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49 ans Paris 9874
trashrap a écrit:
C'est un avis très personnel, mais pour moi toute psychothérapie qui est une alternative à la RA, à partir du moment où elle fonctionne sur la  
personne concernée.
On sait parfaitement aujourd'hui que LA psychothérapie, mais qu'il existe UNE psychothérapie adaptée à chacun. Et il n'est pas toujours simple de la trouver.


Il manque des mots j'ai l'impression: "c'est" toute psychothérapie qui est une alternative à la ra? "LA" psychothérapie quoi? n'existe pas?...
51 ans à la maison ! 10072
désolée, en effet il manque des mots : je ne suis pas sur mon ordi et j'ai du mal ! ;)
Mais tu as bien comblé les vides.
49 ans Paris 9874
trashrap a écrit:
désolée, en effet il manque des mots : je ne suis pas sur mon ordi et j'ai du mal ! ;)
Mais tu as bien comblé les vides.


J'ai bien deviné mais je préférais vérifier ;)
Alors pourquoi toute psychothérapie est une alternative à la ra? tu ne considères pas la ra comme une psychothérapie?
51 ans Face au vent 5339
Bon, je vais essayer de répondre à toutes, je pourrais avoir le point de vue paresseux qui serait de relever ce que j'ai dit dans ma précédente intervention concernant l'adéquation patient - thérapeute, mais vu que je vous apprécie toutes, qu'on se connait virtuellement un peu, que je sais qu'il ne suffit pas de dire quelque chose une fois pour que ça signifie que l'énonciation de la chose est suffisamment claire pour passer le stade de la compréhension objective et surtout subjective (ô lointains souvenirs d'analyse transactionnelle ;)), je vais essayer de reformuler autrement. :)
Faites gaffe les filles, je risque encore de ne pas être très claire, on est bien d'accord j'espère qu'on procède par essai-erreur là, qu'on n'a pas d'autre choix. :lol:


Déjà, ça va peut-être vous déconcerter par rapport à mon discours ci-dessus, mais il m'arrive à moi aussi de conseiller la RA, parfois par exemple quand je traîne sur le forum Chirurgie un peu habitée par l'esprit d'un brave saint-bernard : je trouve que la RA a celà de bien que pour les filles qui n'ont aucune idée de l'existence d'autres moyens d'aller bien que les régimes, c'est un bon début.

Ensuite, concernant mon expérience de la RA.
J'ai fait la démarche de tenter la RA fin 2006 si ma mémoire est bonne. Je suis allée sur le site du GROS, ai demandé la liste des thérapeutes, ai voulu prendre RDV avec les thérapeutes fondateurs mais leurs carnets étaient pleins à craquer, la secrétaire m'a donc aiguillée vers une autre thérapeute, du même cabinet, qui avait des dispos pour prendre un nouveau patient. Cette thérapeute est médecin nutritionniste.
Les premiers RDV se sont déroulés rue de la Boétie. Première fois, j'ai expliqué ma problématique, la thérapeute est peu intervenue, ça ne m'a pas choquée. Je lui ai demandé quelle approche elle souhaitait qu'on mette en oeuvre, sachant que j'étais équipée du bouquin "Maigrir sans régime", que j'étais déjà membre de VLR (un autre pseudo, que j'ai grillé) depuis 2004 donc étais je pense bien imprégnée de l'esprit des fondateurs, justement. Je précise bien que je venais la voir en toute confiance.
Elle me demande de démarrer un carnet alimentaire. Ayant déjà suivi une TCC (qui était un semi échec) auparavant, j'ai obtempéré, en lui exprimant mes doutes. Mais étant positive sur ma démarche, la voyant inflexible sur la question, j'ai commencé à noter dans mon petit cahier que j'avais toujours sur moi.

