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Impression de trop manger et compétition entre opérées ?

39 ans Paradise 559
Hello

Voilà voilà... Je sens que mon post pourrait déclencher un super débat, et je l'espère.

J'ai été opérée d'un mini bypass la semaine dernière.

Depuis, tout va bien. Même trop bien.

Je vous  
explique. Je mange des quantités que je n'aurais jamais pensé pouvoir ingurgiter avec un bypass avant.
Bon ok, moi c'est un mini bypass, ma poche est plus longue que celle d'un bypass en Y.
Mais quand même.

D'ou mon flip la première fois que j'ai "réussi" à manger comme une personne qui aurait un petit appétit.

Les premiers jours je m'écoutais. Comme en RA. C'était facile. Je mangeais ce que je pensais être ma ration de bypassée.
Je ne ressens aucun rassasiement. Pas de faim non plus. Je stoppe parce que je sens que ça va, que c'est assez, à l'oeil. Mais pas de sensation particulière dans l'estomac.

Sauf que voilà. J'ai compulsé. Rien de dramatique par rapport à avant ou les quantités auraient été triple, mais j'ai quand même bien mangé. Enfin je crois.
J'étais énervée, et j'ai mangé deux oeufs brouillés avec 4 pommes dauphine au four.
Aprés ça m'a semblé énorme. Mais physiquement parlant rien. Pas de douleurs, pas de trop plein. Au contraire. J'avais l'impression que j'aurais pu encore manger, que je n'étais pas rassasiée.

mais comment savoir si je n'étais pas rassasiée ou si c'était de la compulsion ? Ds le sens ou je ne ressens plus rien, je perds mes repères...

Bref. J'ai stressé. Je me suis dit que ça n'allait pas fonctionner. Que le chir n'avait pas assez taillé.

Je m'étais faite une idée de ce que mange les bypassées. Et je ne rentre pas ds le moule. Je mange de tout. Je ne mange pas comme un oiseau. Je mange facile un bol de soupe. Je peux boire plusieurs gorgées d'affilée nickel.

Je me suis rendue compte que j'en étais triste de cet état de grâce. Parce que voilà. J'ai l'impression que les bypassées doivent se "sacrifier". Vous comprenez ?

Quand on ne souffre pas, on dirait que ça va susciter de la jalousie. Les gens vont dire que c'est trop facile.
Et c'est pas rigolo quand on entend dire que d'être opérée c'est "trop facile", c'est dégradant. Donc on a envie de jouer les marturs, d'en rajouter un peu, de se priver, pr se punir d'être aussi bien.
Vous me suivez toujours ?

Aprés mon constat d'omelette, je me suis privée de oollation, comme une idiote. Comme je n'ai jamais faim je suis allée me coucher. Le lendemain j'avais une haleine de chacal je crevais la dalle, physiquement parlant je le ressentais. Même si pas envie de manger.

Aujourd'hui j'ai dit merde. Je ne pense pas avoir fait un bypass pour me mettre encore au régime. J'ai tjrs refusé les régimes, et c'est en ça que la RA m'a aidé.

Mais là, sans mes repères, c'est dur. Mon corps ne me parle pas. Et sur le net on ne voit bien souvent que des gens qui se vantent de ne manger "que" 3 cuillères à soupe, qui s'en glorifie, on dirait qu'ils veulent qu'on les plaigne limite.

Je ne nie pas les symptômes attention, je sais que bcp galèrent ça c'est clair. Mais je remarque que chez certains c'est une escalade, une surenchère infinie.
"Moi je ne mange que 4 cuillère à soupe de soupe", "Ah oui mais moi je vomis aprés !", "Oui mais moi je ne peux plus boire d'eau" etc...

J'ai failli tomber dedans moi aussi. J'en ai discuté avec la psy.
Pr elle c'est le début des ennuis, parce qu'on a vite tendance à basculer de l'autre coté, du coté "Je me restreins".

Pour elle un patient qui mange bie et un patient qui va bien. Elle me dit d'attendre un mois pr voir si je perds mais de ne pas changer ma façon d'être, c'est à dire quelqu'un qui aime la cuisine, qui aime être à table, qui prend du plaisir à manger.

Mais c'est dur, car partout ou je vais je ne vois que des gens qui galèrent avec leur repas et qui limite en sont fiers. Et trés bêtement je me sens exclue du club, et je me pose des questions, je doute que mon bypass fonctionne.

Je sais ça part un peu dans ts les sens mais j'avais besoin d'en parler, et y'a qu'ici où je sais que je vais être entendue.

Sur d'autres forums je rencontre énormément de personnes qui se sont faites opérées uniquement pr l'apparence.
Et c'est la course à qui perdra le plus vite.

