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Mon métier Ma passion

35 ans 95 France 199
J'aime mon métier, je l'aime même profondément !
Je suis auxiliaire de puériculture et ce métier est l'une de mes plus belles réussites. Cela ne fait que deux ans que j'exerce  
mais quand on me demande quel autre métier j'aimerais faire plus tard...je ne sais jamais quoi répondre :shock:
Alors c'est loin d'être rose tous les jours mais j'aime ce que je fais et contrairement à lorsque j'étais lycéenne, je ne me lève plus avec la boule au ventre !
47 ans Ile de France 556
Mon métier, je l'ai choisi, bien sûr, mais bien obligée au départ : j'étais en maîtrise de chimie et ma santé mentale se dégradait peu à peu, jusqu'à faire une décompensation en plein stage qui m'a fait arrêter mes études et ne pas valider ma maîtrise. Devant mon peu de capacités, il n'y avait pas foule au niveau des choix de métier qui t'emploient sans expérience : femme de ménage ( pas assez méticuleuse, je me serais faite virer illico), manutentionnaire ( pas la forme physique pour), caissière ou serveuse ( pas assez rapide), vendeuse. Donc ça a été vendeuse. J'ai adoré ça pendant 8 ans dans la même boutique à vendre des encens rares, avec une clientèle d'habitués qui appréciaient le fait que je ne sois pas trop pushy (je suis très introvertie, et j'étais paradoxalement plus appréciée que mes collègues plus rentre-dedans). En fait c'était une réussite. Jusqu'à ce que ma petite boutique se transforme en début de chaîne de magasins, ne garde que les produits médiocres mais grand public et en gamme moins variée (donc plus besoin de conseil spécialisé) et que parallèlement ma santé mentale décline encore et que mon employeur, devenu partisan des employés qui rentrent dans le moule et sont homogènes de magasin en magasin, ne prenne peur et décide de me faire déclarer inapte. Je pense que je pourrais retrouver un emploi mais j'ai de nombreuses contraintes, il me faudrait travailler dans une petite boutique où il n'y a pas de grand barnum genre soldes avec leur cargaisons de foule qui m'angoissent et me font délirer, comme une boutique spécialisée dans un des domaines que je connais : les fragrances, une librairie, une mercerie...alors bien entendu ça reste un rêve vu que des places comme ça sont rares et recherchées. Et j'ai beau m'analyser, je ne trouve pas d'autre domaine où j'aurais des capacités. J'ai pensé reprendre mes études mais je fais un blocage sur la chimie, j'ai trop oublié et bloqué ce mauvais passage de ma vie. J'ai un DEUG de sciences de la vie, si je recommençais ma licence je pourrais envisager un master en biologie, mais je n'ai aucune idée des portes que ça ouvre, j'ai perdu l'habitude de me documenter, alors je ne trouve pas. Mon psy me pousse à avoir une boutique internet de patrons de crochet, ça me plairait vraiment et je suis douée pour, mais il faut être réaliste, ça risque de ne pas être rentable
45 ans 91 1474
cyalume, à défaut d'ête rentable, rien ne t’empêche d'en faire une activité d'appoint.

Une connaissance a fait ça et finalement, ça le fait. donc courage ;)

Je voulais rebondir sur ton intervention, c'est vrai qu'il et difficile de conjuguer activité professionnelle et problèmes psys... j'ai un parcours très similaire au tien.

IUT licence maitrise dea chimie, thèse de chimie et au bout des 3 ans ça a bloqué... j'ai craqué. je ne l'ai jamais passé.
J'ai été au chomage pendant 3 ans... car trop diplomée, pas assez expérimentée... (+ trop grosse, trop noire aussi?? je ne saurais jamais à 100% mais je pense que ça a joué). cette période là de ma vie a été super dure psychologiquement... avec des phases de dépressions interminables. j'ai ce terrain là depuis l'adolescence. malgré tout j'ai fait des études mais bon ça a été dur.

J'ai été mise en relation avec mon travail actuel par un ami et collègue. On m'a laissé ma chance, il y a 4 ans et demi , dans un domaine totalement différent, la recherche clinique sur le VIH. Je suis attaché de recherche clinique et épidémiologique.

et là pour revenir au sujet initial,"mon métier ma passion", je peux dire que cette thématique là, c'est ma passion. je rêve de travailler dans le VIH depuis que j'ai 9-10 ans... avoir réussi à mettre un pied dedans 20 ans après, après un cursus qui n'a rien à voir... si c'est pas une chance de cocu, je ne sais pas ce que c'est !!!

