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Que faire ?

2630
Je poste cette discussion pour avoir des avis sur mon cas ...

Depuis des années (13 pour être exacte), je grossis, progressivement et lentement. Progression entrecoupée de quelques régimes, jamais de  
trucs vraiment extrêmes.

Mon problème, c'est qu'actuellement, je fais près de 150kg (pour 1m77).
Et je ne peux pas continuer comme ça.
D'abord parce que c'est assez invivable, mon ventre me gène, je suis vite essoufflée, etc. Mais aussi parce que je continue à prendre du poids.
Il faudrait vraiment que j'arrête de grossir, voire que je perde rien que 10/15kg ...

Pour avoir tenté quelques régimes, je sais déjà que je suis incapable de tenir un truc super strict (ce qui est une bonne chose, ça m'a empêché de faire des régimes à la con style soupe au chou).
J'étais tentée par une RA, mais après quelques essais plutôt infructueux, je me rends compte que c'est pas pour moi, pour l'instant.
Quand à la chirurgie, c'est inenvisageable.

J'avais pensé aller voir un nutritionniste (et ce, malgré le profond traumatisme que j'ai vécu avec plusieurs d'entre eux étant plus jeune) ; mais j'ai peur qu'il finisse par me donner un équivalent de régime que je pourrais aussi bien faire moi-même.
Il n'y a personne du GROS là où j'habite.
Aller voir un psy me serait certainement bénéfique aussi (même si j'aurais très envie d'y aller à reculons). Mais j'ai peur que ça ne serve à rien sur le court terme et que je continue à grossir en attendant.

J'ai eu les résultats de ma prise de sang aujourd'hui, et tout est bon, mais je préférerais agir avant que ce soit mauvais, si déjà ...

Donc pour résumer :
Constat : il faut que j'arrête de grossir (voire que je perde un peu)

Solutions :
- régime : je sais que c'est pas bien et que ça ne marche pas (même si au fond de moi j'y crois quand même un peu)
- chirurgie : inenvisageable
- nutritionniste : gros doute sur le fait que ça ne soit pas pareil qu'un régime
- RA : inenvisageable pour le moment

Le mieux serait psy + RA, mais ça c'est sur du long terme, et je peux pas continuer à prendre du poids comme ça en attendant, donc que faire ?
S
35 ans 3465
Peut-être que faire un peu d'exercices t'aiderait dans un premier temps? ( Si tu n'en fais pas déjà )... Bon je me doute bien que si tu n'es pas sportive du tout et à 150 kgs, ce ne sera pas forcément évident.

Mais peut-être un peu de marche. Quand tu sors de chez toi, essaie de faire tout à pied ( dans le mesure de l'envisageable bien sûr ). C'est tout bête hein, mais parfois juste un peu de sport aide à réguler le poids. Danse si tu aimes ça... Pas forcément dans un club où pour apprendre. Mais juste devant ton miroir...
52 ans 35 10308
Tu n'as peut-être pas envie de rentrer dans les détails, mais pourquoi la RA n'est pas possible pour toi en ce moment? Qu'est ce qui bloque?

Par ailleurs, à défaut d'un thérapeute du GROS dans ton coin, peut-être voir du côté du site linecoaching.com? Je ne suis pas inscrite donc je ne me base que sur ce qu'en disent les autres, mais j'ai l'impression que ça permet au moins un suivi un peu personnalisé par des gens sensibles à la philosophie du GROS. Il y a une discussion sur ce site sur le forum que tu dois pouvoir retrouver facilement. Est-ce que c'est quelque chose qui pourrait t'aider?
391
J'aimerai bien t'aider :/.

Je pense comme Sibell, peut être que pour enrayer la prise progressive, il faut que tu augmentes un peu ton métabolisme, donc que tu te fasses du muscle. Plus tu bouges, plus tu dépenseras de l'énergie, et le corps réagit très bien à cette stimulation.

Sinon, peut-être faudrait-il que tu contactes tout de même les gens du Gros pour qu'ils t'aident dans tes démarches. Après tout, ces nutritionnistes ont été sensibilisés puis ont eu une formation. Ça peut très bien intéressé les nutritionnistes de ton coin (c'est par la transmission des idées que le progrès existe :)).

