Et bien moi ça me choque parceque cela pose clairement l'obésité comme une maladie ce qu'elle n'est vraiment pas à mon avis. Premièrement parce que ce n'est qu'un symptômes d'autres maladies (psychologiques et/ou métaboliques ) et que cela regroupe sous un terme des réalités très (trop) diverses pour avoir une valeur statistique et épidémiologique.
Deuxièmement parce les problèmes de santé supposés qu'elle provoque (ce que MlleK appelle étrangement symptômes alors qu'on pourrait plus parler de complications selon moi ) ne sont pas du à l'obésité en elle même mais plutôt à l'inactivité et à une alimentation riche en sucres rapides et en graisses hydrogénées et/ou saturées. Si en plus on sépare l'obésité abdominale du lot on en arrive à un lien obésité/trouble de santé très hasardeux.
Le fait d'être un homme augmente les "chances" d'une maladie cardio-vasculaire, parle-t-on d'épidémie de chromosme XY ? De la même manière les conducteurs de grosse cylindrée ont plus de chance de mourir d'un infarctus, on ne songerai pourtant décemment pas à faire du nombre de chevaux un outil de santé publique.
Parce que, pour moi la vraie question ici est la pertinence en terme de santé publique de ces mesures épidémiologiques basées sur l'IMC. Comme d'habitude les études vont mettre 30 ans à parvenir jusqu'au décideurs et aux praticiens et on va encore entendre de pareilles énormités pendant 30 ans.
Pour moi l'épidémie d'obésité est un symptôme et la maladie est ailleurs, dans l'industrie agro-alimentaire, dans la sédentarité imposée de nos modes de vie. Mais c'est plus simple de dire aux gens qu'ils sont gros, qu'ils se laissent aller et que c'est de leur faute ils avaient qu'a manger de la salade. ça coûte moins d'argent et ça permet aux industriels de s'engraisser tranquillement sans que personne ne leur reproche leur prise de poids (économique) sur le dos des consommateurs.