A noter, honnêtement, scrupuleusement. Même quand j'avais honte.
Et j'ai revu cette thérapeute. Une seconde fois rue de la Boétie, nous avons parlé poids. Chiffres. J'ai posé des questions sur le set point, je n'ai pas eu vraiment de réponse. Elle a regardé mon carnet alimentaire, a commencé à avoir un regard très critique "mais, en fait vous ne le remplissez pas correctement, il manque forcément des choses puisque vous semblez manger normalement". Bon. J'étais un peu interloquée, mais ai interprété la chose comme étant une invite à l'acceptation d'une bonne image de moi quant à mes pratiques alimentaires. Je me disais que, OK finalement tout n'était peut-être pas à jeter, et j'étais aussi très émue.
Le troisième RDV était prévu à son cabinet personnel, qui était une pièce de son propre domicile. Examen du carnet alimentaire. J'avais quelques incartades, alors j'avais noté mes ressentis éprouvés sur le moment des incartades. Elle était bizarre me semblait-il à ce RDV, semblait irritée, elle n'avait pas voulu aller sur le chemin des ressentis, elle avait strictement une démarche de nutritionniste à ceci près qu'elle ne comptait pas les quantités, ne parlait pas chiffres en général. Mais elle a commencé à me donner des conseils pour rééquilibrer mon alimentation. Ca m'a agacée, mais j'ai convenu d'un 4e RDV, pensant qu'il fallait laisser le temps au temps.
4e RDV, toujours chez elle. On démarre par l'examen du carnet alimentaire. C'était une semaine où j'avais eu une très grosse charge de boulot, et avec l'équipe nous avions souvent fait livrer nos dé^js et nos dîners par les traiteurs du coin. Plutôt orienté malbouffe donc, même si je ne crois pas que c'était si catastrophique que ça.
Elle m'a demandé si j'avais pris du poids. Je lui ai dit que je l'ignorais. Là elle me fait passer dans une autre pièce, son salon, où se trouvaient divers appareils de gym et une balance hyper technologique sur laquelle elle m'a demandé de grimper. J'ai refusé tout net, d'autant qu'avant d'entamer cette thérapie, je venais de dégager ma balance après une longue lutte. Et là elle s'est mise à m'incendier en ces termes, en substance : je n'ai pas à m'étonner d'être aussi grosse si je passe ma vie à m'empiffrer.
Et bim le cliché de la grosse qui passe sa vie à bouffer des paquets de chips devant la télé en poussant des petits soupirs lascifs.
J'ai claqué la porte, sans la payer. Je lui ai fait un mail pour exprimer ma déception (je l'ai retrouvé, j'écris sur cette base, c'est parce qu'il me reste cette trace écrite que j'arrive à être aussi précise), mail qui est bien sûr resté sans réponse.

Avec le recul je sais que le problème n'était pas forcément dans la RA, qui en l'occurence était complètement dévoyée, mais chez la thérapeute. Je suis mal tombée.
Je ne veux donc pas généraliser sur la RA à partir de mon cas particulier. Comprenez bien que tel n'est pas du tout mon propos.

Mon propos est de dire que, la RA, comme d'autres méthodes, peut donner le meilleur comme le pire selon la façon dont elle va être appliquée. Et là que tu t'appuies sur des bouquins (oui j'imagine que toi Poupoule tu es "bonne cliente" pour ce genre de support) ou des carnets alimentaires ou n'importe quoi d'autre, c'est le discernement du thérapeute qui importe, vis à vis du besoin de son patient.

C'est là que nos avis diffèrent, par conséquent. Pour moi, il n'y a pas de bonnes et de mauvaises méthodes. Il n'y a pas d'exclusivité d'utilisation de telle ou telle méthode. Je trouverais logique qu'un thérapeute s'inscrive dans la mouvance RA, tout en allant piocher des outils ailleurs.
Je ne suis même pas sûre, réciproquement, qu'il y ait, sauf exception rare, de bons et de mauvais thérapeutes. Leur trousse à outils, la façon dont ils vont mettre en oeuvre leurs thérapies, s'adaptera au patient qu'ils auront en face (si ce n'est pas le cas alors définitivement ce sont de mauvais thérapeutes :mrgreen: ) et la cohérence de l'ensemble sera assurée par ce en quoi ils croient.

Encore heureux que les thérapies suivies avec Zermati et Apfeldorfer themselves vont être extrêmement fructueuses, la RA est leur bébé, ils l'ont conçue à partir de leurs expériences et de leurs valeurs partagées.
Un certain nombre, que j'espère grand, d'intervenants du GROS partagent ces valeurs, et de par leur affiliation s'engagent, d'une certaine manière, à utiliser les outils de la RA. Je ne crois pas qu'on leur demande l'exclusivité, car celà reviendrait à renier leurs expériences précédentes, et donc forcément une partie de ce qu'ils sont professionnellement.


