Personnellement, je trouve que la fessée est un moyen éducatif tout à fait adapté, et que c'est dommage qu'on la diabolise comme ça.
Je m'explique.
Déjà, je parle de la fessée "normale", c'est à dire qui pique un peu, et justifiée (grosse bêtise, après au moins un rappel à l'ordre).
Ensuite, comment voulez vous qu'un enfant qui, justement, n'a pas conscience de ce qu'il peut faire ou non vous écoute si les "menaces" ne sont pas mises à exécution? Menace n'est peut être pas le terme adapté, mais je donne un exemple (vécu): une maman avec son gamin de, quoi, 5ans? entre dans le magasin. Bon, déjà il hurle, court partout, touche à tout...Sans que ça mère ne dise rien. Quand il commence à nous démolir le facing où les lunettes sont présentées, la mère réagit mollement "Arrête ça tout de suite". Le gamin la regarde, et continue tranquillement. "Maintenant ça suffit!" plusieurs fois, le gamin s'en fout royalement. Même la perspective d'une éventuelle fessée ne lui fait ni chaud ni froid. La mère abandonne, et fait comme si elle ne voyait pas.
Personnellement (je n'ai pas encore d'enfants, et je sais que les principes sont un peu bousculés quand on devient maman^^ mais c'est une hypothèse) j'aurais fait une sommation. S'il ne m'écoute pas --> fessée et au coin.
C'est peut être plus "violent" mais plus efficace, pour moi.
Surtout que lorsque l'enfant sait ce que c'est, une fessée, on n'a généralement pas à aller jusque là.
Ma petite cousine était une terreur. Lorsqu'elle faisait une bêtise ma tante la regardait et disait: *son nom* UN!!!
La petite savait que si elle arrivait à TROIS elle s'en prenait une. Ben finalement, elle n'en a pas pris tant que ça ^^
J'ai été fessée. La plupart du temps c'était justifié et je ne me souviens même pas d'une qui aurait pu être traumatisante. Par contre, je me souviens très bien qu'un jour j'étais un peu pénible, et que ma mère s'est retenue de me gifler (j'imagine car on était dans un lieu public et qu'elle ne voulait pas passer comme maltraitante -ce qu'elle n'a jamais été-) mais à la place m'a soufflé très doucement un "je te hais".
Ca, je m'en rappelle. J'aurais préféré 100 fois la gifle (qu'à l'heure d'aujourd'hui j'aurais oublié, sans doute).
Bref, tout ça pour dire que je suis POUR la fessée et que je n'accorde pas beaucoup de crédit à cette étude. C'est sur que de forts châtiments corporels peuvent se révéler facteurs de troubles psychiques (et là encore...Mon copain, qui a été battu et humilié par son père l'a pris en exemple de ce qu'il ne fallait PAS devenir, et est beaucoup plus stable et équilibré que moi).
Mais entre trop et trop peu, il y a un juste milieu.