Mais en tout premier lieu, l'activité. Et en 2ème lieu, l'accompagnement psychologique. Tu as peur que sur le court terme cela ne fasse rien, mais je n'en suis pas si sûre, je crois que ton angoisse vis à vis de ton poids sera abordée par le psy, et de cela il pourrait en ressortir beaucoup de bien.

Sinon, ma philosophie de vie ( :lol: ), c'est un peu "quand tu es face à deux voies qui ne te plaisent pas, trouve la 3ème" (j'avais découvert ça en lisant pas mal d'ouvrages orientaux, mais aussi de philosophie, notamment sur la notion de responsabilité dans les choix).

La 3ème est souvent celle qui n'est pas visible, celle aussi qu'on esquive au départ.

C'est un peu comme si à une question, on ne peut ni accepter le oui, ni accepter le non. Et en réfléchissant sans fuir le problème, on réalise qu'on a un autre choix devant les yeux et que c'est celui là que l'on veut. Mais il demande un effort.

Je ne connais pas ta vie, ni ton contexte, mais peut-être pourrais tu réfléchir à cela :) ?

(je suis désolée, je n'ai pas l'impression d'être grandement utile, mais je te lis depuis un moment, et je te trouve très intéressante et sympathique, j'aimerai bien faire plus pour toi :/).
2630
Sibell a écrit:
Peut-être que faire un peu d'exercices t'aiderait dans un premier temps? ( Si tu n'en fais pas déjà )... Bon je me doute bien que si tu n'es pas sportive du tout et à 150 kgs, ce ne sera pas forcément évident.

Mais peut-être un peu de marche. Quand tu sors de chez toi, essaie de faire tout à pied ( dans le mesure de l'envisageable bien sûr ). C'est tout bête hein, mais parfois juste un peu de sport aide à réguler le poids. Danse si tu aimes ça... Pas forcément dans un club où pour apprendre. Mais juste devant ton miroir...


Disons que j'essaie.
Étant au chômage (et plutôt déprimée) en ce moment, je passe beaucoup de temps chez moi, et j'ai pas vraiment de raisons de sortir ...
J'aime aller à la piscine aussi, mais avec ce temps c'est exclu pour le moment ...

Angia a écrit:
Tu n'as peut-être pas envie de rentrer dans les détails, mais pourquoi la RA n'est pas possible pour toi en ce moment? Qu'est ce qui bloque?

Par ailleurs, à défaut d'un thérapeute du GROS dans ton coin, peut-être voir du côté du site linecoaching.com? Je ne suis pas inscrite donc je ne me base que sur ce qu'en disent les autres, mais j'ai l'impression que ça permet au moins un suivi un peu personnalisé par des gens sensibles à la philosophie du GROS. Il y a une discussion sur ce site sur le forum que tu dois pouvoir retrouver facilement. Est-ce que c'est quelque chose qui pourrait t'aider?


C'est compliqué. Il n'y a plus vraiment de différence entre mes repas et des crises d'hyperphagie : je mange jusqu'à m'en faire vomir, en une dizaine de minutes. Et entre les repas, idem, je me lève et je vais manger, sans forcément engloutir jusqu'à me sentir mal, mais sans que ma volonté ne rentre en compte, pire qu'un réflexe. J'en arrive à me manger des boites de haricots rouges en plein milieu de l'aprèm, juste pour avaler et avoir le ventre plein.
Du coup la RA, c'est un effort énorme pour moi, devoir constamment me demander si j'ai faim, si j'ai encore faim, pourquoi je veux manger ça, ou pas, vu que je mange tout le temps et que je ne pense qu'à ça ...
Ça me fait le même effet qu'un régime en fait, une "contrainte" ...

Pour Linecoaching, ce qui m'arrête c'est le prix ! J'ai pas vraiment les moyens de payer 80€ d'un coup ...
2630
Melie-M a écrit:
J'aimerai bien t'aider :/.

Je pense comme Sibell, peut être que pour enrayer la prise progressive, il faut que tu augmentes un peu ton métabolisme, donc que tu te fasses du muscle. Plus tu bouges, plus tu dépenseras de l'énergie, et le corps réagit très bien à cette stimulation.

