C sur, et je ne t'incluais pas là dedans.
Je suis bien évidemment capable de distinguer un auteur sujet et narrateur. Mais c moins facile pour certains auteurs, que l'on a tendance à juger à travers leurs oeuvres. Pour Roth par exemple, celà semble un témoignage très personnel (avec ses juifs, ses Gentils, ses complexes), et on (certains "on") s'oublient dans le personnage. Et sinon, n'est ce pas la preuve que le sujet et réussi ?
Un autre exemple. Le pianiste est une oeuvre magnifique, mais en ayant en perspective Polanski, sa vie et ses lâchetés, elle perd de son abstraction. Et d'aucuns jugeront le film en gardant en filigrane l'image du réalisateur.
J'ai simplement ressenti une forte part autobiographique, d'autodérision et de libération forcenée de ses obsessions dans ce qu'il écrivait, peut être que j'ai eu tort, mais peut être était ce l'intention de Roth, un genre de confession. C'est mon intuition et ma sensibilité, elles valent ce qu'elle valent.
DLD : Comment parler du zéro et l'infini ? Chaque page recèle une image juste, de mots bouleversants et qui touchent. C'est kafkaien mais réel, l'impuissance humaine et la cruauté du système m'ont donné le vertige. Je suis encore déprimée d'ailleurs. Je l'étais avant mais là c'est pire. Je n'ose pas ouvrir "La lanterne verte" qui parle de la même période. En fait ça m'a fait penser à mes nombreuses discussions au sujet de mese grands parents si heureux pendant la période communiste. J'ai honte de toutes les conneries que j'ai pu sortir à ce sujet.
Je suppose, pour en revenir à un sujet plus général, qu'en 1948 le communisme avait le vent en poupe et qu'un tel livre ne pouvait avoir l'écho qu'il méritait.
Merci DLD pour me l'avoir fait découvrir.
ANNE !! : pourquoi aimes tu Hesse ?????? qu'est ce que tu aimes dans hesse ????
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