Si je dis que je mange des frites je vais me faire descendre.
Mais je ne ferai pas une croix sur ce qui est ma joie de vivre, sur ce qui fait que je suis moi. J'aime manger. Je fais attention. Je suis prête à faire des efforts, à composer. mais je m'autorise des écarts. je ne compte pas mes calories, ni mes portions, parce que ça reviendrait à me mettre au régime, ce dont je suis totalement opposée.

Je suis en phase avec mes kilos. Je suis complexée mais pas tant que ça, j'aime, mentalement parlant. Pr moi le physique c'est un peu, c'est secondaire.
Je préfère limite faire une croix sur une grosse perte de mon surpoids plutot que sur une totale remise en questions de ma façon de manger, qui selon moi n'est pas si mauvaise.

Si je dois me priver avt même d'avoir ressenti le rassasiement, si je dois arréter de manger ce qui me plait de temps à autre (J'aime manger des carottes mais aussi de temps en temps des frites ou une raclette), si je dois culpabiliser à chaque fois que je mange, ou est la différence entre un bypass et un régime ?

Je pensais que mon corps me dirait stop. Qu'il m'aiderait, comme il m'aidait avant, avec la RA, le fait de manger en pleine conscience. Là plus rien. Je ne ressens rien. Et c'est la téte qui prend le dessus et je cogite !

Merci pour vos réflexions !
39 ans Paradise 559
Pffiou je suis fatiguée y'a pleins de fautes de frappe...

Je disais donc que je m'aime, mentalement parlant.

C'est un peu confus tout ça en fait, je me relis je trouve ça décousu !

Là ce midi j'avais fait une béchamel à l'envers (Je commence par le lait sans lactose chaud, j'ajoute dedans une liaison farine + lait froid, je touille jusqu'à épaississement, je rajoute ensuite du gruyère dedans) avec du thon émiétté dedans, c'était trop bon.
En "entrée", ou en petit accompagnement j'avais choisi une petite soupe de légumes.
Il ne me manque que les féculents mais ras le bol de la pomme de terre... Et mixer des pâtes ? Bof...

Là j'ai le feu vert pr le mou mais j'attends un max pr certains trucs, je tiens ce que je peux pour pas fragiliser.

Par contre c'est dingue de voir comment sur une même journée mes "envies" varient.

Le matin, envie de rien. Je peine à trouver un truc à manger et si je fais pas gaffe je ne mange pas ça me manque pas.
Le midi ça va, je mange, mais je n'ai pas envie de compulser. Je mange pour manger, en général je mange un truc qui me plait quand même mais pas de fixette ou d'envie d'en reprendre.

L'aprém... Plus dur. Je collationne avec du salé, une soupe en général.

Et le soir... C'est la fête. J'ai des envies de bouffe. Et j'ai plus de mal à m'arréter. Sans avoir mal quand même, j'arrète tjrs avt parce que je sais qu'il ne faut pas et que c'est uniquement de la compulsion, mais c'est compliqué.
Je me pose tjrs 36000 questions. Compulsion ? Rassasiement ? Du coup j'arréte, mais j'arrète peut-être avt d'avoir rempli, et je suis frustrée !!!

En fait j'ai réfléchi. Je réfléchis tjrs trop. Au lieu de prendre les choses comme elles viennent. De me réjouir.

J'ai remarqué tout ça à cause de ma propre réaction.
J'étais déçue de ne pas souffrir plus que ça. Peur qu'on dise que c'est les doigts ds le nez que je perd, que c pas du jeu.
Impossible pr moi de me réjouir du fait que tout va bien. Et surtt impossible pr moi de me dire que ça va fonctionner quand même (Et ça g tjrs du mal à y croire mais bon, je suis au début).

En plus on a vite tendance à oublier comment on mangeait avt. Et c'est la course à "Je mange moins je m'auto punis si je mange trop".
Là par exemple le jour de mon omelette j'étais super stressée aprés. Au lieu de me dire que voilà, j'ai bien mangé, je n'ai pas été malade, cool !, non, je me disais "m*** ça marche trop bien y'a un souci, forcément, ça peut pas être aussi facile y'a un piège !".
Du coup je me suis auto privée de collation le soir. Pure connerie finalement. Une sorte de sacrifice, d'auto flagellation...

La psy m'a dit que je devais absolument arréter ça pr ne pas tomber dans l'excés inverse, avec l'anorexie.
Pas facile.