Sinon, peut-être faudrait-il que tu contactes tout de même les gens du Gros pour qu'ils t'aident dans tes démarches. Après tout, ces nutritionnistes ont été sensibilisés puis ont eu une formation. Ça peut très bien intéressé les nutritionnistes de ton coin (c'est par la transmission des idées que le progrès existe :)).

Mais en tout premier lieu, l'activité. Et en 2ème lieu, l'accompagnement psychologique. Tu as peur que sur le court terme cela ne fasse rien, mais je n'en suis pas si sûre, je crois que ton angoisse vis à vis de ton poids sera abordée par le psy, et de cela il pourrait en ressortir beaucoup de bien.

Sinon, ma philosophie de vie ( :lol: ), c'est un peu "quand tu es face à deux voies qui ne te plaisent pas, trouve la 3ème" (j'avais découvert ça en lisant pas mal d'ouvrages orientaux, mais aussi de philosophie, notamment sur la notion de responsabilité dans les choix).

La 3ème est souvent celle qui n'est pas visible, celle aussi qu'on esquive au départ.

C'est un peu comme si à une question, on ne peut ni accepter le oui, ni accepter le non. Et en réfléchissant sans fuir le problème, on réalise qu'on a un autre choix devant les yeux et que c'est celui là que l'on veut. Mais il demande un effort.

Je ne connais pas ta vie, ni ton contexte, mais peut-être pourrais tu réfléchir à cela :) ?

(je suis désolée, je n'ai pas l'impression d'être grandement utile, mais je te lis depuis un moment, et je te trouve très intéressante et sympathique, j'aimerai bien faire plus pour toi :/).


Ben justement, je ne vois que des choses impossibles à choisir, du coup je cherche une autre option ...
391
Et changer carrément de vie ? Enfin, j'explique, et je sais bien que ce sont mes valeurs de vie, donc ça ne reste qu'une suggestion que je peux te formuler.

Je ne sais pas quel parcours tu as eu (jusqu'ici) que cela soit études et boulot. Mais si tu es chômage, c'est peut être aussi que tu es à une période de ta vie ou tu peux carrément virer de bord, prendre une voie carrément nouvelle. Ou faire une césure de quelques mois.

N'as tu pas envie d'aller voir le monde ? Parce que pour ne pas penser à la bouffe, devenir globe trotteuse c'est assez redoutable.

Après, je sais que le poids (et la santé) se révèlent des obstacles (physique ou non, parfois le mal être est un blocage). Mais je t'assure que quelque soit son corps, on peut bouger.

Un engagement dans un mission humanitaire par exemple, ou toute autre possibilité d'aller ailleurs (et souvent, on surestime le coût d'un tel changement).

À défaut de pouvoir chambouler à ce point ta vie, tu as tout l'univers associatif qui te permettrait de sortir un peu (si ça t'attire).
39 ans In the middle of nowhere 1245
Je suis un peu dans le meme cas que toi... Quasiment les memes dimensions aussi!
Je n'avais pas croisé de balance depuis 10ans, resultat j'ai bien trop grossi, mais veux que ca change je ne veux plus que la bouffe soit une priorite dans ma vie, mais tenir un regime dur dur quand on est habitué a manger plus que de raison, en mangeant des quantites normales on a constamment la dalle!!
Je tente donc deme tourner vers la chirurgie, j'en ai tres envie mais j'espere que les medecins suivront, bientot 1er rdv chez le chirugien...
Une question, pourquoi est ce inenvisageable pour toi?
2630
Melie-M a écrit:
Et changer carrément de vie ? Enfin, j'explique, et je sais bien que ce sont mes valeurs de vie, donc ça ne reste qu'une suggestion que je peux te formuler.

Je ne sais pas quel parcours tu as eu (jusqu'ici) que cela soit études et boulot. Mais si tu es chômage, c'est peut être aussi que tu es à une période de ta vie ou tu peux carrément virer de bord, prendre une voie carrément nouvelle. Ou faire une césure de quelques mois.

N'as tu pas envie d'aller voir le monde ? Parce que pour ne pas penser à la bouffe, devenir globe trotteuse c'est assez redoutable.

Après, je sais que le poids (et la santé) se révèlent des obstacles (physique ou non, parfois le mal être est un blocage). Mais je t'assure que quelque soit son corps, on peut bouger.

Un engagement dans un mission humanitaire par exemple, ou toute autre possibilité d'aller ailleurs (et souvent, on surestime le coût d'un tel changement).

