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votre livre culte?

44 ans Puerto Bananas 1739
Qu'est ce que vous insinuez par là ?
C trop long ?? c ça ??
Koestler ? C noté bichette. Je vais voir de ce pas si je trouve.
Quant à Portnoy, oui,  
il est drôle, oui il est spirituel, mais comment peut on être mené par son shlong tel un gouvernail défectueux? (de plus, aurait il vraiment violé la jeune israelite si il avait pu bander en terre d'Israel?) (ou suis je trop prosaique ?) Et puis, je ne peux pas adhérer à un héros qui a un tel mépris pour les femmes. Archidésolée, Sebansky.
2309
Le parfum de Suskind
Nothomb, pas mal de bouquins...
Garcia Marquez, tout, tout...
Pennac, Monsieur Malaussene et les autres...
Et plein de bouquins, j'adore lire !
44 ans Puerto Bananas 1739
Nothomb commence à nous faire de la production industrielle avec un bouquin par an. Ne vaut il pas mieux qu'elle économise ses forces et ses effets et nous prépare ainsi des livres plus forts et plus fouillés ?
Je vous prend par exemple Antechrista. Le sujet est intéressant -une jeune fille s'introduit dans une famille et spolie peu à peu la place de la fille de la maison, volant l'admiration de ses parents ect ect-, mais le déroulement est prévisible et les réactions sont simpliste, et quant au dénouement, je ne m'étendrai pas là dessus. Tout l'amélie nothomb me semble un poilichon too much.

Je retire ce que j'ai dit sur Le voleur de Vents, l'ayant terminé, je ne pense pas que même la plus fleur bleue des demoiselles l'apprécie jusqu'à la fin. On se sent la bouche pleine et pâteuse de l'amiral-comte de Nissac, comme après 6 paquets de faises tagada. Les passages à la limite du ridicule et grotesques ne manquent pas, comme cette fois où le comte de Nissac caresse les paupières de sa promise de la pointe des plumes qui ornent son chapeau. Pitié !
De plus tous les personnages, bons méchants, de premier plan ou secondaires, semblent partager une admiration sans bornes pour le Nissac. A tel point que les mots "admiration", "admirable" et "admiratif" constituent bien le quart du livre (580 pages) ! Son second, Charles Paray des Ormaux, sent l'admiration le gagner tout entier dès que le Nissac ouvre sa bouche. Jusqu'aux assasins payés pour le tuer, qui préfèrent tirer vers l'étoile polaire plutot que de le blesser (alors qu'il vient d'assassiner 700 des leurs, famille et amis confondus). Je ne parle même pas des femmes qui explosent leur vania (d'époque).


J'ai beaucoup aimé Le plaisir de souffrir. (alain de botton) qui raconte l'histoire d'un amour simple, banal mais touchant, de ses prémices à son éfilochement. L'auteur y rajoute plusieurs petits schémas qui donnent au bouquin un air de petit manuel de la vie.


Et alors, qui veut parler avec moi de "tout est illuminé"??
45 ans paris 3592
Moutonoir a écrit:
Nothomb commence à nous faire de la production industrielle avec un bouquin par an. Ne vaut il pas mieux qu'elle économise ses forces et ses effets et nous prépare ainsi des livres plus forts et plus fouillés ?
Je vous prend par exemple Antechrista. Le sujet est intéressant -une jeune fille s'introduit dans une famille et spolie peu à peu la place de la fille de la maison, volant l'admiration de ses parents ect ect-, mais le déroulement est prévisible et les réactions sont simpliste, et quant au dénouement, je ne m'étendrai pas là dessus. Tout l'amélie nothomb me semble un poilichon too much.


rhaaa le thème de base est tellement génial, ça pouvait donner lieu à une telle intrigue, à une histoire tellement forte (si t'as vu le film "monsters", je pense un peu à ça, une relation entre les deux perso tellement forte et où on ne voit pas la frontière entre l'amour et la dépendance, l'intérêt, le narcissisme, tout ça tout ça....) mais non, elle t'a goupillé ça en deux temps trois mouvements, à croire qu'elle n'a jamais connu de relations humaines. très très décevant...
54 ans Paris 460
Moutonoir a écrit:

Quant à Portnoy, oui, il est drôle, oui il est spirituel, mais comment peut on être mené par son shlong tel un gouvernail défectueux? (de plus, aurait il vraiment violé la jeune israelite si il avait pu bander en terre d'Israel?) (ou suis je trop prosaique ?) Et puis, je ne peux pas adhérer à un héros qui a un tel mépris pour les femmes. Archidésolée, Sebansky.