Ce soir avec mes frites je suis heureuse, ce n'est pas de la compulsion parce que je suis restée correcte, j'ai mangé normalement, mais je stresse en même temps.
Une partie de moi dit "Cool j'arrive à manger hé hé et je vais maigrir quand même parce que malabsorbé + moins de quantité", mais une partie de moi se dit aussi "Ouh c'est trop facile, pi c'est pas bien, tu le sais, les frites c'est mauvais, et pour une bypassée t'as déjà trop mangé, t'es pas ds le moule, alors prive toi de collation pr te punir".

Je sais pas si je me fais bien comprendre...
51 ans à la maison ! 10072
AnaElia a écrit:
Le matin, envie de rien. Je peine à trouver un truc à manger et si je fais pas gaffe je ne mange pas ça me manque pas.

Alors pourquoi tu te forces à manger ? Tu dis ne pas ressentir la faim, mais en tout cas, tu ressens bien l'absence de faim et tu ne l'écoutes pas ?

AnaElia a écrit:

Et le soir... C'est la fête. J'ai des envies de bouffe. Et j'ai plus de mal à m'arréter. Sans avoir mal quand même, j'arrète tjrs avt parce que je sais qu'il ne faut pas et que c'est uniquement de la compulsion, mais c'est compliqué.
Je me pose tjrs 36000 questions. Compulsion ? Rassasiement ? Du coup j'arréte, mais j'arrète peut-être avt d'avoir rempli, et je suis frustrée !!!

En fait j'ai réfléchi. Je réfléchis tjrs trop. Au lieu de prendre les choses comme elles viennent. De me réjouir.

Donc le soir, tu as faim, mais ne t'écoute pas non plus, finalement. Pourquoi penser forcément "compulsion" ?

AnaElia a écrit:

J'ai remarqué tout ça à cause de ma propre réaction.
J'étais déçue de ne pas souffrir plus que ça. Peur qu'on dise que c'est les doigts ds le nez que je perd, que c pas du jeu.
Impossible pr moi de me réjouir du fait que tout va bien. Et surtt impossible pr moi de me dire que ça va fonctionner quand même (Et ça g tjrs du mal à y croire mais bon, je suis au début).

En plus on a vite tendance à oublier comment on mangeait avt. Et c'est la course à "Je mange moins je m'auto punis si je mange trop".
Là par exemple le jour de mon omelette j'étais super stressée aprés. Au lieu de me dire que voilà, j'ai bien mangé, je n'ai pas été malade, cool !, non, je me disais "m*** ça marche trop bien y'a un souci, forcément, ça peut pas être aussi facile y'a un piège !".
Du coup je me suis auto privée de collation le soir. Pure connerie finalement. Une sorte de sacrifice, d'auto flagellation...

La psy m'a dit que je devais absolument arréter ça pr ne pas tomber dans l'excés inverse, avec l'anorexie.
Pas facile.

Ce soir avec mes frites je suis heureuse, ce n'est pas de la compulsion parce que je suis restée correcte, j'ai mangé normalement, mais je stresse en même temps.
Une partie de moi dit "Cool j'arrive à manger hé hé et je vais maigrir quand même parce que malabsorbé + moins de quantité", mais une partie de moi se dit aussi "Ouh c'est trop facile, pi c'est pas bien, tu le sais, les frites c'est mauvais, et pour une bypassée t'as déjà trop mangé, t'es pas ds le moule, alors prive toi de collation pr te punir".

Je sais pas si je me fais bien comprendre...


Voilà qui explique pourquoi tu ne t'écoutes pas. J'ai l'impression que tu te punis de l'opération.
Le but de l'opération devrait être pour tous "moins manger naturellement (tout simplement parce qu'on a moins faim)".
39 ans Paradise 559
Je mange parce qu'il faut manger pour vivre. Je sais que je dois petit déjeuner pour être bien, je sais qu'il faut collationner.
Mais je n'ai pas faim. Ni d'envies.

Le soir, je n'ai tjrs pas faim. Mais j'ai des envies.
Je finis par ressentir la faim, physiquement, parce que j'ai les mains qui tremblent, mal au bide.

Mais je pense aussi qu'il y a une forme de culpabilité. J'ai limite honte que ça se passe bien. Et là j'ai l'impression d'être sur le devant de la scène en plus, de n'être plus que "la bypassée", ça interesse les gens, ça incite les curieux à venir.

Là ce matin par exemple pas faim du tout et gros dégoût, dur de trouver un truc qui me contente, et finalement je me sens pas bien, tremblements des mains, palpitations, mal de bide... Pourtant j'ai juste bu un verre de jus de pommes bio sans sucres ajoutés, d'hab ça passe, et mon habituelle mini tasse de choco amer avec du sucralose et deux biscottes beurrées.
AnaElia a écrit:
Je mange parce qu'il faut manger pour vivre. Je sais que je dois petit déjeuner pour être bien, je sais qu'il faut collationner.