À défaut de pouvoir chambouler à ce point ta vie, tu as tout l'univers associatif qui te permettrait de sortir un peu (si ça t'attire).


Je suis au chômage, mais je suis aussi en couple, j'ai mes amis, ma famille pas loin, je suis globalement satisfaite de ma vie, et partir loin est exclu.

Pour le boulot, j'attends encore quelques mois, et si je ne trouve rien dans mon domaine, je chercherais autre chose, j'avoue que pour l'instant je garde espoir ...
45 ans marseille 4
bosoir iwena

je comprend ce que tu vis car je suis en train de le vivre, dans mon cas en quelques mois j'ai pris 20 kg et comme toi je mange je mange sans fin et sans faim....

j'ai toujours étais plus ou moins ronde mais la je sens que je fais vraiment souffrir mon corps bref je me suis enfin décidé a aller voir une psy j'y suis aller a reculons et finalement je ne regrette pas mon choix. elle m'a ouvert les yeux sur certains point et maintenant j'ai compris pourquoi je mange autant . et j'essaies de trouver des solutions pour lutter sur ce trouble compulsif.

evidement ce n'est pas la solution miracle mais tu vides ton sac et cela fais du bien. tu as des décision a prendre pas toujours facile qui peut demander certains sacrifices. courage.
B
113 ans France nord-est 107
Bonsoir Lwena,
bien que nouvelle venue, je me permets de te répondre quand même car je suis globalement dans la même problématique que toi.
Les régimes, je passe, je les ai tous faits je crois, et puis à mon âge je crains que ça ne fonctionne plus guère. De toutes façons, ça m'a flingué l'estomac (des années de traitements ; bein là j'avais maigris pour le coup !)
En même temps, j'ai peur de maigrir vite car je crains les dégâts, tant intérieurs qu'extérieurs d'ailleurs.
Par contre, je dois retourner faire ma prise de sang, je reporte tous les matins car il y a six mois le verdict est tombé : trop de mauvais cholesterol, baisse du "bon" :((

Avant d'arriver ici pour lire et chercher des solutions (ou au moins une hein, j'ai pas les moyens de faire la difficile), j'avais commencé par adopter un max de loisirs que j'avais toujours eu envie de faire mais toujours remis à plus tard (c'est d'ailleurs ma spécialité de reporter).

Bref, tu l'auras compris, j'essaie d'éviter de décompresser le soir et le weekend en passant par la case fauteuil/télé et grignotage compulsif qui allait avec, car ça n'avait plus de fin... même (et surtout!) sans faim.
Malheureusement, c'est l'hiver et mes hobbies s'exercent essentiellement au sous-sol ou dehors, pas de chance.

Comme c'était vraiment plus possible de continuer à prendre 1/2 kg par jours, fallait vraiment faire quelque chose. De plus, je suis très petite donc ça prenait vite des proportions insupportables à regarder pour moi.

J'ai remonté mon vieux vélo d'appartement retrouvé au fond de la cave. Je ne suis pas fan, ça essouffle et ça tire sur les mollets mais bon, un peu tous les jours c'est toujours ça de pris, il ne faut pas que ça tourne à la punition non plus.
J'y ajoute quelques séances d'abdo dans leur formule la plus confortable, car j'estime que la régularité compte plus que la violence de l'effort. Et puis, je me connais, si c'est pénible je laisserai tomber.

Comme toi, j'ai envisagé le nutritionniste mais pas longtemps ; la seule fois où j'en ai vu un, je suis repartie avec une liasse de papiers, des menus pas drôles et des calories à compter. Tout à fait le genre de truc qui me stresse encore plus, ce n'est pas pour moi, plus j'avance en âge moins je supporte.
Récemment, j'ai tenté ww, ça me saoulait tellement de compter des points que même ma fille m'a dit de laisser tomber car vu la tête que je tirais, je lui gâchais ses repas :lol:

D'ailleurs, je suis persuadée que le stress est au coeur de mon problème.
Pourtant, je recule à l'idée d'aller consulter un psy. Rien qu'y penser me donne envie de me ruer dans le frigo, je ne m'imagine pas une seconde arriver à lui parler, d'ailleurs je n'en parle à personne. C'est tout juste si j'arrive à vous en parler à vous, je ne sais même pas si j'enverrai le message... J'espère que oui, parce que -et excuse-moi si mon msg n'est pas intéressant pour toi parce qu'il ne contiendrait rien qui puisse te servir- mais je ressens qu'il est bon pour moi de l'écrire.