Je fais pas de la recherche au sens où le grand public l'entend (en blouse blanche avec des pipettes et des solutions de toutes les couleurs), c'est plus une interface entre une métier administratif et scientifique. Au long de mon cursus scolaire, j'avais noté que c'était ce type de métier qui me plaisait. être tombé dessus par hasard, c'est qd mm pas mal.

J'apprends pleins de choses, j'ai repris mes études, je rencontre des gens formidables, j'ai l'occasion de voyager, je travaille sur des projets qui font changer les mentalités, je me sens "enfin" utile... mais... (il y a toujours un "mais").

J'ai lu plus haut que on peut faire un métier qui nous passionne mais qui soit difficile à tenir psychologiquement. et là c'est le cas pour moi. Je travaille énormement (40h/sem environ sur 4 jours), je suis mal payé, contrat précaire (CDD), ma chef est impossible à vivre (crie, insulte et rabaisse les collaborateurs, charge trop en travail certaines personnes et pas d'autres), certaines collègues font de la rétention d'information et mettent des bâtons dans les roues. c'est aussi un travail qui demande de la rigueur, mais sans formation béton derrière et un responsable qualité, difficile de l'avoir cette rigueur. Donc c'est système D perpétuel. Et ça, rajouter à tout le reste, je ne le supporte plus. J'ai le temps de rien faire de personnel (qd on sort à 22h du taf, c'est un peu évident), je dors le we pou récupérer de la semaine, je sors peu, je vois peu de gens...
et là je pense que qd il n'y a plus d'équilibre entre vie profesionnelle, vie personnelle et vie sociale, c'est qu'il faut partir...
c'est dommage, j'adore ce que je fais. mais bon... je pense que c'est une page à tourner.
je n'ai jamais eu de vocation...il y a presque 11 ans, je vois une affiche , un avis de concours, pour une agence bien particuliere...
et j'ai réussi, j'y suis entrée coté administratif, j'ai passé des internes...

et en 2009, désamour, je ne me reconnais plus du tout dans le monstre à deux têtes qu'est devenue ma "maison".
bousillée..
une collectivité territoriale me fait les yeux doux pour intégrer un service insertion sur le dispositif RSA...
poste super différent, pas d'accueil de public..

je cede à la séduction du poste proposé, au confort de travail (bureau seule/2 secrétaires), je suis en mise à dispo depuis.
en octobre, je passe un interne, pour passer au niveau d'emploi supérieur.

et je devrais alors réintégrer. et j'aimerai bien, car, au final, ça fera 10 ans de relation cahotique avec ma "maison"...

et dans toute histoire, il y a des hauts et des bas, non??

je suis conseillere en insertion professionnelle/conseillere RSA/ conseillere à l'emploi.
M
46 ans craponne 295
Pour te repondre boreale, je suis infirmière, je travaille dans le secteur de la psychiatrie, et quand je vois qu'il est bientôt 3h et que je dois me lever dans 2heures pour aller bosser, la journée s'annonce dur
41 ans Saint Etienne 428
Bonsoir,
je fais aussi partie des personnes qui adorent leur métier même si il m'a fallu presque 10 ans de vie pro pour trouver ma voie.

Je rentre dans la vie active avec un BTS électronique. Au départ je travaille en bureau des méthodes ( définition des dossiers de fabrication pour les ateliers) boulot intéressant mais j'enchaine les missions interim qui débouchent sur pas grand chose. Je suis trop jeune, j'ai du mal à être prise au sérieux et puis je me heurte à des vieux loup de mer qui ont pas du tout envie de changer leurs méthodes de travail puisque ça fonctionne depuis des dizaines d'années.

Ensuite j'essaye de travailler en production mais le boulot style fait ci fait ça, rendement etc. j'ai du mal à m'adapter. Je suis trop grande gueule , j'ai pris confiance en moi mais je ne suis que technicienne de prod donc ce que je pense ou mes idées on s'en tape.

Pintemps 2011, je suis au chomage, j'ai faim. On me propose une mission interim au service achats d'un bureau d'étude. Je prends. Durant ma mission le patron me demande si je suis capable de donner un coup de main en CAO électronique parce qu'il sont débordés. OK de la CAO j'en ai fait à l'école ça date et puis honnetement c'était pas ce que je préférais mais bon pourquoi pas.

Et là une double révélation, je me rends compte que ce boulot me plait et puis véritable coup de foudre du chef de service sur mon style pro.

A l'issue de ma mission en juillet dernier ils me proposent de me creer un poste de dessinatrice junior à compter de septembre si ça m'interesse.
J'accepte, le CDI est signé très rapidement et je commence ma formation en interne.

Dans mon service ils ont tous entre 45 et 50 ans donc je suis en train d'être formée pour prendre la relève dans les prochaines années.

Je suis donc implanteuse CAO en électronique. En gros je dessine des circuits imprimés à partir des schémas créés par des chercheurs en labo de recherche.