Qui a dit qu'il fallait petit-déjeuner ou collationner? Si tu n'as pas faim, tu n'as pas faim. Et si en plus tu n'as meme pas envie de manger le matin, pourquoi te forcer?
Certaines personnes âgées ont besoin de faire une sieste en début d'après-midi. Mais si ma mère n'a pas sommeil et n'est pas fatiguée, doit-elle se forcer à dormir l'après-midi?
J'ai l'impression que tu te poses beaucoup trop de questions et que tu cherches à atteindre une espèce de graal de "normalité". Tu as une idée prédéfinie de ce qu'il serait normal de manger avec un bypass et tu t'inquiètes de ne pas atteindre ce graal au bout d'une semaine. Donne-toi du temps et fais-toi aider par des professionnels compétents!
Et si tu te sens bien une semaine après l'opération, eh bien, c'est très bien. Tu t'es fait opérer pour te sentir mal???
C
49 ans là 2187
Comme avec la RA, laisse venir à toi tes sensations de faim et de satiété. Suite à l'opération tout cela est chamboulé, perturbé, laisse le temps à ton corps de se remettre. Expérimente la faim, comme quand tu t'es levé avec une faim de loup, petit à petit ton corps reprendra ses repères et tu seras petit à petit à nouveau capable de faire la différence entre la faim, l'envie, la satiété, la faim physiologique et la faim émotionnelle.

Ecoute-toi.
36 ans Toulouse 130
Les forums d'opérés ressemblent en effet pas mal aux forums de régimeurs. C'est très anorexigène, très "faut manger que des légumes et, si tu manges un demi-bâtonnet de poisson pané, t'as pas mérité ton opération". Sans compter les croyances quasi-religieuses sur la "nouvelle vie" apportée par l'opération.

J'avais ressenti la même chose que toi après ma propre opération : d'autant que, contrairement à toi, je n'avais pas encore fait de RA ni vraiment travaillé sur mes TCA (donc me faire opérer était plutôt une connerie, comme tu t'en doutes :lol: ), donc je ne te raconte pas la culpabilité quand je mangeais deux tranches de saucisson... J'avais commencé à poster sur un forum d'opérés, mais très vite je me contentais de lire sans intervenir, car j'avais l'impression d'être une "mauvaise opérée", une mauvaise élève, pas méritante. Un peu comme une dukanette qui aurait mangé un carré de chocolat, quoi !

Bref, tu l'auras compris, ces forums sont malsains.
Si je devais recommencer, je n'irais certainement pas là-bas. C'est d'ailleurs ce que je te conseille de faire : efface l'adresse de tes favoris et reste plutôt sur VLR 8) :lol:
Si tu ressens la "compulsion" de t'y rendre (c'était un peu mon cas^^^), essaie de ne pas prendre trop au sérieux ce que tu y lis. Ces gens si parfaits qui souffrent comme des martyrs, tu n'es ni chez eux pour savoir ce qu'ils mangent réellement, ni dans leur avenir pour voir les TCA qui les attendent après tant de restriction cognitive ;)

'fin voilà, je ne sais pas si mes propos te seront utiles, mais je me disais que tu serais peut-être soulagée de voir que quelqu'un avait partiellement ressenti les choses comme toi !
Pour les conseils alimentaires en eux-mêmes, je ne rajoute rien aux posts précédents, qui me semblent avoir bien cerné la question.

Courage :)
49 ans Paris 9874
Je partage aussi certaines de tes inquiétudes:
- j'ai l'impression que chez moi tout passe, que certains repas sont quasi comme mes repas pré op, j'ai bu 1/2 verre de vin le jour de la sortie de l'hosto, etc. Que des choses qui ont fait écarquiller les yeux à l'hosto! mais bordel je ne vais pas me plaindre d'aller bien! :lol:
- j'ai également peu faim le matin et pas mal le soir... exactement comme avant l'opé. Et alors?? on ne donne pas dans la chrono-nutrition!

