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Que faire ?

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Sunshined a écrit:
Je suis un peu dans le meme cas que toi... Quasiment les memes dimensions aussi!
Je n'avais pas croisé de balance depuis 10ans, resultat j'ai bien trop  
grossi, mais veux que ca change je ne veux plus que la bouffe soit une priorite dans ma vie, mais tenir un regime dur dur quand on est habitué a manger plus que de raison, en mangeant des quantites normales on a constamment la dalle!!
Je tente donc deme tourner vers la chirurgie, j'en ai tres envie mais j'espere que les medecins suivront, bientot 1er rdv chez le chirugien...
Une question, pourquoi est ce inenvisageable pour toi?


Parce que pour moi, c'est une amputation.
Mon corps fonctionne bien, c'est ma tête qui me pousse à trop manger, je ne veux pas abîmer ce corps de manière irréversible (avec tous les risques que ça comporte). En plus de ça, j'ai vu une opération de by-pass à la télé, et honnêtement j'ai eu l'impression que c'était du bricolage (on prend ce morceau, on le colle sur celui-là, et puis on fout des agrafes pour faire tenir le tout :? )...
Disons que si je devais le faire un jour, ce serait parce que ma vie est en danger et que je n'ai vraiment plus aucune autre solution.
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inedisam a écrit:
bosoir iwena

je comprend ce que tu vis car je suis en train de le vivre, dans mon cas en quelques mois j'ai pris 20 kg et comme toi je mange je mange sans fin et sans faim....

j'ai toujours étais plus ou moins ronde mais la je sens que je fais vraiment souffrir mon corps bref je me suis enfin décidé a aller voir une psy j'y suis aller a reculons et finalement je ne regrette pas mon choix. elle m'a ouvert les yeux sur certains point et maintenant j'ai compris pourquoi je mange autant . et j'essaies de trouver des solutions pour lutter sur ce trouble compulsif.

evidement ce n'est pas la solution miracle mais tu vides ton sac et cela fais du bien. tu as des décision a prendre pas toujours facile qui peut demander certains sacrifices. courage.


Je pense qu'effectivement aller voir un psy me ferait du bien, mais j'ai tellement peur de tomber (encore) sur un crétin (moi et les médecins de tous poils, ça fait deux)
pour la chirurgie: tu as raison, ça doit être la derniere des solutions, quand il ne reste rien d'autre.

et quand l'acceptation n'est pas non plus possible

si tu peux te stabiliser et vivre avec tes kilos, ce sera déjà super.

si tu perds les quelques kilos que tu souhaites perdre, tu vivras sans doute mieux.

la toubib que j'évoque avait elle même des soucis de poids ET une copine nutri.

qui m'a reçu, sans partir du principe que je devais forcément bouffer comme une vache et que je ne disais pas tout.

sauf qu'au moment de cette rencontre, j'étais depuis 6 mois en restriction alimentaire...elle m'a cru.
j'ai rencontré une endo, gentille, qui m'a consolé quand je me suis rendue compte que j'étais si grosse que son appareil pour prendre ma tension était trop petit pour mes bras.
voilà, il y a eu des petits rencontres...et ma vie a pri un chemin différent.
je suis même devenue maman..

le psy, songe y, fais toi violence...tente..
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BarbaraAnn a écrit:
Bonsoir Lwena,
bien que nouvelle venue, je me permets de te répondre quand même car je suis globalement dans la même problématique que toi.
Les régimes, je passe, je les ai tous faits je crois, et puis à mon âge je crains que ça ne fonctionne plus guère. De toutes façons, ça m'a flingué l'estomac (des années de traitements ; bein là j'avais maigris pour le coup !)
En même temps, j'ai peur de maigrir vite car je crains les dégâts, tant intérieurs qu'extérieurs d'ailleurs.
Par contre, je dois retourner faire ma prise de sang, je reporte tous les matins car il y a six mois le verdict est tombé : trop de mauvais cholesterol, baisse du "bon" :((

Avant d'arriver ici pour lire et chercher des solutions (ou au moins une hein, j'ai pas les moyens de faire la difficile), j'avais commencé par adopter un max de loisirs que j'avais toujours eu envie de faire mais toujours remis à plus tard (c'est d'ailleurs ma spécialité de reporter).