Concrètement je fais l'interface entre l'étude théorique et la réalisation en pratique. Je traite aussi bien avec des chercheurs à qui je donne des solution techniques qu'avec des entreprises de fabrication pour la faisabilité des produits.

L'électronique est un monde en constante évolution à la recherche de la miniaturisation et de l'augmentation des performances. J'en apprends tous les jours. En 1 an j'ai plus appris techniquement qu'en 6 ans d'études et 6 ans d'expérience pro.

Au vu du pavé que je viens d'écrire je confirme que oui c'est ma passion. Je pourrais en parler pendant des heures.
45 ans France 5623
marraine a écrit:
Pour te repondre boreale, je suis infirmière, je travaille dans le secteur de la psychiatrie
ok! ( je n'aurais jamais deviné ! :D )
36 ans Pays Basque 3386
suite a un grave soucis de santé j'ai du malheuresement quitter mon travail de patissiére j'adore mon metier il me passionne certes quand je me levais a 3h la tete dans le cul j'avais pas vraiment envie mais une fois lancee je bossais plus de 10h par jr sans rechigner
je compte aujourdhui tenter l'aventure dans l'art floral et j'adore ca aussi!
J
52 ans 575
Désormais je suis ass mat depuis 3 ans, et j'aime vraiment beaucoup, j'adore travailler avec les enfants, c'est très enrichissant on apprend beaucoup en les regardant évoluer. Je bosse chez moi, je choisis mes employeurs, j'ai du temps pour mes enfants, mon mari, et pour m'investir dans pleins d'autres choses.basket et école des enfants, loisirs en familles, activités bénévoles diverses, l'annee prochaine je veux prendre des cours de massage, faire du tai chi avec mon mari, et peut être faire une VAE petite enfance.
Donc je trouve que ce métier m'apporte de l'équilibre et vraiment je suis ravie.
36 ans Dieppe 22
Oui ;)

J'adore ce que je fais, je custom des poupées que je revend (soit en porcelaine, soit des barbies) je les aies nommées les barbzombie (je met de côté pour payer le nom c'est hors de prix) ^^

Sinon je peux pas trop a vivre vu que c'est irrégulier, je suis au chômage ;)
S
35 ans 3465
Je fais partie des personnes qui n'ont pas de vocations. J'ai travaillé dans la vente, puis dans une garderie. La vente ne me convenait pas, la garderie... J'aime les gamins, mais pas au point de devoir me réveiller à 5h du mat'. :lol: En fait je crois que dès le moment où quelque chose devient une obligation qu'on m'impose ( comme un horaire par exemple ), ça me rebute... Même si de base c'était une activité que j'aimais.

Ma fois il faut vivre avec les contraintes, alors je reprends des études en socio-pédagogie. On verra ce que je fais par la suite. Soit je retourne en garderie, soit j'entame un travail d'éducateur dans une maison de repos ou avec les personnes handicapées. Ou encore je poursuis mes études plus loin pour devenir prof d'école ou assistante sociale. Qui vivra verra...
42 ans chatou 223
hello

alors perso je n'ai pas le metier le plus fun du monde je suis comptable. Mais ca me plait j'ai toujours aimé les chiffres depuis toute petite

aimer ce que je fais c'est une chose mais ce qui fait que j'adore ce que je fais c'est que j'adore ou je bosse (pour moi l'ambiance au boulot c'est super important)

mais bon je peux pas dire que mon metier est une passion
44 ans 12
Mon metier est vraiment ma passion je suis comédienne et metteur en scène et j'adore vraiment ça jouer, être sur scène transmettre des émotions. A coté de ça j'anime également des ateliers théâtre et j'adore ça aussi transmettre ma passion. Aider les enfants et les adultes à prendre confiance en eux, sortir de leurs blocages, canaliser leur énergie. vaincre leur timidité...
J
43 ans Paris 1842
Aucun lien, mais j'ai vu récemment Lysastrata au Suden Théâtre, j'avais adoré. (oui, association d'idée avec ton pseudo)
46 ans Là 356
Et ben, quand je voit toutes ces personnes qui aiment leur métier ça me fout le cafard.

Perso, je n'aimes pas mon metier et le fais par dépit : faut bien ramener des sous pour vivre (je gagne correctement ma vie) mais ce n'est pas ma vocation.

Je suis un peu touche à tout et aimerai changer de métier mais voilà, que choisir ? Déjà j'ai été mal orienté à l'école et là, bien que j'aimerai changer de domaine, je ne suis pas mieux aidé malgré mes recherches (CIO, bilan de compétences approfondi, recherches personnelles avec le système du j'aime / j'aime pas)...
B I U