Reste zen, donne-toi du temps et garde la nourriture comme source de PLAISIR! ;)
48 ans Paradise island 524
comme bouchecousue,je te dirai déjà de ne pas passer ton temps à comparer avec ce que font d'autres personnes.Je n'ai pas du tout ce sentiment de compétition avec d'autres,que c'est glorieux de ne manger que 4 cc (c'est juste normal en fait) mais je n'ai jamais passé de temps sur ces forums.
Ne regarde pas le voisin,suis ton propre parcours aidée des professionnels.
Sur le fait de manger "beaucoup" et des frites,de la béchamel,etc,c'est à voir avec l'équipe.c'est bien de s'écouter,c'est bien aussi de ne pas trop sortir du chemin,car là non plus il n'y a vraiment rien de glorieux à ne rien suivre du protocole.
48 ans Paradise island 524
poupoule a écrit:
Je partage aussi certaines de tes inquiétudes:
- j'ai l'impression que chez moi tout passe, que certains repas sont quasi comme mes repas pré op, j'ai bu 1/2 verre de vin le jour de la sortie de l'hosto, etc. Que des choses qui ont fait écarquiller les yeux à l'hosto! mais bordel je ne vais pas me plaindre d'aller bien! :lol:
- j'ai également peu faim le matin et pas mal le soir... exactement comme avant l'opé. Et alors?? on ne donne pas dans la chrono-nutrition!

Reste zen, donne-toi du temps et garde la nourriture comme source de PLAISIR! ;)


mais à aucun moment tu te dis que s'ils écarquillent les yeux,ce n'est pas par ta bravoure ou ta capacité extraordinaire à récupérer (=très normales pour une slevve),mais juste celle à n'en faire qu'à ta tête malgré des préconisations précises?
Parce des gens qui descendent à la cafet' à j+1 boire des canettes de coca ils en ont tous les jours,et ils écarquillent des yeux,mais pas tout à fait dans le sens où tu le penses...c'est à dire qu'ils ont un peu l'habitude de ce genre de cas.
Ta grande fierté du moment est de te croire au dessus de tout,tu veux quoi?prouver qu'on peut faire une sleeve et ne rien changer et que ça va marcher quand même?Tu veux être l'exception qui confirme la règle,faire la une des revues scientifiques ("incroyable à j+1 elle boit du vin, et 5 ans plus tard son poids n'a pas bougé")
Tu penses avoir convertie la diet,mais elle s'en fiche!Elle est payée le même prix que tu perdes ton surpoids ou non,des gens qui se nourrissent de bouchées à la reine à j+15 elle en voit tout le temps,elle n'est pas juge d'instruction et ne jette personne en prison pour ça,elle sait juste où ça les mène avec le temps,je pense qu'il faudrait vraiment qu'elle soit en tout début de carrière pour prendre son temps à faire entendre raison à des patients aussi butés.....
C'est à mourir de rire tout ça 8)
49 ans Paris 9874
happinesstherapy a écrit:
poupoule a écrit:
Je partage aussi certaines de tes inquiétudes:
- j'ai l'impression que chez moi tout passe, que certains repas sont quasi comme mes repas pré op, j'ai bu 1/2 verre de vin le jour de la sortie de l'hosto, etc. Que des choses qui ont fait écarquiller les yeux à l'hosto! mais bordel je ne vais pas me plaindre d'aller bien! :lol:
- j'ai également peu faim le matin et pas mal le soir... exactement comme avant l'opé. Et alors?? on ne donne pas dans la chrono-nutrition!

Reste zen, donne-toi du temps et garde la nourriture comme source de PLAISIR! ;)


mais à aucun moment tu te dis que s'ils écarquillent les yeux,ce n'est pas par ta bravoure ou ta capacité extraordinaire à récupérer (=très normales pour une slevve),mais juste celle à n'en faire qu'à ta tête malgré des préconisations précises?
Parce des gens qui descendent à la cafet' à j+1 boire des canettes de coca ils en ont tous les jours,et ils écarquillent des yeux,mais pas tout à fait dans le sens où tu le penses...c'est à dire qu'ils ont un peu l'habitude de ce genre de cas.
Ta grande fierté du moment est de te croire au dessus de tout,tu veux quoi?prouver qu'on peut faire une sleeve et ne rien changer et que ça va marcher quand même?Tu veux être l'exception qui confirme la règle,faire la une des revues scientifiques ("incroyable à j+1 elle boit du vin, et 5 ans plus tard son poids n'a pas bougé")
Tu penses avoir convertie la diet,mais elle s'en fiche!Elle est payée le même prix que tu perdes ton surpoids ou non,des gens qui se nourrissent de bouchées à la reine à j+15 elle en voit tout le temps,elle n'est pas juge d'instruction et ne jette personne en prison pour ça,elle sait juste où ça les mène avec le temps,je pense qu'il faudrait vraiment qu'elle soit en tout début de carrière pour prendre son temps à faire entendre raison à des patients aussi butés.....
C'est à mourir de rire tout ça 8)


Tu devrais te calmer, car ton ton n'est plus celui du dialogue mais de l'insulte.
Sans parler du procès d'intention.

