vos autres trucs pour mincir sans "efforts"

Faire ses courses le ventre plein n'enlève pas le problème.
Enfin, ça fait mincir, parce qu'aller les faire c'est du sport.
Mais en y allant le ventre plein, tout me dégoûte, ou presque, et du coup j'achète rien (ou des trucs pas à manger).
Et du coup, obligée d'y retourner quand j'ai faim.

Une autre astuce : Réparer le vélo qui traine au fond du jardin et se déplacer avec, c'est agréable, sauf quand on a trente bornes en montagne, bien sûr...

J'ai abandonné l'idée même des trucs depuis plus d'un an, en même temps que les régimes, et je ne m'en porte que mieux!

Je n'ai pas maigri, mais je n'ai pas grossi non plus, je crois que mon poids n'a jamais été stable aussi longtemps, même si c'est à un niveau élevé. Je stresse beaucoup moins à cause de la nourriture, et quand je mange, c'est avec plaisir et non avec culpabilité. Depuis que j'ai accepté de lâcher prise, je n'ai même plus envie d'avoir des trucs, trop épuisant de lutter.

Tout ça, ce sont des comportements d'évitement par rapport à la nourriture... C'est ce qu'on met en place quand on a consciemment ou pas une liste d'aliments tabous (pâtisserie par exemple) ou que l'on veut se "couper la faim", donc finalement refuser la présence de sensations alimentaires...
En fait, ça ne fait que renforcer le problème.
Enfin, c'est mon point de vue mais c'est vrai que ça ne rentre pas vraiment dans le cadre d'une RA dont le premier but est avant tout d'éliminer les tabous alimentaires et d'accepter ses sensations de faim.

Je suis assez d'accord avec Maiadi (j'ai un peu le même parcours) et avec Lush.
Ce qui me gêne surtout c'est "me coucher quand j'ai très faim le soir". Je ne comprends pas bien pourquoi (si tu as faim, pourquoi ne pas manger? "Qui dors dine", ça ne marche pas en vrai... Et moi, si je me couche avec la faim, ben je ne dors pas...).
Et aussi, le fait de se sentir "coupable" de craquer pour une patisserie si on a faim... Ça n'est pas grave de manger une patisserie!

"Qui dors dine" ne veut pas dire si tu te couches tu n'auras pas faim, c'était une phrase que l'on voyait sur les relais de chevaux au moyen-âge qui signifiait que ceux qui prenaient une chambre pouvait diner. Comprends Si tu dors, tu as le droit de diner.
Tu comprendras pourquoi quand tu te couches avec la faim ben ça ne résout pas le problème.
Si tu as faim, mange!

Si tu veux réellement stabiliser ton poids et maigrir sur du long terme sans reprendre de poids, je pense qu'il est nécessaire de t'affranchir de ta culpabilité avant tout...
Si tu es en RA, la RA n'est pas une bataille contre toi même, c'est justement se réconcilier avec soi.

Ceci dit, si je reprend le titre de la discussion, la RA ce n'est pas un truc "pour mincir" en fait... Et d'ailleurs, ce n'est même pas un truc "sans efforts" (au début tout au moins)! ;)
(camerone, j'ai appris un truc, merci!).

Pour ma part, ma RA s'est passée sans effort. Des changements, oui... Des contraintes, très peu en fait...
Le but n'est pas forcément de mincir mais plutôt de se défaire de ses obsessions alimentaires, de la pression... Mais la conséquence sera un amaigrissement sauf si on est déjà à son poids génétiquement prédéfini (dont Zermati parle dans "maigrir sans régime")...
Enfin, moi, c'est comme ça que je l'ai vécue, la RA vu que j'ai perdu pas mal de poids et que je continue à en perdre sans me priver.
Après, à chacun son expérience.

Mais bon la RA ne sert pas non plus à se trouver des "trucs" pour se couper la faim ou l'envie de manger quelque chose de particulier. C'est tout le contraire, en fait.

Lush a écrit:
Je suis tout à fait d'accord avec toi, et pour moi ça n'a pas été difficile non plus, mais je sais qu'il y a des gens pour qui la démarche de RA demande pas mal d'efforts, en particulier au début, surtout pour retrouver ses sensations (faim/satiété). Effort n'est peut-être pas le bon terme d'ailleurs, mais ça n'est pas forcément évident, ça ne vient pas toujours comme ça, il y a un moment où il faut être particulièrement attentif à son corps et à ses sensations et ça n'est pas forcément facile tout le temps. Je ne voulais pas particulièrement parler de contraintes en fait.

Lush a écrit:

100% d'accord avec toi. C'est étonnant tous les chemins que l'on va pouvoir emprunter avant de se diriger vers la RA. Ca me fait penser aux débuts de ma RA où celle ci n'était qu'un camouflage de régime avant que je fasse vraiment confiance aux préceptes mêmes de la méthode. Mais je suis aussi d'accord avec Angia pour dire que tout ca n'est pas tjs évident. D'où les multiples chemins qui la précédent...

Theophee a écrit:
En apparence, j'ai changé brutalement d'orientation. Du jour au lendemain, je me suis dit "plus jamais de régime".

Pendant des années, je me disais qu'il fallait que je fasse quelque chose pour mon poids. L'une ou l'autre fois, j'ai fait des tentatives pour m'accepter, et je m'en suis ouverte à une personne de mon entourage, ou à un médecin, et même à un psy. Sauf que la réaction n'a jamais été celle d'une approbation pleine et entière de ma décision. Il y avait toujours un "oui, mais..."

Heureusement, il y a un peu plus d'un an, mon médecin, que j'étais allée consulter pour qu'il m'aide à trouver une solution à mon surpoids, s'est révélé parfaitement incompétent. J'ai donc cherché sur internet, et la solution m'a paru évidente, je me suis même demandée pourquoi je n'y avais pas pensé toute seule. Quelque part, il me fallait la validation d'une autorité, le GROS a joué ce rôle.

Je précise que je n'avais jamais entendu parler de RA avant ce jour où j'ai pris ma décision. D'acceptation de soi, oui, mais je prenais ça pour un pis-aller.

pipelette a écrit:

Les féculents (ex : pain complet, 240 kcal/100g) caleraient plus vite que des carottes (40 kcal/100g) ??? T'as fait une découverte là ! :D