38 ans
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Je ne suis pas sûre que l'on soit si serein par rapport au sommeil et à la soif.
Je me souviens d'un passage qui m'avait beaucoup interpellé dans le bouquin de Jan Chozen Bays, Manger en pleine conscience.
Elle y évoque comment, par la publicité je crois, on nous a convaincu que nous avions besoin de boire, et comment, depuis, nous nous trimballons avec une bouteille d'eau que l'on a créé exprès pour nous, petits êtres en menace de déshydratation ;)
(On peut penser aussi aux thermos individuels transportables.)
Je me suis sentie concernée car je ne sors jamais sans ma petite bouteille d'eau, pour moi la soif est une sensation très désagréable si je ne peux pas la satisfaire.
Sans parler de ceux qui comptent leur apport liquidien pour atteindre la "juste dose"... ou qui s'empêchent de boire de peur qu'un autre besoin émerge...
Pour le sommeil, combien sommes-nous à nous empêcher de dormir ou à nous forcer à nous coucher selon les heures et à estimer notre nombre d'heures de sommeil en dehors de l'énergie que l'on a pu mobiliser dans la journée. A-t-on forcément besoin exactement du même nombre d'heures toutes les nuits ? Peut-être, je n'en sais rien, mais je pense que tous les besoins instinctuels peuvent être l'objet d'un contrôle qui ne dépende pas seulement de nos besoins et sensations.
(Je trouve la chronobiologie assez intéressante, elle étudie notamment les variations spontanées de l'organisme et celles induites par l'environnement comme le rythme social par exemple. Attention, je ne parle absolument pas de chrononutritionmachinchouette.)
Par exemple moi c'est quand ma nutritionniste m'a parlé de la faim comme de l'envie d'uriner, que la plupart des gens géraient plutôt bien ce besoin.
J'ai trouvé ça éloquent, vraiment. Et puis, ensuite, j'ai réalisé que j'ai tendance à anticiper ce besoin de peur qu'il apparaisse à un moment où je ne suis pas disponible pour le satisfaire.
(D'ailleurs Jan Chozen Bays évoquait au passage que la "fausse soif" - celle induite par les discours recommandant tant d'eau à boire par jour et la peur d'être déshydrater - influe aussi sur ce besoin.)
Et que dire de la représentation des besoins sexuels ? Des besoins sociaux ?
Je me souviens d'un passage qui m'avait beaucoup interpellé dans le bouquin de Jan Chozen Bays, Manger en pleine conscience.
Elle y évoque comment, par la publicité je crois, on nous a convaincu que nous avions besoin de boire, et comment, depuis, nous nous trimballons avec une bouteille d'eau que l'on a créé exprès pour nous, petits êtres en menace de déshydratation ;)
(On peut penser aussi aux thermos individuels transportables.)
Je me suis sentie concernée car je ne sors jamais sans ma petite bouteille d'eau, pour moi la soif est une sensation très désagréable si je ne peux pas la satisfaire.
Sans parler de ceux qui comptent leur apport liquidien pour atteindre la "juste dose"... ou qui s'empêchent de boire de peur qu'un autre besoin émerge...
Pour le sommeil, combien sommes-nous à nous empêcher de dormir ou à nous forcer à nous coucher selon les heures et à estimer notre nombre d'heures de sommeil en dehors de l'énergie que l'on a pu mobiliser dans la journée. A-t-on forcément besoin exactement du même nombre d'heures toutes les nuits ? Peut-être, je n'en sais rien, mais je pense que tous les besoins instinctuels peuvent être l'objet d'un contrôle qui ne dépende pas seulement de nos besoins et sensations.
(Je trouve la chronobiologie assez intéressante, elle étudie notamment les variations spontanées de l'organisme et celles induites par l'environnement comme le rythme social par exemple. Attention, je ne parle absolument pas de chrononutritionmachinchouette.)
Par exemple moi c'est quand ma nutritionniste m'a parlé de la faim comme de l'envie d'uriner, que la plupart des gens géraient plutôt bien ce besoin.
J'ai trouvé ça éloquent, vraiment. Et puis, ensuite, j'ai réalisé que j'ai tendance à anticiper ce besoin de peur qu'il apparaisse à un moment où je ne suis pas disponible pour le satisfaire.
(D'ailleurs Jan Chozen Bays évoquait au passage que la "fausse soif" - celle induite par les discours recommandant tant d'eau à boire par jour et la peur d'être déshydrater - influe aussi sur ce besoin.)
Et que dire de la représentation des besoins sexuels ? Des besoins sociaux ?