Je vais donc prendre la peine de détailler la question, mais si tu persistes sur ce ton ce sera la dernière fois.
Je te reproduis le dialogue ENTIER sur par exemple la question de l'alcool.
- vous avez pu boire de l'alcool le soir de la sortie?
- oui, un demi verre, 2 gorgées en fait. Pourquoi, ce n'est pas bien?
- et c'est passé? pas de brûlure?
- aucune.
- alors c'est une bonne chose, ça veut dire que vous cicatrisez vite.

Idem pour toute sorte d'autres exemples que j'ai donnés. Tu prêtes à l'équipe médicale qui me suit des représentations et expériences qui sont les tiennes. Ton parcours m'intéresse, mais je n'hésiterai pas à insister sur les différences du mien si j'y vois une utilité.

Les frites? la béchamel? non, désolée, aucun aliment ne me choque. Je savais en me lançant dans la chir que je ne ferais l'éviction d'aucun aliment (sauf inconfort, mon seul critère). J'avais fait ce voeu en commençant la ra et, chir ou pas chir, je m'y tiendrai. Oui, la seule différence c'est la quantité, c'est que 5 frites me suffisent aujourd'hui. Je ne comprends pas ce qui te choque tant dans ce discours.
Tu devrais réfléchir à ton propre rapport à la règle et la contrainte, et cesser de te projeter dans le parcours des autres avec si peu de retenue.
48 ans Paradise island 524
Ta réponse est intéressante,car je ne vois pas ou je suis plus insultante que la brigade de la HAS,ou de toi même qui méprise allègrement les idiots qui n'ont pas fait de RA avant d'aller se faire opérer (d'où leur échec bien fait),relis toi.

Déjà la question "avez-vous pu boire de l'alcool le soir d votre sortie" est totalement déplacée,donc les opérés devraient tous tester l'alcool le 1er soir pour voir si ça passe bien??Pour la plupart des équipes ça sonne juste comme une hérésie d'essayer de boire de l'alcool le 1er soir (voire le 1er mois),mais bref.
Le discours de cette diet (comme de beaucoup de diet) n'est pas spécialement intéressant,sachant qu'elle parle de poudre protéinée,de biscuits de je sais pas quoi,ce qui n'a pas de sens si ta masse musculaire n'est pas faible,si tu en manges dans l'alimentation,si tu bouges un peu,tout comme la supplémentation n'est pas indispensable sans analyses préalables (voire dangereuse).
C'est plutôt la façon dont tu prends les choses,genre je leur fais l'honneur d'avoir accepté de m'opérer ils doivent lâcher sur le reste...il ne s'agit pas d'eux,tu es une patiente qui ne suit pas les reco parmi tant d'autres,mais de toi,de savoir pourquoi tu as fais ça...

ça fait presque 6 ans que je suis suivie,que des diets/psy,chir qui enchainent de la consultation précédente par un "encore un qui boit du coca/bière et des quiches lorraines à j+7 et qui pense que ça va marcher,celui là on le revoit dans 3 ans pour un by-pass".Ajouté aux réunions où ceux qui ont repris leur poids admettent n'avoir rien changé d'autres que les quantités.Mais tout ça..on s'en fiche.
Je ne sais pas si on peut vraiment parler d'écouter ses sensations alimentaires et boire du vin (mais peu d'eau) manger des frites,etc si près d'une telle opé,j'ai des doutes sur ce qui dicte vraiment ces "sensations" mais pourquoi pas.Et encore une fois,je ne m'interdis aucun aliment non plus,je parle d'une période particulière,qui est celle du 1er mois post op.Mon rapport à la contrainte est simple:je n'ai pas souhaité prendre de risques avec ma santé et ne pas être allée me faire couper l'estomac pour tout reprendre 1 an après,au prix de ce qui me paraissaient quelques efforts et qui n'en sont plus.

Le sentiment que j'ai à te lire c'est que tu n'assumes pas vraiment,c'est "je me suis faite opérée oui mais regardez je ne vous trahi pas je suis tjs poupoule l'épicurienne qui boit du vin" tu cherches à prouver quoi?aucune idée.Mais voilà,encore une fois,et ce n'est pas un procès ni un couperet,tous ceux qui ont fanfaronné "je n'ai rien changé à part les quantités,je suis un épicurien moi" n'ont pas eu le succès qu'ils attendaient.Comme dirait ladybuguette on est là pour réfléchir...