Heu...
Je ne comprends pas là. Je parlais du livre. Je disais que Portnoy est son complexe était un petit bijou, et là tu parles du personnages principal comme s'il avait existé, et comme si c'était lui qu'il fallait aimer.
C'est très bizarre.
44 ans Lyon 160
petite°Jess a écrit:
je suis une fana de livres pour moi la meilleure c'est Torey Hayden, grande psy américaine qui à écrit, entre autre, "l'enfant qui ne pleurait pas", " l'enfant au chat", " l'enfant qui ne parlait pas" et encore bien d'autre.


Alors moi aussi je suis fan de Torey Hayden je crois que j'ai du tous les lire aux moins deux fois !!

Sinon après mon auteur préféré c'est Paolo coelho dont "l'alchimiste" "sur le bord de la rivière piedra" et "véronika décide de mourir" et encore d'autres mais ceux là sont ceux qui m'ont le plus marqué !!

Christelle
57 ans Out of Africa... 4355
DaylightDies a écrit:
celui qui vous a bouleversé? celui dans lequel vous trouvez sans cesse des choses nouvelles? celui qui ne vous quitte pas depuis des années? celui que vous offrez à chaque anniversaire?

!


"A l'est d'Eden" de John Steinbeck
49 ans paris 31
"Journal d'un voleur" et "Notre-Dame des fleurs" de Jean Genet
44 ans Puerto Bananas 1739
sebansky a écrit:
Moutonoir a écrit:

Quant à Portnoy, oui, il est drôle, oui il est spirituel, mais comment peut on être mené par son shlong tel un gouvernail défectueux? (de plus, aurait il vraiment violé la jeune israelite si il avait pu bander en terre d'Israel?) (ou suis je trop prosaique ?) Et puis, je ne peux pas adhérer à un héros qui a un tel mépris pour les femmes. Archidésolée, Sebansky.



Heu...
Je ne comprends pas là. Je parlais du livre. Je disais que Portnoy est son complexe était un petit bijou, et là tu parles du personnages principal comme s'il avait existé, et comme si c'était lui qu'il fallait aimer.
C'est très bizarre.


Oui tu as raison. Mais quand un livre est écrit à la première personne, on a tendance à donner plus d'importance au narrateur -on le suspecte de connivence avec l'auteur (diantre aurais je fustigé robert merle avec autant de fougue?). Je m'engloutis trop, faut que je pratique le lacher prise ! lache le bouquin mouton !!

A propos de Koelster. C'était très très dur. Il met les mots justes sur l'horreur du communisme, la domination des masses, et l'écrasement des individus.
45 ans paris 3592
Moutonoir a écrit:
A propos de Koelster. C'était très très dur. Il met les mots justes sur l'horreur du communisme, la domination des masses, et l'écrasement des individus.


oui mais j'ai adoré ce livre :D , plus que le meilleur des mondes et 1984 et pourtant, ceux-là, de sacré chefs d'oeuvre sur l'humanité et son système
25680
J'ai un faible pour Barjavel, Paolo Coelho et Hermann Hesse :)
54 ans Paris 460
Moutonoir a écrit:

Oui tu as raison. Mais quand un livre est écrit à la première personne, on a tendance à donner plus d'importance au narrateur


Je réfute ce "on".