Je ne suis donc pas en train de dire que, la RA, c'est nul. Ce que je dis, c'est que la RA ne se suffit pas en soi. Il faut pour qu'elle porte ses fruits, un thérapeute qui saura l'utiliser pour trouver le chemin du mieux-être de son patient.
Ce raccourci, comme quoi la RA est LA méthode, me semble donc faux. Il n'y a pas de méthode qui marche à tous les coups. Ce n'est pas aussi facile. Et ça m'ennuie, de voir dans les discours ce raccourci lorsqu'on dit en substance : au lieu de faire un régime, suis la RA tu verras ça ira mieux.
Et de constater les gens en galère avec leur bouquin "Maigrir sans régime", qui finissent par abandonner parce que la clef de voûte de la démarche, son chef d'orchestre, le vrai garant du succès de tout ça, c'est l'adéquation thérapeute-patient.

Est-ce que vous comprenez mieux mon point de vue ?



PS : je suis contente qu'on ait cette discussion, notamment avec toi Poupoule, ça fait plusieurs années (oui !) qu'on n'arrive pas à se parler là dessus ;)
51 ans à la maison ! 10072
poupoule a écrit:

Alors pourquoi toute psychothérapie est une alternative à la ra? tu ne considères pas la ra comme une psychothérapie?


si, justement, je pense que chacun doit trouver la psychothérapie qui lui convient (comme chacun doit trouver la thérapie qui correspond à sa maladie, à son propre métabolisme et à son mode de vie).

Connaissant très mal la RA, je ne sais pas si elle est très accès sur le côté alimentaire ou si elle va chercher plus loin ?
52 ans 35 10308
Je te remercie de ton explication Capucine, je comprends très bien ton point de vue. J'ai l'impression que tu es tombée sur une bien mauvaise thérapeute en effet, c'est regrettable.

Pour être honnête je me sens un peu visée par tes réflexions parce que je sais que je suis assez prompte à conseiller la RA ici. ("visée" n'est pas le bon mot car je comprends très bien que ce n'est pas une attaque de ta part, plutôt une réflexion, que je trouve très intéressante par ailleurs. Ou pas par ailleurs, en fait, par ici! ;) ). Je me sens d'autant plus "visée" que, bien que personnellement convaincue du bien fondé de la méthode, je me sens en effet parfois "enfermée" dans la posture de celle qui conseille toujours la même chose.

Mon expérience personnelle de la RA elle est moins "dure" (dans le sens "science dure") que la tienne ou celle de Poupoule. J'ai découvert ça en arrivant sur VLR, j'ai lu les discussions ici et le site du GROS, je n'ai même pas lu les bouquins de Z ou A tout d'abord. J'avais des soucis que je qualifie d'hyperphagie, mais qui n'en était peut-être pas, j'avais tendance à trop manger tout le temps mais sans crises compulsives. La découverte des principes de la RA a été une révélation pour moi et je les ai mis en application toute seule comme une grande, principalement sous forme de réflexion sur mes sensations en mangeant (et en ne mangeant pas). Au même moment dans ma vie j'allais voir une psychologue, mais pour des questions pas du tout liées au comportement alimentaire ni particulièrement à l'image (physique) de moi, mais bon, tout est sans doute un peu lié. Pour moi, sous cette forme là, dans ce contexte là, ça a formidablement fonctionné, à savoir que je n'ai plus du tout ces problèmes d'alimentation excessive, que je prends plaisir à manger, et en plus j'ai stabilisé mon poids (ce que j'espèrais) après avoir perdu une poignée de kilos (ce que je ne cherchais pas particulièrement).

Sans doute que quelqu'un qui a fait une vraie démarche de RA comme la tienne ou celle de Poupoule considèrera qu'en fait je n'ai pas vraiment suivi la même démarche. Mais quand je conseille à quelqu'un d'aller se renseigner sur la méthode, j'avoue que je pense tout d'abord à la façon dont moi je l'ai abordé, qui me semble accessible à beaucoup.

Capucine a écrit:
Ce raccourci, comme quoi la RA est LA méthode, me semble donc faux. Il n'y a pas de méthode qui marche à tous les coups. Ce n'est pas aussi facile. Et ça m'ennuie, de voir dans les discours ce raccourci lorsqu'on dit en substance : au lieu de faire un régime, suis la RA tu verras ça ira mieux.