Bref, tu l'auras compris, j'essaie d'éviter de décompresser le soir et le weekend en passant par la case fauteuil/télé et grignotage compulsif qui allait avec, car ça n'avait plus de fin... même (et surtout!) sans faim.
Malheureusement, c'est l'hiver et mes hobbies s'exercent essentiellement au sous-sol ou dehors, pas de chance.

Comme c'était vraiment plus possible de continuer à prendre 1/2 kg par jours, fallait vraiment faire quelque chose. De plus, je suis très petite donc ça prenait vite des proportions insupportables à regarder pour moi.

J'ai remonté mon vieux vélo d'appartement retrouvé au fond de la cave. Je ne suis pas fan, ça essouffle et ça tire sur les mollets mais bon, un peu tous les jours c'est toujours ça de pris, il ne faut pas que ça tourne à la punition non plus.
J'y ajoute quelques séances d'abdo dans leur formule la plus confortable, car j'estime que la régularité compte plus que la violence de l'effort. Et puis, je me connais, si c'est pénible je laisserai tomber.

Comme toi, j'ai envisagé le nutritionniste mais pas longtemps ; la seule fois où j'en ai vu un, je suis repartie avec une liasse de papiers, des menus pas drôles et des calories à compter. Tout à fait le genre de truc qui me stresse encore plus, ce n'est pas pour moi, plus j'avance en âge moins je supporte.
Récemment, j'ai tenté ww, ça me saoulait tellement de compter des points que même ma fille m'a dit de laisser tomber car vu la tête que je tirais, je lui gâchais ses repas :lol:

D'ailleurs, je suis persuadée que le stress est au coeur de mon problème.
Pourtant, je recule à l'idée d'aller consulter un psy. Rien qu'y penser me donne envie de me ruer dans le frigo, je ne m'imagine pas une seconde arriver à lui parler, d'ailleurs je n'en parle à personne. C'est tout juste si j'arrive à vous en parler à vous, je ne sais même pas si j'enverrai le message... J'espère que oui, parce que -et excuse-moi si mon msg n'est pas intéressant pour toi parce qu'il ne contiendrait rien qui puisse te servir- mais je ressens qu'il est bon pour moi de l'écrire.

Bon ! revenons à ta question tout de même !
Concernant la RA, es-tu sûre qu'il n'est pas envisageable pour toi ? peut-être n'as-tu pas fait le tour de ses possibilités ? je ne sais, je ne connais pas ton vécu, j'ai lu un peu partout ici mais je ne "situe" vraiment personne.

Pour ma part, je travaille sur l'aspect : repérer quand on a faim / repérer quand on n'a plus faim après manger / ne pas culpabiliser quand on mange en se réservant pour ce qu'on aime le mieux (en résumé).
Ce n'est pas facile car à midi, j'ai peu de temps, je n'ai pas faim et je mange vite fait en lisant le journal. Pas terrible !
Pour l'instant, j'en retire que j'ai rarement faim mais que j'ai toujours envie de manger lorsque je n'ai rien à faire d'intéressant. ça paraît très kon quand c'est dit comme ça, mais voilà, c'est comme ça pour moi.
Là où le bât blesse, c'est que je vois beaucoup trop tard que j'ai assez mangé : lorsque j'ai mal au ventre.
Bref, il reste énormément de boulot, et pourtant cette semaine je n'ai pas pris de poids, et ça pour moi c'est un réel progrès.

Et toi, quel est dans la RA ce qui te bloque ? ce qui pourrait peut-être te servir ? je crois que ça vaut la peine d'y retourner chercher quelques pistes de réflexion.
Franchement, moi même je n'étais pas très convaincue en première lecture, et je suis à la fois surprise et contente de mes touts petits progrès.
En fait, l'aide que j'y ai trouvé va au-delà de simples mots ; je le vois comme un levier pour me comprendre, pourquoi j'ai tels ou tels comportements par exemple, et aussi qu'est-ce que je veux vraiment, qu'est-ce je fais ou ne fais pas pour l'obtenir, et pourquoi.
Bon ok, ça fait beaucoup de questions, mais j'ai des débuts de réponses déjà :roll:

Quoi qu'il en soit, je te souhaite sincèrement de trouver ce qu'il te faut pour avancer vers tes objectifs.