Bon ! revenons à ta question tout de même !
Concernant la RA, es-tu sûre qu'il n'est pas envisageable pour toi ? peut-être n'as-tu pas fait le tour de ses possibilités ? je ne sais, je ne connais pas ton vécu, j'ai lu un peu partout ici mais je ne "situe" vraiment personne.

Pour ma part, je travaille sur l'aspect : repérer quand on a faim / repérer quand on n'a plus faim après manger / ne pas culpabiliser quand on mange en se réservant pour ce qu'on aime le mieux (en résumé).
Ce n'est pas facile car à midi, j'ai peu de temps, je n'ai pas faim et je mange vite fait en lisant le journal. Pas terrible !
Pour l'instant, j'en retire que j'ai rarement faim mais que j'ai toujours envie de manger lorsque je n'ai rien à faire d'intéressant. ça paraît très kon quand c'est dit comme ça, mais voilà, c'est comme ça pour moi.
Là où le bât blesse, c'est que je vois beaucoup trop tard que j'ai assez mangé : lorsque j'ai mal au ventre.
Bref, il reste énormément de boulot, et pourtant cette semaine je n'ai pas pris de poids, et ça pour moi c'est un réel progrès.

Et toi, quel est dans la RA ce qui te bloque ? ce qui pourrait peut-être te servir ? je crois que ça vaut la peine d'y retourner chercher quelques pistes de réflexion.
Franchement, moi même je n'étais pas très convaincue en première lecture, et je suis à la fois surprise et contente de mes touts petits progrès.
En fait, l'aide que j'y ai trouvé va au-delà de simples mots ; je le vois comme un levier pour me comprendre, pourquoi j'ai tels ou tels comportements par exemple, et aussi qu'est-ce que je veux vraiment, qu'est-ce je fais ou ne fais pas pour l'obtenir, et pourquoi.
Bon ok, ça fait beaucoup de questions, mais j'ai des débuts de réponses déjà :roll:

Quoi qu'il en soit, je te souhaite sincèrement de trouver ce qu'il te faut pour avancer vers tes objectifs.
S
89 ans 4951
je vais te faire part de ce que j'ai fait avant la RA proprement dite, car dans un premier temps j'étais absolument incapable de faire une RA car je ne faisais QUE de me remplir tout le temps à tous les repas et en dehors des repas.Sachant que je n'aimais rien d'autre que des aliments gras et sucrés surtout.

La dièt que j'avais consulté est pourtant dans l'esprit du gros, mais elle m'a donné un rythme pour réapprendre à manger.

Donc le matin je devais déjeuner avec - féculents, produits laitiers, protéines et un jus de fruits.

10h une collation, fruit par exemple (je ne l'ai jamais prise car je ne mange pas beaucoup de fruits.
midi : protéines, féculents, légumes
gouter : soit un fruit, soit un bout de pain, ou un truc qui me faisait envie
souper : protéines, féculents, légumes

collation vers 21 h, soit un produit laitier, soit un fruit.

Ensuite je devais manger mes 100 gr. de chocolat par jour (quand je suis arrivée chez elle j'en mangeais 400 gr par jour en plus de mes crises).

Parallèlement, je devais vraiment me pencher sur la faim, essayer de poser mes services entre chaque bouchée, essayer de ressentir la satiété et non pas "les dents du fond qui baignent" et absolument DECULPABILISER.

De manger comme cela, m'a déstressé. Je me suis rendue compte que je ne pouvais pas affronter la sensation du ventre vide (j'ai compris pourquoi seulement dans ma thérapie comportementale). Du coup, cette manière de manger, m'a d'abord réconciliée avec la nourriture dans un premier temps, m'a permis de ne pas affronter la faim dans un deuxième temps. Petit à petit j'ai commencé à avoir envie de cuisiner autre chose, j'ai découvert les légumes que je ne mangeais pas (ou peu)auparavant.