Concernant la fatigue,elle est plus fréquente une fois la perte bien amorcée (3-4 mois) que juste après l'opération,surtout pour une sleeve.Tout dépend également de l'alimentation et du mode de vie de la personne.
110 ans 774
happinesstherapy a écrit:
Ta grande fierté du moment est de te croire au dessus de tout,tu veux quoi?prouver qu'on peut faire une sleeve et ne rien changer et que ça va marcher quand même?Tu veux être l'exception qui confirme la règle,faire la une des revues scientifiques ("incroyable à j+1 elle boit du vin, et 5 ans plus tard son poids n'a pas bougé")


:? de ce que je lis de poupoule, je pense surtout que c'est quelqu'un qui s'est débarrassé de ses problèmes avec l'alimentation, un esprit apaisé, mais ça n'a pas suffit pour que son corps soit apaisé, et du coup je me suis toujours dit que son opération était là pour apaiser son corps. A aucun moment je ne l'ai imaginée se servir d'une opération comme d'un garde-fou histoire de changer sa façon de faire tranquillement :?

Je me trompe peut-être cela dit et je fais forcément un grand raccourci, mais c'est ce que j'ai toujours cru comprendre.



puis, on en est quand même bien là, ce sont d'office les quantités et non la qualité de l'alimentation qui posent un problème (sans quoi, les opérations qui ont justement pour but de réduire les quantités ne fonctionneraient tout bonnement pas). Oui, il existe un protocole des préconisations patati patata, mais là aussi c'est un garde-fou, et à mon sens pas forcément obligatoire d'en tenir compte à la lettre pour quelqu'un qui n'a qu'un souci de quantités avec l'alimentation (je ne parle que d'un souci de quantité, aucune compulsion ou émotivité ou que sais-je qui se planquerait derrière).

maintenant poupoule, c'est un discours qui peut parfois être mal pris. Tu as la chance d'avoir ton parcours en RA, et une opération qui semble s'être parfaitement bien déroulée et sans complication. Effectivement ça pourrait être trompeur pour les "candidates" à une opération qui pourraient vite faire un raccourci opération = continuer à manger ce que je veux. Etant donné qu'elles sont rares à avoir un parcours RA aussi abouti, c'est un message qui pourrait vite être mal interprété.




pour les forums d'opérées, AnaElia je te conseille aussi d'y aller sans trop t'investir. C'est sympa d'y échanger sur certaines choses, mais pas sur tout :? , et n'y pose pas une question trop pointue parce que tu n'auras qu'une réponse vague, voire des tonnes de réponses à la con. Je sais, je l'ai tenté :lol: (je dois d'ailleurs la reposer ici même)
49 ans Paris 9874
psychobunny a écrit:
maintenant poupoule, c'est un discours qui peut parfois être mal pris. Tu as la chance d'avoir ton parcours en RA, et une opération qui semble s'être parfaitement bien déroulée et sans complication. Effectivement ça pourrait être trompeur pour les "candidates" à une opération qui pourraient vite faire un raccourci opération = continuer à manger ce que je veux. Etant donné qu'elles sont rares à avoir un parcours RA aussi abouti, c'est un message qui pourrait vite être mal interprété.


Tu as raison.
J'essaie de ne pas faire sonner mon témoignage comme "cétrofacile"... mais je ne veux pas non plus être malhonnête et dire les choses autrement que comme je les ressens.
Surtout, je suis convaincue que les vraies difficultés arrivent au fur et à mesure, pas forcément dans les premières semaines (sauf suites opératoires difficiles).
J'espère avoir l'honnêteté dans le futur de vous tenir également au courant du moins facile.
Mais c'est vrai qu'aujourd'hui peu de choses me coûtent: quand je bois un verre de vin (je n'ai évidemment reçu aucun interdit de l'hosto de boire du vin le premier mois!), ça m'est facile de ne pas aller au-delà de 15cl, idem pour tous les aliments, je m'écoute car j'ai horreur de la souffrance alimentaire et aussi l'absence de tca aide énormément.
Je ne "méprise" pas les gens qui n'ont pas fait de ra avant la chir, quelle idée stupide, je pense juste que c'est beaucoup plus difficile pour eux, en particulier ceux qui ont caché ou pas entièrement réglé leur tca. Quand j'ai posé la question du pourquoi des règles les plus contraignantes (pas de cola, méfiance envers le gras et le sucre, etc.), le chir autant qu'Apfel m'ont clairement répondu que c'était à cause d'un profil d'opérés qui retombait dans ses tca dès après l'opé. Ils mettent clairement tout le monde au régime, parce que certains ne savent pas faire face aux questions alimentaires, et sont tout à fait capables de s'alimenter de haagen dazs toute la journée. Ils m'ont tous rassurée en me disant: vous n'avez visiblement pas du tout ce profil, vous pouvez vous faire confiance et vous écouter.

