39 ans
Paradise
559
Pffiou je suis fatiguée y'a pleins de fautes de frappe...
Je disais donc que je m'aime, mentalement parlant.
C'est un peu confus tout ça en fait, je me relis je trouve ça décousu !
Là ce midi j'avais fait une béchamel à l'envers (Je commence par le lait sans lactose chaud, j'ajoute dedans une liaison farine + lait froid, je touille jusqu'à épaississement, je rajoute ensuite du gruyère dedans) avec du thon émiétté dedans, c'était trop bon.
En "entrée", ou en petit accompagnement j'avais choisi une petite soupe de légumes.
Il ne me manque que les féculents mais ras le bol de la pomme de terre... Et mixer des pâtes ? Bof...
Là j'ai le feu vert pr le mou mais j'attends un max pr certains trucs, je tiens ce que je peux pour pas fragiliser.
Par contre c'est dingue de voir comment sur une même journée mes "envies" varient.
Le matin, envie de rien. Je peine à trouver un truc à manger et si je fais pas gaffe je ne mange pas ça me manque pas.
Le midi ça va, je mange, mais je n'ai pas envie de compulser. Je mange pour manger, en général je mange un truc qui me plait quand même mais pas de fixette ou d'envie d'en reprendre.
L'aprém... Plus dur. Je collationne avec du salé, une soupe en général.
Et le soir... C'est la fête. J'ai des envies de bouffe. Et j'ai plus de mal à m'arréter. Sans avoir mal quand même, j'arrète tjrs avt parce que je sais qu'il ne faut pas et que c'est uniquement de la compulsion, mais c'est compliqué.
Je me pose tjrs 36000 questions. Compulsion ? Rassasiement ? Du coup j'arréte, mais j'arrète peut-être avt d'avoir rempli, et je suis frustrée !!!
En fait j'ai réfléchi. Je réfléchis tjrs trop. Au lieu de prendre les choses comme elles viennent. De me réjouir.
J'ai remarqué tout ça à cause de ma propre réaction.
J'étais déçue de ne pas souffrir plus que ça. Peur qu'on dise que c'est les doigts ds le nez que je perd, que c pas du jeu.
Impossible pr moi de me réjouir du fait que tout va bien. Et surtt impossible pr moi de me dire que ça va fonctionner quand même (Et ça g tjrs du mal à y croire mais bon, je suis au début).
En plus on a vite tendance à oublier comment on mangeait avt. Et c'est la course à "Je mange moins je m'auto punis si je mange trop".
Là par exemple le jour de mon omelette j'étais super stressée aprés. Au lieu de me dire que voilà, j'ai bien mangé, je n'ai pas été malade, cool !, non, je me disais "m*** ça marche trop bien y'a un souci, forcément, ça peut pas être aussi facile y'a un piège !".
Du coup je me suis auto privée de collation le soir. Pure connerie finalement. Une sorte de sacrifice, d'auto flagellation...
La psy m'a dit que je devais absolument arréter ça pr ne pas tomber dans l'excés inverse, avec l'anorexie.
Pas facile.
Ce soir avec mes frites je suis heureuse, ce n'est pas de la compulsion parce que je suis restée correcte, j'ai mangé normalement, mais je stresse en même temps.
Une partie de moi dit "Cool j'arrive à manger hé hé et je vais maigrir quand même parce que malabsorbé + moins de quantité", mais une partie de moi se dit aussi "Ouh c'est trop facile, pi c'est pas bien, tu le sais, les frites c'est mauvais, et pour une bypassée t'as déjà trop mangé, t'es pas ds le moule, alors prive toi de collation pr te punir".
Je sais pas si je me fais bien comprendre...
Je disais donc que je m'aime, mentalement parlant.
C'est un peu confus tout ça en fait, je me relis je trouve ça décousu !
Là ce midi j'avais fait une béchamel à l'envers (Je commence par le lait sans lactose chaud, j'ajoute dedans une liaison farine + lait froid, je touille jusqu'à épaississement, je rajoute ensuite du gruyère dedans) avec du thon émiétté dedans, c'était trop bon.
En "entrée", ou en petit accompagnement j'avais choisi une petite soupe de légumes.
Il ne me manque que les féculents mais ras le bol de la pomme de terre... Et mixer des pâtes ? Bof...
Là j'ai le feu vert pr le mou mais j'attends un max pr certains trucs, je tiens ce que je peux pour pas fragiliser.
Par contre c'est dingue de voir comment sur une même journée mes "envies" varient.
Le matin, envie de rien. Je peine à trouver un truc à manger et si je fais pas gaffe je ne mange pas ça me manque pas.
Le midi ça va, je mange, mais je n'ai pas envie de compulser. Je mange pour manger, en général je mange un truc qui me plait quand même mais pas de fixette ou d'envie d'en reprendre.
L'aprém... Plus dur. Je collationne avec du salé, une soupe en général.
Et le soir... C'est la fête. J'ai des envies de bouffe. Et j'ai plus de mal à m'arréter. Sans avoir mal quand même, j'arrète tjrs avt parce que je sais qu'il ne faut pas et que c'est uniquement de la compulsion, mais c'est compliqué.
Je me pose tjrs 36000 questions. Compulsion ? Rassasiement ? Du coup j'arréte, mais j'arrète peut-être avt d'avoir rempli, et je suis frustrée !!!
En fait j'ai réfléchi. Je réfléchis tjrs trop. Au lieu de prendre les choses comme elles viennent. De me réjouir.
J'ai remarqué tout ça à cause de ma propre réaction.
J'étais déçue de ne pas souffrir plus que ça. Peur qu'on dise que c'est les doigts ds le nez que je perd, que c pas du jeu.
Impossible pr moi de me réjouir du fait que tout va bien. Et surtt impossible pr moi de me dire que ça va fonctionner quand même (Et ça g tjrs du mal à y croire mais bon, je suis au début).
En plus on a vite tendance à oublier comment on mangeait avt. Et c'est la course à "Je mange moins je m'auto punis si je mange trop".
Là par exemple le jour de mon omelette j'étais super stressée aprés. Au lieu de me dire que voilà, j'ai bien mangé, je n'ai pas été malade, cool !, non, je me disais "m*** ça marche trop bien y'a un souci, forcément, ça peut pas être aussi facile y'a un piège !".
Du coup je me suis auto privée de collation le soir. Pure connerie finalement. Une sorte de sacrifice, d'auto flagellation...
La psy m'a dit que je devais absolument arréter ça pr ne pas tomber dans l'excés inverse, avec l'anorexie.
Pas facile.
Ce soir avec mes frites je suis heureuse, ce n'est pas de la compulsion parce que je suis restée correcte, j'ai mangé normalement, mais je stresse en même temps.
Une partie de moi dit "Cool j'arrive à manger hé hé et je vais maigrir quand même parce que malabsorbé + moins de quantité", mais une partie de moi se dit aussi "Ouh c'est trop facile, pi c'est pas bien, tu le sais, les frites c'est mauvais, et pour une bypassée t'as déjà trop mangé, t'es pas ds le moule, alors prive toi de collation pr te punir".
Je sais pas si je me fais bien comprendre...