J'ai mangé comme cela pendant 1 bonne année, si je n'étais pas à la maison je me débrouillais, genre je prenais un sandwich avec feuille de salade dedans cela me faisait les 3 catégories d'aliments et je me prenais de moins en moins là tête.

Le fait de pouvoir avoir mes 100 gr. de chocolat par jour était très sécurisant pour moi (sachant que le chocolat est ce que je préfère dans les aliments sucrés). J'ai du coup appris à le manger de manière plus lente, sans culpabiliser, j'ai commencé à savourer etcc.

J'ai arrêté de grossir et j'ai perdu quelques kilos, mais c'était pas le but premier (plus je veux perdre plus cela déclenche des crises d'hyperphagie chez moi).

Ensuite, j'ai pu m'intéresser à la RA comme décrite ici et gentiment cela a fait du chemin, cela a été plus facile, le dernier pas en avant cela a été pendant ma thérapie comportementale et cela m'a permis d'affronter la faim, la satiété etc.., je me sens bien face à cela. En tout j'ai perdu 10% de mon poids, ce qui est suffisant pour la santé et la mobilité.

Et je me suis mise à la marche (je déteste tous les sports donc je commençais et j'arrêtais car je ne peux pas me forcer).

J'ai de la chance j'ai un chien, cela me force à sortir et je marche avec des amies. Je marche 1h par jour et je crois que cela m'a énormément aidé à me mouvoir et me muscler.

En fait cette manière de manger m'a aidé à passer la transition entre mon hyperphagie et la RA, sachant que c'était une étape, un peu comme on fait pour les enfants.

Cela peut être une piste pour toi ?
juste pour t'apporter un peu de soutien (ok, on ne se connait )pas et pt etre que tu t'en fiche royal.

j'ai, à une période de ma vie,à faire un choix définitif pour enrayer la prise de poids.
j'ai opté pour du radical et du définitif.
je ne le regrette pas mais je ne le conseille pas non plus.

personne ne pouvait me dire où ça allait s'arréter, cette prise de poids.
j'ai eu tres peur.

j'ai perdu une tante, agée de 20 ans, diabétique, tres obese. son coeur a laché.

une de mes cousines à dépassé les 180 kilos à même pas 30 ans.

à la loterie génétique, on a tiré des n° pourris.

je me suis sentie au bord d'un précipice. et pas de solutions.
le sentiment de panique a été intense.

ma toubib généraliste de l'époque a été à l'écoute, pas ds le jugement mais, ds la compassion.

et une porte s'est entrouverte.

je te souhaite de trouver, dans ton parcours, une personne qui t'ouvrira cette porte, où que cela te mene.

désolée, rien de concret, juste un vécu.
2630
saralou a écrit:
je vais te faire part de ce que j'ai fait avant la RA proprement dite, car dans un premier temps j'étais absolument incapable de faire une RA car je ne faisais QUE de me remplir tout le temps à tous les repas et en dehors des repas.Sachant que je n'aimais rien d'autre que des aliments gras et sucrés surtout.

La dièt que j'avais consulté est pourtant dans l'esprit du gros, mais elle m'a donné un rythme pour réapprendre à manger.

Donc le matin je devais déjeuner avec - féculents, produits laitiers, protéines et un jus de fruits.

10h une collation, fruit par exemple (je ne l'ai jamais prise car je ne mange pas beaucoup de fruits.
midi : protéines, féculents, légumes
gouter : soit un fruit, soit un bout de pain, ou un truc qui me faisait envie
souper : protéines, féculents, légumes

collation vers 21 h, soit un produit laitier, soit un fruit.

Ensuite je devais manger mes 100 gr. de chocolat par jour (quand je suis arrivée chez elle j'en mangeais 400 gr par jour en plus de mes crises).

Parallèlement, je devais vraiment me pencher sur la faim, essayer de poser mes services entre chaque bouchée, essayer de ressentir la satiété et non pas "les dents du fond qui baignent" et absolument DECULPABILISER.

De manger comme cela, m'a déstressé. Je me suis rendue compte que je ne pouvais pas affronter la sensation du ventre vide (j'ai compris pourquoi seulement dans ma thérapie comportementale). Du coup, cette manière de manger, m'a d'abord réconciliée avec la nourriture dans un premier temps, m'a permis de ne pas affronter la faim dans un deuxième temps. Petit à petit j'ai commencé à avoir envie de cuisiner autre chose, j'ai découvert les légumes que je ne mangeais pas (ou peu)auparavant.