Je ne pense pas du tout que la RA est LA méthode, et j'essaye toujours de prendre en compte la situation de la personne avant de conseiller d'aller voir le site du GROS (donc ça ne se voit pas forcément dans mes messages, parce que quand je pense que ça n'est pas adapté, je ne conseille tout simplement rien du tout). Quand j'en parle à quelqu'un, c'est parce que je considère que dans son cas, d'après ce qu'elle/il nous raconte, c'est une démarche qui a de grandes chances d'avoir des retombées positives (bon en fait ça rejoint ce que tu dis dans ton second paragraphe du message auquel je réponds).

Bon, je ne répond que pour moi, c'est encore l'avis que je connais le mieux! ;) Et j'ai conscience que j'ai eu une approche "sensorielle" et pas très "cérébrale" de la RA (je ne sais pas comment dire mieux, mais encore une fois, dormi 5h, pardon).
52 ans 35 10308
(je vous présente mes excuses les plus humbles pour toutes les fautes d'orthographe et grammaire du message précédent, c'est horrible).
51 ans Face au vent 5339
poupoule a écrit:
trashrap a écrit:
C'est un avis très personnel, mais pour moi toute psychothérapie qui est une alternative à la RA, à partir du moment où elle fonctionne sur la personne concernée.
On sait parfaitement aujourd'hui que LA psychothérapie, mais qu'il existe UNE psychothérapie adaptée à chacun. Et il n'est pas toujours simple de la trouver.


Il manque des mots j'ai l'impression: "c'est" toute psychothérapie qui est une alternative à la ra? "LA" psychothérapie quoi? n'existe pas?...


Pour compléter mon message ci-dessus : de savoir si c'est une psychothérapie A ou B ou tartempion ou RA, justement, on s'en fout. Ca, c'est la cuisine du thérapeute, c'est son problème, c'est son expertise à lui.
Notre lâcher prise à lui commence par arrêter d'auditer en permanence ses outils. Vu qu'on n'est pas tout à fait des quiches, on saura je pense très bien sentir si on est en phase sur la démarche globale, car c'est une question de valeur, pas de suivi de la recette de thérapie estampillée et copyrightée.

Il ne faut pas confondre l'objectif et le moyen d'y parvenir. Si nous avions la main sur le moyen, on n'aurait pas besoin d'aide.
49 ans Paris 9874
Capucine a écrit:
PS : je suis contente qu'on ait cette discussion, notamment avec toi Poupoule, ça fait plusieurs années (oui !) qu'on n'arrive pas à se parler là dessus ;)


Moi je trouve que si, on arrive à se parler (du coup ça m'inquiète, parlé-je seule? :D ).
Merci de ces précisions importantes sur tes 4 séances de "ra" car pour moi ça éclaire franchement les choses. A mon avis ce que tu y as fait n'a aucun rapport avec la ra (oui, je sais, la nana était affiliée et proche géographiquement), c'est même exactement le contraire de ce que j'ai connu, point par point et dans le moindre détail. Après, pourquoi une telle couillonnade a été possible, a-t-elle pris fin depuis, etc... toi seule peux te renseigner. Mais vraiment on ne parle pas de la même chose.

Quant à ton expérience angia, elle me laisse toujours bouche bée. Je n'aurais jamais pu réussir à changer mes représentations aussi "facilement" que toi (j'entends par là ce boulot quasi toute seule que tu décris). Moi j'ai eu l'impression de bachoter comme une malade, de devoir me farcir plusieurs bouquins et pas en lecture rapide, d'investir dans une séance par semaine ou par quinzaine sur plusieurs années... et encore: je ne ressens certains effets bénéfiques que maintenant, encore plusieurs années après la fin de la phase intensive de la thérapie, comme s'il avait fallu au corps (après l'esprit) des années pour lâcher prise (et très éventuellement perdre quelques grammes). Zermati en cabinet me décrivait des gens comme toi... et je me demandais s'il ne me baratinait pas pour me faire rester malgré l'absence de résultat immédiat :lol: Mais le témoignage de Caroline du blog Pensées de ronde va aussi dans le même sens (un changement de rapport à l'alimentation et de poids relativement vite après l'application de certains préceptes, évangéliquement simples)... donc je vois bien que c'est possible et ça m'enchante pour vous (et pour les nanas, à la suite, qui veulent essayer). Dans mon cas propre, je ne peux pas en vouloir à mon corps de mettre 5 ans à lâcher l'inquiétude de la disette... alors que je lui ai imposé des régimes pendant 15.
49 ans Paris 9874
trashrap a écrit:
poupoule a écrit:

Alors pourquoi toute psychothérapie est une alternative à la ra? tu ne considères pas la ra comme une psychothérapie?


si, justement, je pense que chacun doit trouver la psychothérapie qui lui convient (comme chacun doit trouver la thérapie qui correspond à sa maladie, à son propre métabolisme et à son mode de vie).