Sebansky./
44 ans Puerto Bananas 1739
C sur, et je ne t'incluais pas là dedans.
Je suis bien évidemment capable de distinguer un auteur sujet et narrateur. Mais c moins facile pour certains auteurs, que l'on a tendance à juger à travers leurs oeuvres. Pour Roth par exemple, celà semble un témoignage très personnel (avec ses juifs, ses Gentils, ses complexes), et on (certains "on") s'oublient dans le personnage. Et sinon, n'est ce pas la preuve que le sujet et réussi ?
Un autre exemple. Le pianiste est une oeuvre magnifique, mais en ayant en perspective Polanski, sa vie et ses lâchetés, elle perd de son abstraction. Et d'aucuns jugeront le film en gardant en filigrane l'image du réalisateur.
J'ai simplement ressenti une forte part autobiographique, d'autodérision et de libération forcenée de ses obsessions dans ce qu'il écrivait, peut être que j'ai eu tort, mais peut être était ce l'intention de Roth, un genre de confession. C'est mon intuition et ma sensibilité, elles valent ce qu'elle valent.

DLD : Comment parler du zéro et l'infini ? Chaque page recèle une image juste, de mots bouleversants et qui touchent. C'est kafkaien mais réel, l'impuissance humaine et la cruauté du système m'ont donné le vertige. Je suis encore déprimée d'ailleurs. Je l'étais avant mais là c'est pire. Je n'ose pas ouvrir "La lanterne verte" qui parle de la même période. En fait ça m'a fait penser à mes nombreuses discussions au sujet de mese grands parents si heureux pendant la période communiste. J'ai honte de toutes les conneries que j'ai pu sortir à ce sujet.
Je suppose, pour en revenir à un sujet plus général, qu'en 1948 le communisme avait le vent en poupe et qu'un tel livre ne pouvait avoir l'écho qu'il méritait.
Merci DLD pour me l'avoir fait découvrir.


ANNE !! : pourquoi aimes tu Hesse ?????? qu'est ce que tu aimes dans hesse ????

Dernière modif par le 7448j; modifié 1 fois
44 ans Puerto Bananas 1739
Je voudrais aussi savoir si on a des fans de Knut Hamsun parmi nous. Je ne saurais recommander son oeuvre en entier, pour la bonne raison que je n'ai pas tout lu même si j'ai volé l'intégrale à la médiathèque.
J'ai failli avoir un malaise en lisant faim, mais j'ai ressenti la chronique des vagabonds et j'ai vu la nature norvégienne quand je l'ai lu. (c'est grandiloquent mais je vous jure que c'est vrai).

J'ai également emprunté sans espoir de retour l'intégrale de Boulgakov, même si ma mère m'a répété moulte et moulte fois que certains points resteront obscurs à ceux qui ne sont pas totalement russes. Je voudrais savoir ce que vous en pensez (pas de ma subtilisation mais du maitre et marguerite et la garde blanche. la vie de mr moliere m'a soulé très vite)
25680
Moutonoir a écrit:
ANNE !! : pourquoi aimes tu Hesse ?????? qu'est ce que tu aimes dans hesse ????


Hesse c'est une copine qui me l'a fait découvrir et j'ai tout de suite accroché.
Je l'ai découvert à une période un peu trouble de ma vie où je me reconstruisais enfin ....

Bref, j'ai lu entre autre Siddhartha , Le Loup des steppes et je suis très loin d'avoir fini de lire toutes ces productions.
Quand on tente de se reconstruire et de finalement retrouver ce qui fait notre idendité, notre personnalité, après avoir réaliser pas mal de choses sur soi et suite aux désillusions de l'amour et des amitiés, on peu parfois se sentir un peu perdu, balancer entre divers direction et ne plus savoir où aller.

A l'époque, la lecture d'Hesse m'a permis de me rassurer et de me conforter dans mes choix.

Je conseille la lecture de ces livres à toutes personnes qui souhaitent se retrouver.
Cela a été pour moi une petite aide pour appuyer ma convicton d'avoir pris la bonne direction.

Pour ce qui est de Demian, il m'a rapidement saoûlé et je ne l'ai donc pas lu, comme quoi on peut être fan d'un auteur mais pas de toute son oeuvre.

Si tu as d'autres questions n'hesite pas ;)
B I U