Personnellement, je voudrais en revenir un peu au sujet de base, à savoir la chirurgie.
Je commence tout juste à me lancer dans l'aventure, après des mois de réflexion, parce que cette solution était pour moi la facilité, la non motivation et la non volonté. Mais je réalise aujourd'hui que c'était des arguments qu'on m'avait imposé, ma mère d'abord, qui n'était pas pour à l'époque et m'encourage aujourd'hui (je crois que c'est l'inquiétude de toute chirurgie d'ailleurs qui parlait, pas juste de ce type là), et tous ces gens qui ne savent pas de quoi ils parlent parce que pour eux, perdre les petits kilos en trop avant l'été ils ont trouvé ça trop facile et qu'il suffit d'avoir de la volonté.
Bref, tout ça pour dire que cette fois, je suis décidée, mais non sans crainte toutefois.
Etrangement, le seul truc qui me fait peur dans l'opération en elle même c'est l'anesthésie, car à ma dernière opération sous générale (pour un truc sans rapport), je me suis réveillée intubé, ce à quoi je n'étais pas du tout préparé, et ça m'a laissé un mauvais souvenir. On m'a expliqué plus tard que c'est courant, mais j'aurais aimé qu'on me prévienne.
Mais sinon l'opération en elle même ne m'inquiéte pas, plutôt le quotidien après, Ma mère dit que ce sera pour moi comme un "électrochoc", peut être. J'ai toujours été une bonne vivante et pourtant, depuis ma décision, j'ai remarqué que je réfléchis beaucoup plus avant de mangé, et que je suis dégoûté de beaucoup de chose comme les fast food par exemple. Mais quoi qu'il en soit, j'ai peur de la frustration, peur parce que j'aime beaucoup de saveur que j'ai peur de ne plus pouvoir apprécié. Pourtant, l'opération ne cherche qu'à modifier la quantité, pas la qualité, mais les médecins disent que parfois, certaines aliments ne passent plus, que ça dépend des gens.
La seconde chose qui m'inquiète c'est de réaliser à quel point j'ai peur de perdre du poids, peur que mon corps change trop et trop vite, peur de ne plus me reconnaitre, de ne plus être vraiment moi, de changer. Et quelques un de mes proches m'ont fait cette réflexion également, que ça faisait un peu partie de moi et de ce que j'étais.
J'ai donc expliqué à ce moment là que mon but n'était pas d'être mince, je ne le serais jamais, c'est familiale d'être aussi bien charpenter, mais juste de perdre assez pour vivre mieux au quotidien. Mais même en sachant cela, en l'expliquant à d'autre, j'ai peur de répercussion.
Je sais qu'avant l'opération on nous fait faire une séance psy pour valider, mais je me demandais s'il n'était pas plus judicieux d'être suivis après ? Je n'ai personnellement jamais aimé les psy, mais je me dis que je n'ai peut être juste pas trouver le bon, ou que j'étais trop jeune, et que ça me faisait peur. Mais une partie de mon problème de poids provient du comportement alimentaire. Je sais bien mangé, j'ai appris ça depuis que je suis gamine, dans des tas de centre médicaux, et avec des tas de médecin, je sais le faire. Le tout est de vouloir le faire.
Et du coup, si je me lance pour l'opération, je me dit que pour une meilleure réussite, il faut peut être combattre la peur du psy et y aller parce qu'au final, le problème sera peut être toujours là.
Enfin, si l'opération ne m'effraie pas parce qu'on la dit simple, rapide, pratiqué depuis très longtemps, et que l'hospitalisation est vraiment minime, je suis plus inquiète à propos de l'opération correctrice (je ne sais pas comment on la nomme ici sur le forum) pour s'occuper du surplus de peau qu'il pourra y avoir plus tard.
Je ne sais pas vraiment si on peut vraiment sans passer quand on a une perte importante. Parce qu'encore une fois, le médecin avec qui j'en ai parlé me dit que ça dépend du sport régulier, etc. Mais de mon point de vue, je veux bien m'occuper super bien de ma peau et faire du sport, je pense pas que la peau est de telle capacité.
Et cette opération est beaucoup plus agressive en terme chirurgicale, l'hospitalisation plus longue, la cicatrice plus importante, etc. Bref, celle là me fait vraiment peur, même si j'ai sûrement le temps d'y penser.
J'espérais avoir quelques impressions sur ces sujets.
52 ans
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