Le problème de la RA, c'est que j'y pense entre les repas, je suis même capable (en faisant des efforts) de me retenir d'aller grignoter une fois sur deux. Mais pour les repas, je n'y pense plus ; ou plutôt pendant les repas et certains grignotages "inconscients", j'ai l'impression que la partie "conscience" de mon cerveau se déconnecte. Et je me retrouve incapable d'appliquer la RA, tout simplement parce qu'une fois devant une assiette remplie, je la dévore avant même que j'ai pu réfléchir à ma faim ou à ce que j'ai envie de manger ...
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Citation:

Dans les "peurs" que Zermati décrit dans son bouquin, je ne me suis pas du tout reconnue dans la peur d'avoir faim, mais énormément dans la peur de manquer. Je pense que si je mange tout le temps, c'est une manière de tromper l'ennui, et en même temps de réagir à certaines émotions. Mais en même temps, j'ai cette peur de manquer/céder ma part qui me pousse à manger d'abord les trucs gras/sucrés, histoire d'être sûre que c'est moi qui les ait mangés (ce point-là, je n'ai jamais réussi à le résoudre, même en vivant seule je me jetais sur la bouffe de peur qu'elle disparaisse)


C'est fou, je me retrouve complètement dans cette image. J'arrive désormais "en partie" à contrôler cela, sauf lorsque c'est une réunion familiale et que je suis en "concurrence" avec d'autres gourmands. Ça me soumet à un stress qui me pousse à littéralement faire le calcul mental de ce que les autres prennent pour être sûre que je n'ai pas moins.

Quand je suis seule, j'y pense, c'est dans un coin de ma tête (genre ce soir, je n'ai plus faim, mais y a cette fin de paquet de gâteau, miam devant le film...). Alors c'est toujours un combat entre le moi qui se dit "allez... va... mange le" et le moi qui dit "nan mais déconne pas, ton ventre il a pas faim".

Je crois que ça je m'en débarrasserai pas :/.

Pour les buts, moi je sais que parfois je regarde tout ce que je "dois" faire (poste, courses, rdv) sur une semaine, et j'étale, pour que chaque jour j'ai une "mission".

Sinon, y a pas de gardiennage de chien dans ton coin ? Parce que balader le toutou de quelqu'un pourrait être une petite activité (enfin faut aimer les chiens, ce qui n'est pas mon cas :lol: mais j'ai une amie qui fait ça et elle m'expliquait que du coup, elle se faisait des balades).
je me demande si je vais pas me l'offrir, le live de zermati et Apffel machin, je ne me rappelle plus du nom...

j'ai un petit truc, pr eviter de manger ce que je ne devrais pas manger.

je prends ce qui me fait envie, je le pose sur une assiette, un plateau.

et je vais m'assoir au calme avec mon butin... :roll:

et bien souvent, je grignotte un tit truc et je range le reste

ça peut sembler nul,mais, ça m'a permi de lutter contre mes besoins de me gaver
49 ans 1896
blueberrycat a écrit:
j'ai un petit truc, pr eviter de manger ce que je ne devrais pas manger.

je prends ce qui me fait envie, je le pose sur une assiette, un plateau.

et je vais m'assoir au calme avec mon butin... :roll:

et bien souvent, je grignotte un tit truc et je range le reste

ça peut sembler nul,mais, ça m'a permi de lutter contre mes besoins de me gaver

Je ne trouve pas ça nul du tout, ça me semble une bonne technique de dégustation ;) .
49 ans Paris 9874
Maiadi a écrit:
blueberrycat a écrit:
j'ai un petit truc, pr eviter de manger ce que je ne devrais pas manger.

je prends ce qui me fait envie, je le pose sur une assiette, un plateau.

et je vais m'assoir au calme avec mon butin... :roll:

et bien souvent, je grignotte un tit truc et je range le reste

ça peut sembler nul,mais, ça m'a permi de lutter contre mes besoins de me gaver

Je ne trouve pas ça nul du tout, ça me semble une bonne technique de dégustation ;) .