J'ai mangé comme cela pendant 1 bonne année, si je n'étais pas à la maison je me débrouillais, genre je prenais un sandwich avec feuille de salade dedans cela me faisait les 3 catégories d'aliments et je me prenais de moins en moins là tête.

Le fait de pouvoir avoir mes 100 gr. de chocolat par jour était très sécurisant pour moi (sachant que le chocolat est ce que je préfère dans les aliments sucrés). J'ai du coup appris à le manger de manière plus lente, sans culpabiliser, j'ai commencé à savourer etcc.

J'ai arrêté de grossir et j'ai perdu quelques kilos, mais c'était pas le but premier (plus je veux perdre plus cela déclenche des crises d'hyperphagie chez moi).

Ensuite, j'ai pu m'intéresser à la RA comme décrite ici et gentiment cela a fait du chemin, cela a été plus facile, le dernier pas en avant cela a été pendant ma thérapie comportementale et cela m'a permis d'affronter la faim, la satiété etc.., je me sens bien face à cela. En tout j'ai perdu 10% de mon poids, ce qui est suffisant pour la santé et la mobilité.

Et je me suis mise à la marche (je déteste tous les sports donc je commençais et j'arrêtais car je ne peux pas me forcer).

J'ai de la chance j'ai un chien, cela me force à sortir et je marche avec des amies. Je marche 1h par jour et je crois que cela m'a énormément aidé à me mouvoir et me muscler.

En fait cette manière de manger m'a aidé à passer la transition entre mon hyperphagie et la RA, sachant que c'était une étape, un peu comme on fait pour les enfants.

Cela peut être une piste pour toi ?


Ça pourrait être une piste, oui ...
Ça me permettrait au moins d'avoir un cadre auquel me raccrocher ...

Dans les "peurs" que Zermati décrit dans son bouquin, je ne me suis pas du tout reconnue dans la peur d'avoir faim, mais énormément dans la peur de manquer. Je pense que si je mange tout le temps, c'est une manière de tromper l'ennui, et en même temps de réagir à certaines émotions. Mais en même temps, j'ai cette peur de manquer/céder ma part qui me pousse à manger d'abord les trucs gras/sucrés, histoire d'être sûre que c'est moi qui les ait mangés (ce point-là, je n'ai jamais réussi à le résoudre, même en vivant seule je me jetais sur la bouffe de peur qu'elle disparaisse)

Pour ce qui est du sport, il faut que je m'y remette. Mais j'ai toujours détesté le sport "pour le sport", la seule chose que j'aime faire, c'est nager ; quant à marcher, je n'aime pas le faire sans but, faut que je me trouve des choses à faire à quelques kilomètres de chez moi pour avoir un "but"
2630
blueberrycat a écrit:
juste pour t'apporter un peu de soutien (ok, on ne se connait )pas et pt etre que tu t'en fiche royal.

j'ai, à une période de ma vie,à faire un choix définitif pour enrayer la prise de poids.
j'ai opté pour du radical et du définitif.
je ne le regrette pas mais je ne le conseille pas non plus.

personne ne pouvait me dire où ça allait s'arréter, cette prise de poids.
j'ai eu tres peur.

j'ai perdu une tante, agée de 20 ans, diabétique, tres obese. son coeur a laché.

une de mes cousines à dépassé les 180 kilos à même pas 30 ans.

à la loterie génétique, on a tiré des n° pourris.

je me suis sentie au bord d'un précipice. et pas de solutions.
le sentiment de panique a été intense.

ma toubib généraliste de l'époque a été à l'écoute, pas ds le jugement mais, ds la compassion.

et une porte s'est entrouverte.

je te souhaite de trouver, dans ton parcours, une personne qui t'ouvrira cette porte, où que cela te mene.

désolée, rien de concret, juste un vécu.


Merci pour ton témoignage. Non, je ne m'en fiche pas, mais j'avoue que la solution que tu as choisi serait la dernière que je choisirais, si vraiment j'ai le choix entre une mort prochaine et ça.
J'espère déjà trouver un/des médecins comme la tienne, qui pourraient réellement me conseiller et me soutenir sans m'enfoncer.
B I U