42 ans
Rennes
293
Merci WDpowoa mais pour moi c'est un discours masculiniste et je pense que cette sphère d'idées fait fausse route. Alors je n'aime pas trop les blâmer car comme il le dit se sont au moins des hommes qui s'expriment.
Ce que je comprends en revanche moins, c'est qu'on ne vienne pas remettre en question ce monsieur et surtout les auteurs qu'il nomme quand je me fais lyncher de mon côté après une simple référence à Yvon Dallaire (un petit joueur à côté si j'ose dire). Ce dernier n'est pas anti-féministe et il remet en question la théorie du genre (contrairement à tout ce qui a été dit sur le forum) ce qui ne veut pas dire qu'il n'en parle pas. Et autres énormités...
Ce que tu dis est vrai WDpowoa, les genres se distendent et c'est une bonne chose mais je crois sont toujours là et pour longtemps dans nos comportements sociaux, individuels et psychologiques. Nous avons par ailleurs aussi des caractéristiques biologiques qui nous différencient. Je ne mets simplement pas l'un en concurrence avec l'autre. Parler du genre ne veut pas dire que l'on défend la théorie du genre. Il est très intéressant de lire Simone de Beauvoir et pourtant c'est dépassé d'une certaine manière. Ce n'est pas grave, ce n'est pas insultant, cela n'en enlève pas l'intérêt.
Le seul auteur auquel le monsieur de la vidéo fait référence et que j'ai lu (et donc je me permets d'en parler) est Jordan Petterson, c'est un psychologue comportementaliste. De son point de vue de psychologue et en tenant compte de la branche à laquelle il appartient je comprends son discours. Ce qui ne veut pas dire que je le défends. Très globalement il dit que (attention je vais vous faire sauter au plafond) le système patriarcal était plus égal, équilibré et que les gens étaient plus heureux (femmes et hommes confondus) ainsi nous aurions fait fausse route. Toujours selon Petterson, l'ascension des femmes dans ce que l'on estime être la société ne mènerait qu'à la décadence de notre système occidentale. Ce n'est pas qu'il a forcément tort ou raison (on s'en fiche qu'il ait tort ou raison), c'est que la société devait évoluer de toute façon. Les progrès techniques ont permis aux femmes d'avoir une certaine espérance de vie, de gérer leur fécondité et dans un monde davantage en paix elles ont pu sortir d'une activité de génitrices (même si le terme est réducteur). On ne va de toute façon pas revenir en arrière.
Ce que je dis moi, c'est que l'on a pas remis en question (ou très peu) le rôle des hommes et encore moins leur éducation, cela aveuglément dans un système ou ce serait uniquement aux femmes d'évoluer socialement pour semble-t-il rattraper les hommes. Et je crois que c'est une erreur grossière d'appréciation que les femmes on fait tout autant que les hommes. Le féminisme (dans son ensemble) est une cause juste et pour autant ce n'est pas une science, il porte donc les caractères néfastes des idéologies. Des rideaux de fumées de pensées qui empêchent de regarder là où nous le devrions, l'esprit apaisé. Néanmoins je ne défini pas cette erreur comme venant des femmes uniquement, mais des deux sexes. Alors est-ce que je viens de dire que les femmes ne devraient pas avoir accès à ce que nous représentons comme la société tout autant que les hommes? Non. Est-ce que je dis que l'entrée des femmes dans ce que nous estimons être la société est un problème? Non. Est-ce que je dis que les femmes sont la source des dissensions? Pas plus que les hommes, ni moins. Relisez le paragraphe si vous avez compris l'inverse.
Il y a autre choses que je dénonce. Comment en 2018 peut-on venir me dire que je vis en occident dans une société patriarcale sans nuancer son propos? Non seulement je pense que ce propos a toujours été parfaitement critiquable, mais ce n'est pas là le souci, c'est surtout franchement se "payer ma poire" de nos jours! Venir m'expliquer cela à moi, issu de la famille monoparentale gérée par la mère, empêché de connaître mon père, ayant grandi dans une école gérée par des femmes? Quand tous mes possibles enfants ont été avortés sans même m'en parler (je ne remets pas en question l'IVG et les droits qui vont avec mais ce n'est pas très "patriarcal"). Quand là où je travaille, c'est aussi une femme qui gère l'établissement et j'en passe... Effectivement, je dis STOP! On ne peut plus à se point venir me raconter une vie que je n'ai pas et que je ne connais pas. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a plus rien à faire avancer pour les femmes. Mais ce n'est pas sur cette base que nous ouvrirons un dialogue. Tout le monde n'a pas ma vie, certes, mais des choses ont évoluées et certaines prises de position ne me semble vraiment plus adéquates.