Idem pour moi: il faut estimer TOUT son repas avant de l'entamer, très utile!
2630
Melie-M a écrit:
Citation:

Dans les "peurs" que Zermati décrit dans son bouquin, je ne me suis pas du tout reconnue dans la peur d'avoir faim, mais énormément dans la peur de manquer. Je pense que si je mange tout le temps, c'est une manière de tromper l'ennui, et en même temps de réagir à certaines émotions. Mais en même temps, j'ai cette peur de manquer/céder ma part qui me pousse à manger d'abord les trucs gras/sucrés, histoire d'être sûre que c'est moi qui les ait mangés (ce point-là, je n'ai jamais réussi à le résoudre, même en vivant seule je me jetais sur la bouffe de peur qu'elle disparaisse)


C'est fou, je me retrouve complètement dans cette image. J'arrive désormais "en partie" à contrôler cela, sauf lorsque c'est une réunion familiale et que je suis en "concurrence" avec d'autres gourmands. Ça me soumet à un stress qui me pousse à littéralement faire le calcul mental de ce que les autres prennent pour être sûre que je n'ai pas moins.

Quand je suis seule, j'y pense, c'est dans un coin de ma tête (genre ce soir, je n'ai plus faim, mais y a cette fin de paquet de gâteau, miam devant le film...). Alors c'est toujours un combat entre le moi qui se dit "allez... va... mange le" et le moi qui dit "nan mais déconne pas, ton ventre il a pas faim".

Je crois que ça je m'en débarrasserai pas :/.

Pour les buts, moi je sais que parfois je regarde tout ce que je "dois" faire (poste, courses, rdv) sur une semaine, et j'étale, pour que chaque jour j'ai une "mission".

Sinon, y a pas de gardiennage de chien dans ton coin ? Parce que balader le toutou de quelqu'un pourrait être une petite activité (enfin faut aimer les chiens, ce qui n'est pas mon cas :lol: mais j'ai une amie qui fait ça et elle m'expliquait que du coup, elle se faisait des balades).


Idem.
Je sais que ça vient de mon enfance, entre mes parents qui essayaient toujours d'être totalement équitables (par ex, ils comptaient les pommes noisette quand ils servaient pour être sûrs qu'on en avait tous le même nombre) et mes frères qui avaient le chic pour dévorer tous les trucs que je voulais juste avant moi ...



Je viens de penser à un truc pour essayer de résoudre ce problème-là ; est-ce que vous pensez qu'en remplissant mes placards de trucs que j'aime, j'arriverais à me convaincre que je ne peux pas en manquer ?
Par exemple acheter 10 ou 15 tablettes de chocolat, sachant que même en temps de "crise", j'en mange max 1 ou 1 et demi par jour ...
Je pense que je vais tenter avec le chocolat, je verrais ce que ça donne ...


(parce que dans ce truc du "manque", il y a le mauvais côté que quand j'achète des trucs que j'aime, je mange tout en 2 jours pour "être sûre de les avoir mangé", et finalement je me retrouve effectivement en état de manque, avec plus rien de sucré/chocolaté/gras à portée de main, ce qui me pousse à aller racheter jusqu'à 3x dans la semaine des courses "pour la semaine")
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blueberrycat a écrit:
je me demande si je vais pas me l'offrir, le live de zermati et Apffel machin, je ne me rappelle plus du nom...

j'ai un petit truc, pr eviter de manger ce que je ne devrais pas manger.

je prends ce qui me fait envie, je le pose sur une assiette, un plateau.

et je vais m'assoir au calme avec mon butin... :roll:

et bien souvent, je grignotte un tit truc et je range le reste

ça peut sembler nul,mais, ça m'a permi de lutter contre mes besoins de me gaver


;) Bonne astuce, je prends !
49 ans Paris 9874
lwena a écrit:
est-ce que vous pensez qu'en remplissant mes placards de trucs que j'aime, j'arriverais à me convaincre que je ne peux pas en manquer ?
Par exemple acheter 10 ou 15 tablettes de chocolat, sachant que même en temps de "crise", j'en mange max 1 ou 1 et demi par jour ...