Connaissant très mal la RA, je ne sais pas si elle est très accès sur le côté alimentaire ou si elle va chercher plus loin ?


Excuse-moi, j'avais compris ta phrase de travers.
Pour ce qui est du "côté alimentaire" ou non, pour moi, tu l'auras compris, ça ne s'est pas du tout limité à ça. Je ne saurais pas te dire si c'est parce que le thérapeute m'a branché sur d'autres sujets ou si c'est moi qui les ai abordés (dans une bonne thérapie à mon avis tu ne sais plus trop)... mais de fait les questions alimentaires étaient traitées pendant un temps minoritaire et plutôt pendant les premières semaines (puis en y revenant, à l'occasion de progrès ou "échecs"). Ceci dit, la pluridisciplinarité prônée par Z et A est sûrement un souhait pour la pratique de leurs affiliés... on ne va pas aller vérifier ce que chacun fait en cabinet, et certains doivent probablement axer quasi à 100% leur travail sur l'alimentation (en fonction des besoins du patient aussi). Et puis soyons honnêtes... l'amplitude intellectuelle du thérapeute joue beaucoup (et d'autant plus que la tâche est ambitieuse et ne se limite pas à l'application d'un prétendu remède universel à contenu défini par avance pour tout patient).
R
41 ans 835
@ Capucine : la psychothérapie est loin d'être la panacée aussi.... J'ai vu des psychiatres de toutes orientations par dizaines, j'ai fait 2 longues thérapies avec des psychologues (une de 4 ans ... un echec, d'orientation analytique, l'autre de 1an d'orientation psychanalitique).... et rien n'a marché.

Ce qui marche le mieux? Un bon petit traitement psy dans MON cas avec une bonne RA. Rien de tel pour aller mieux.
R
41 ans 835
* psychanalytique..... je ne sais plus écrire!!!!
51 ans Face au vent 5339
poupoule a écrit:
Capucine a écrit:
PS : je suis contente qu'on ait cette discussion, notamment avec toi Poupoule, ça fait plusieurs années (oui !) qu'on n'arrive pas à se parler là dessus ;)


Moi je trouve que si, on arrive à se parler (du coup ça m'inquiète, parlé-je seule? :D ).


Ah comment te dire... :oops:
Tu soulignes dans ce que j'ai écrit uniquement mon expérience par rapport à la RA. C'est comme si tu n'avais pas lu ce que j'ai écrit après. :?


Merci à Angia de m'avoir lue, et visiblement comprise dans chacune des nuances.
Peut-être ne m'exprime-je pas clairement. J'arrive à très bien écrire dans le cadre de mon boulot, puisque l'écrit en est le fondement, mais je comprendrais parfaitement qu'on ne puisse pas transposer une compétence professionnelle à des discussions hors de ce cadre. Où le public n'est pas le même, par ailleurs.
PAs facile de communiquer, comme je l'écrivais en introduction (Palo Alto, tout ça, le message et sa réception, gnia gnia gnia :lol: )

Je crois que j'ai dit ce que j'avais à dire sur cette discussion, je vous lirai avec grande attention :)
49 ans Paris 9874
Capucine a écrit:
poupoule a écrit:
Capucine a écrit:
PS : je suis contente qu'on ait cette discussion, notamment avec toi Poupoule, ça fait plusieurs années (oui !) qu'on n'arrive pas à se parler là dessus ;)


Moi je trouve que si, on arrive à se parler (du coup ça m'inquiète, parlé-je seule? :D ).


Ah comment te dire... :oops:
Tu soulignes dans ce que j'ai écrit uniquement mon expérience par rapport à la RA. C'est comme si tu n'avais pas lu ce que j'ai écrit après. :?