Par ailleurs, ça me désole de le préciser, mais j'ai du mal à narrer quoi que ce soit sans y mettre de l'auto-dérision. Donc il faut saisir l'humour et la nuance là où ils sont, et ne pas forcément prendre au pied de la lettre les descriptions que je fais de moi-même en tête brûlée ou gamine butée ;)

Mieux vaut poser des questions précises si vous avez des doutes, plutôt que de broder sur mon tempérament supposé.
48 ans Paradise island 524
psychobunny a écrit:
happinesstherapy a écrit:
Ta grande fierté du moment est de te croire au dessus de tout,tu veux quoi?prouver qu'on peut faire une sleeve et ne rien changer et que ça va marcher quand même?Tu veux être l'exception qui confirme la règle,faire la une des revues scientifiques ("incroyable à j+1 elle boit du vin, et 5 ans plus tard son poids n'a pas bougé")


:? de ce que je lis de poupoule, je pense surtout que c'est quelqu'un qui s'est débarrassé de ses problèmes avec l'alimentation, un esprit apaisé, mais ça n'a pas suffit pour que son corps soit apaisé, et du coup je me suis toujours dit que son opération était là pour apaiser son corps. A aucun moment je ne l'ai imaginée se servir d'une opération comme d'un garde-fou histoire de changer sa façon de faire tranquillement :?

Je me trompe peut-être cela dit et je fais forcément un grand raccourci, mais c'est ce que j'ai toujours cru comprendre.



puis, on en est quand même bien là, ce sont d'office les quantités et non la qualité de l'alimentation qui posent un problème (sans quoi, les opérations qui ont justement pour but de réduire les quantités ne fonctionneraient tout bonnement pas). Oui, il existe un protocole des préconisations patati patata, mais là aussi c'est un garde-fou, et à mon sens pas forcément obligatoire d'en tenir compte à la lettre pour quelqu'un qui n'a qu'un souci de quantités avec l'alimentation (je ne parle que d'un souci de quantité, aucune compulsion ou émotivité ou que sais-je qui se planquerait derrière).

maintenant poupoule, c'est un discours qui peut parfois être mal pris. Tu as la chance d'avoir ton parcours en RA, et une opération qui semble s'être parfaitement bien déroulée et sans complication. Effectivement ça pourrait être trompeur pour les "candidates" à une opération qui pourraient vite faire un raccourci opération = continuer à manger ce que je veux. Etant donné qu'elles sont rares à avoir un parcours RA aussi abouti, c'est un message qui pourrait vite être mal interprété.




pour les forums d'opérées, AnaElia je te conseille aussi d'y aller sans trop t'investir. C'est sympa d'y échanger sur certaines choses, mais pas sur tout :? , et n'y pose pas une question trop pointue parce que tu n'auras qu'une réponse vague, voire des tonnes de réponses à la con. Je sais, je l'ai tenté :lol: (je dois d'ailleurs la reposer
ici même)



Mais oui,c'est un parcours banal comme un autre,il y a pas mal d'opérés (en général 35/50 ans) qui ont fait une RA avant d'être opérés,il n'y a bien qu'ici qu'on lit que ça serait exceptionnel!Effectivement c'est une aide précieuse puisque ne plus avoir de TCA est forcément un mieux dans le parcours post op mais
là où je ne suis plus,c'est que je ne saisis pas en quoi la RA est garant d'une perte (ou d'une stabilité du poids) quand elle ne l'a pas été avant l'opération,c'est juste un coup de pouce en plus,et ça ne dispense pas de suivre les quelques recommandations qu'on te donne.Et pourquoi se faire opérer si on refuse le reste,ça n'a pas de sens.
La RA n'est pas une dispense au protocole,tu dis que c'est surtout la quantité,mais le problème c'est que la quantité augmente vite!Sans rien changer tu te retrouves vite à remanger exactement comme avant (d'autant que tu n'as pas changé la qualité de ton alimentation ni mise au sport etc).
Bref,je suis frappée devant tant d'assurance,même si ce n'est pas la 1ere fois que je vois ça et surtout par le fait qu'une personne à peine inscrite ce serait faite lyncher 8) ("mais tu vas faire combien de sleeve comme ça??")
Se penser à l'abri de trop manger,parce qu'on a fait une RA,c'est selon moi une erreur.Si on fait une opération qui vise à limiter les quantités,quantités qui quelles qu’elles soient nous ont rendus obèse morbide,c'est bien qu'on a un souci de quantité,même si ces quantités ne sont pas du ressort de l'émotion par ex.Il y a une sorte de déni selon moi.
Quant à celles ici qui pourraient tirer la conclusion que faire une sleeve=manger et faire ce que je veux =réussir à stabiliser sur un témoignage de 3 semaines post-op....comment dire.Là aussi il y aurait déni.
B I U