Pour moi ça a beaucoup aidé! (+ exercice de jeter l'aliment dont on craint de manquer) ;)

D'ailleurs, j'ai arrêté de fumer avec un paquet dans mon sac pendant des mois sans y toucher... si je n'avais pas de clopes je ne désirais que cela, alors qu'en avoir me calmait (mais je suis consciente que pour la plupart des gens c'est l'inverse: clopes à proximité = refumer)...
42 ans 4079
La chose sur laquelle tu vas devoir travailler malheureusement, c'est ce manque ou ce stress vis à vis de la nourriture, et c'est très dur à affronter. Il ne va pas juste falloir contourner le problème, ou dévier l'attention, parce que ca reviendra toujours, comme un cadran cassé sur une roue qui tourne continuellement.

Il faut se poser tellement de questions, pourquoi manger autant ? Pourquoi du gras ou du sucré ou du tout prêt ? Pourquoi à cet instant dans la journée ? Comment je me sens après avoir mangé ; rassurée, coupable, apaisée ? Est-ce qu'il y a du plaisir ? Est ce que je sens que ca me fait du bien de manger telle ou telle chose ? Ou plutôt, est-ce que je sens que c'est mauvais pour moi mais je le fais quand même ?

Je pense aussi que de désacraliser la nourriture aide beaucoup, comprendre que ce n'est pas une fin mais un moyen.

Et puis aujourd'hui ta santé va bien, mais quand tu vieillira...?

Je sais que c'est dur quand on est au chômage, on est plutôt inactif ou on compense le vide par la nourriture. Tu es sur la bonne voie en te demandant quoi faire, mais ca n'est que le début et ca te demandera beaucoup d'investissements et d'efforts pour trouver ton bon chemin.


Bon, c'est un peu pêle même tout ca, mais ce que je voulais dire au final c'est qu'il faut prendre soin de soi.
B
113 ans France nord-est 107
[quote="Le problème de la RA, c'est que j'y pense entre les repas, je suis même capable (en faisant des efforts) de me retenir d'aller grignoter une fois sur deux. Mais pour les repas, je n'y pense plus ; ou plutôt pendant les repas et certains grignotages "inconscients", j'ai l'impression que la partie "conscience" de mon cerveau se déconnecte. Et je me retrouve incapable d'appliquer la RA, tout simplement parce qu'une fois devant une assiette remplie, je la dévore avant même que j'ai pu réfléchir à ma faim ou à ce que j'ai envie de manger ...

Oui! c'est tout à fait ça, voilà comment se sont passés les premiers jours pour moi.
Alors je m'installais avec un petit bol rempli au lieu d'une vraie assiette et j'arrivais un peu à me raisonner au moment de retourner remplir le bol. ça fonctionnait plus ou moins bien au départ, mais il faut persévérer.

déjà, pour ça, n'hésite pas à aller t'installer bien tranquillement et confortablement pour manger, ne reste pas à la cuisine. Je ne reste plus plantée debout devant le plan de travail de la cuisine comme avant ! bien trop près du frigo et des placards ;)

Pas mal de pistes intéressantes dans les réponses qui t'ont été faites, comme par exemple dans celle de Saralou.
Et puis je vais tenter le plateau aux trésors à la façon de Blueberrycat, ça me paraît bien astucieux.

Dans la même logique, ton idée de faire ton petit stock des choses que tu aimes, ça pourrait marcher aussi. Tu sais que tu n'en manqueras pas, cela te rassurera.

Pour ma part, je tente toutes les astuces possible. Il faut je crois trouver le bon levier, celui qui calmera le stress, la peur, tous ces sentiments d'urgence qui faussent tout.

Pour ce qui est des raisons qui te poussent à manger, tu me parais avoir bien analysé cela déjà. C'est une bonne avancée, je trouve. Il te reste donc (si j'ose dire) à te persuader que rien ne va disparaître de tes placards sans que tu l'aies décidé.
Il faut parvenir à se convaincre que les contraintes de l'enfance sont terminées et qu'en tant qu'adulte, c'est toi qui commandes et que tu n'as pas à te mettre la pression : ce que tu veux ce matin, ce soir, ce que tu aimerais garder pour demain ou après-demain, parce que par exemple tes frères ne viendront pas les prendre avant toi maintenant. Et donc c'est toi à présent qui sait ce qu'il te faut, combien, et quand il te les faut.

