînant des complications de santé;
Donc mieux vaut être en accord avec soi-même tout simplement.
S
89 ans 4951
Pour argumenter ton analyse tu dis que cela doit être plus facile pour les personnes en surpoids réel car elles peuvent trouver d'autres gens comme elle pour se soutenir, tandis que celles qui n'ont que 4-5 kilos n'auront que dédain.

Je ne trouve pas cet argument valable dans le sens ou je trouve qu'il y a tout autant de filles qui ont 4-5 kilos en trop pour se soutenir et se sentir moins seules, que des filles grosses.

Je ne pense pas que cela soit plus difficile pour une fille qui a 4-5 kilos de trop, chaque cas est différent et personnel. Quand j'avais 5 kilos de trop c'est moi qui me bouffait la vie avec cela tandis que maintenant que je suis obèse, c'est moi qui ai choisi de profiter de ma vie, les autres n'ont rien à voir avec cela, à part bien sur en tant qu'exemple de lâcher prise, mais cela est valable dans les deux situations il me semble.

Je rejoins Kalamine, je trouve que tu tournes toujours autour de mesures, de cases, et je ne suis pas sûre que tu trouves réponse à tes questions.

Ne serait-il pas temps pour toi avec tes 4-5 kilos en trop de profiter de la vie sans te prendre la tête avec toutes ses questions?

Ma vie est devenue plus facile obèse que mince, mais pas parce que d'autres obèses m'ont soutenu, mais parce que j'ai changé d'angle de vue sur la question.
B I U