Pas du tout. J'ai évidemment tout lu et avec autant d'attention que possible. En revanche, il est certain que discuter c'est rebondir sur une partie de ce qu'a dit l'interlocuteur, celle qui nous intéresse le plus. Je trouve insupportable de saucissonner un message en répondant phrase après phrase (et j'essaie de le faire rarement). Je réponds donc évidemment à ce qui me paraît le plus saillant.
Dans ton cas, il s'agissait en effet de TON expérience de la RA.
Sur ce forum, les gens parlent parfois à longueur de messages de "ra" sans qu'on sache vraiment ce qu'ils entendent par là. Les plus perdus la confondent carrément avec un régime. D'autres mettent bien en évidence la différence avec les régimes, mais au-delà ça reste bien confus (certes "manger à sa faim"... et c'est tout?). J'ai même (très) souvent eu l'impression que certains parlaient de ra en en ayant comme seule expérience les discussions sur ce forum. Désolée mais la ra ça n'est pas "les conversations sur vlr à propos de la ra" (voire au grand maximum la consultation de www.gros.org et le visionnage de Z et A à la téloche). C'est pour cette raison que j'apprécie que les gens sortent un peu du bois et donnent une idée de leur pratique de la ra. Ce n'est pas la même chose d'avoir fait 10 ans de psychanalyse et d'avoir lu l'article "psychanalyse" de wikipédia (et dans les deux cas on peut en disserter des heures).
Voilà pourquoi j'étais si intéressée que tu nous racontes un peu plus tes trois séances et demi de ce qui à mon avis n'a aucun rapport avec la ra et constitue même une sacrée arnaque (mais si tu as un avis différent, je serais vraiment intéressée de le lire). Je ne suis pas en train de dire qu'on doit forcément s'investir des années dans la ra pour pouvoir en dire qch de précis... mais un minimum me semble relever de l'honnêteté intellectuelle. Ca vaut pour tous les témoignages, je ne parle pas spécialement du tien. Mais c'est vrai que j'aurais aimé savoir si, après cette expérience avortée, tu as vu un autre thérapeute, ou entrepris une ra par toi-même un peu sur le modèle d'angia, etc.
Ta réponse sur le mode "j'en ai assez dit mais vous lirai volontiers" me laisse penser qu'on a touché un point sensible. C'est-à-dire le moment où la discussion devient enfin vraiment intéressante.
51 ans Face au vent 5339
Je me doutais que la discussion allait déraper, et c'est pour ça que j'avais arrêté de parler sur ce thème ces derniers mois. Ca n'a pas loupé.

Je ne comprends pas pourquoi tu parles de malhonnêteté intellectuelle ici. Il va falloir que tu m'expliques, parce que je n'ai pas la ficelle rhétorique, pour l'instant il me semble que ça n'a rien à voir avec la choucroute (choucroute ? RA ? lol n'est-ce pas ?)

Mais je vais simplement répondre à ta question. Oui ji'ai suivi une thérapie, c'est un peu ce que je raconte de post een post dès lors qu'on aborde les problématiques alimentaires. Une thérapie sans étiquette, avec un thérapeute qui ne donne pas dans la méthode copyrightéee, qui fait à sa sauce selon la personne qu'il a en face, selon qui il est, son humeur du jour, mon humeur du jour, son expérience, mon histoire et un peu de la sienne.
Je n'ai rien d'autre à en dire, si ce n'est que ce travail, même éprouvant, m'a fait un bien fou, et comme (ré ?)alignée avec moi-même.
Ce n'est pas un travail centré sur les problématiques corporelles et alimentaires. Mais il n'empêche que, si ces thèmes n'ont été abordés que très brièvement, s'ils n'ont pas été creusés en propre, je m'estime en paix avec ces deux composantes là de ma vie désormais. J'ai surtout fait la paix avec des choses beaucoup plus centrales dans mon histoire et dans mon être.

C'est pour ça que j'ai écrit tout ce blabla sur l'adéquation thérapeute-patient, et que je ne cesse de clamer qu'il me semble qu'une voie possible, est de ne considérer les problématiques corporelles et alimentaires que comme des dommages collatéraux de douleurs plus profondes, auxquelles on peut s'attaquer directement.

J'espère avoir clarifié mon propos. Il ne consiste pas, je le répète, à dire que la RA n'est pas une solution, mais plutôt à la position selon laquelle finalement, la méthode importe peu.
B I U