Et surtout ne te décourage pas, tu as tout ce dont tu as besoin dans ta tête pour y travailler.
Si ça fonctionne un jour, deux jours, pas trop bien le lendemain, ce n'est pas grave, le suivant sera plus efficace ; trop de pression serait antiproductif, tout comme des objectifs pas réalistes. C'est valable ici comme dans tous les domaines...
2630
Merci pour tous vos messages !

J'ai fait un premier essai (l'achat de chocolat en masse), et ça marche moyennement. Disons que j'en mange toujours beaucoup, mais que je ne mange quasiment plus que ça de sucré (petit déjeuner, dessert), et que je suis "rassurée" que malgré ça il en reste toujours.

Par exemple ces derniers jours, j'en mange 1/2 tablette le matin, comme petit déjeuner. Au début je me disais "c'est pas bien, c'est trop" et en réfléchissant, j'ai calculé que ça correspondait à 300kcal max, et que sur une journée "normale" à 2000kcal c'était finalement pas grand chose ! Du coup je me réveille le cœur léger et je me prends ma demi-tablette de chocolat sans culpabilité (le matin en tout cas, le reste de la journée j'ai toujours un peu de mal à déculpabiliser)


Ensuite, je vais essayer de manger moins vite. Ou plutôt déjà rien qu'attendre quelques minutes une fois que j'ai fini mon assiette pour savoir si j'ai vraiment encore faim ou pas (sachant qu'actuellement, je me ressers quasi systématiquement, et que mes 2 assiettes, je les finis en 15/20 minutes max).
Rien que si parfois j'arrive à ne pas me resservir parce que je n'en aurais pas eu envie, ce serait une victoire pour moi (parce qu'en ce moment, j'ai des petits problèmes d'estomac, entre douleur et nausées, et le fait de le remplir me rend encore plus malade qu'avant, et j'en ai marre de devoir me reposer après chaque repas parce que mon pauvre estomac n'arrive plus à suivre ; donc même si ça ne me fait pas perdre du poids, ce serait au moins un confort de vie supplémentaire)
S
89 ans 4951
lwena a écrit:
Merci pour tous vos messages !

J'ai fait un premier essai (l'achat de chocolat en masse), et ça marche moyennement. Disons que j'en mange toujours beaucoup, mais que je ne mange quasiment plus que ça de sucré (petit déjeuner, dessert), et que je suis "rassurée" que malgré ça il en reste toujours.

Par exemple ces derniers jours, j'en mange 1/2 tablette le matin, comme petit déjeuner. Au début je me disais "c'est pas bien, c'est trop" et en réfléchissant, j'ai calculé que ça correspondait à 300kcal max, et que sur une journée "normale" à 2000kcal c'était finalement pas grand chose ! Du coup je me réveille le cœur léger et je me prends ma demi-tablette de chocolat sans culpabilité (le matin en tout cas, le reste de la journée j'ai toujours un peu de mal à déculpabiliser)


Ensuite, je vais essayer de manger moins vite. Ou plutôt déjà rien qu'attendre quelques minutes une fois que j'ai fini mon assiette pour savoir si j'ai vraiment encore faim ou pas (sachant qu'actuellement, je me ressers quasi systématiquement, et que mes 2 assiettes, je les finis en 15/20 minutes max).
Rien que si parfois j'arrive à ne pas me resservir parce que je n'en aurais pas eu envie, ce serait une victoire pour moi (parce qu'en ce moment, j'ai des petits problèmes d'estomac, entre douleur et nausées, et le fait de le remplir me rend encore plus malade qu'avant, et j'en ai marre de devoir me reposer après chaque repas parce que mon pauvre estomac n'arrive plus à suivre ; donc même si ça ne me fait pas perdre du poids, ce serait au moins un confort de vie supplémentaire)


très bon début! bravo! :kiss:
B I U