Contrairement à ce qu'il dit, l'homme de la vidéo est mal dans sa peau d'homme pour les raisons que je viens d’énoncer. Mais au moins il se pause des questions et je ne veux pas le blâmer. Il va chercher des réponses à son développement personnel sans pour autant remettre en question pourquoi il en est là.
Si je viens défendre souvent les hommes, c'est que je crois au risque de choquer que se sont eux qui sont le plus mal dans leur peau dans la société occidentale que nous connaissons contrairement à presque tous les discours. Enfin, il suffit de regarder qui rempli les prisons, l'échec scolaires, le taux de suicides, etc... Ce n'est pas une question de droits ni de masculinité toxique à canaliser (quoi que pourquoi pas...). Mais simplement nous ne comprenons pas où nous mettons les pieds et où nous en sommes (enfin, je pense en avoir une idée quand même). C'est aux hommes de faire le prochain grand pas en terme d'évolutions pour les genres, il y aura des maladresses au départ ainsi que des discours revanchards et de retour aux sources de la masculinité. Mais cet effet premier est je pense inévitable... Le processus de différenciation qui se fait dès le berceau (en particulier avec la mère) crée la masculinité et cela n'a jamais été une bienveillance apportée aux garçons. La masculinité se confirme par la suite aussi bien sûr entre hommes et en rapport avec les femmes. Se dire que bientôt tout ira mieux car on va d'un seul coup s'émanciper de la question des genres est une belle pensée, mais on est à des années lumières d'y parvenir.
Les hommes ne pouvaient pas quitter leurs comportements de pourvoyeurs des foyers tant que les femmes ne pouvaient pas quitter leur statut de génitrice. Et même si cela n'est plus vrai dans les faits les comportements et la psychologie résident. Ce que je dénonce, c'est que le processus se fait de la plus mauvaise manière qu'il soit en nous berçant d'idéologies. Et le débat n'est pas fini du coup malheureusement!
Si le féminisme (je n'ai pas dit les femmes) avait globalement tendu à voir en l'homme une solution et non pas un problème cela ferait des décennies que les femmes auraient eu ce qu'elles semble demander. Que les hommes leurs auraient emboîté le pas et que nous ne parlerions pas de tout cela. Ce n'est pas mieux du côté des hommes qui n'ont rien remis en question réellement et opèrent aux changements bien souvent à marche forcée. Le féminisme est malgré tout idéologique et c'est quand on est capable d'en faire le constat que tout le reste devient clair. Ce n'est pas remettre en question les idées défendues mais les idées véhiculées insidieusement. Alors si pour ces paroles vous me classez antiféministe. Je ne peux rien pour vous! Je vois déjà venir le discours venant me dire que le féminisme est un mouvement et pas une idéologie. Mon dieu quelle différence! Un mouvement qui comme tous les autres ne peut pas se soustraire à une dimension idéologique si vous préférez...
Exemple d'actualité: Des lois doivent passer au Royaume-uni contre le sexisme en défaveur des femmes dans la publicité. Excellente chose! Ouf! Je dirais même enfin (bien qu'il faut voir les détails d'application)! Cela pour l'image que des hommes ont des femmes mais que les femmes ont d'elles-mêmes. Mais dans ces même publicités dénoncées je vois bien souvent du sexisme envers les hommes en réalité. L'homme idiot, incapable de s'occuper de la maison, ou encore la bête de muscle autoritaire... Il y a en a des milliers comme ça. En ce voulant neutre, on est en réalité en train de prendre un parti prit (femmes et hommes confondus). Ce que l'on fait depuis plus de 60 ans et dont nous allons encore une fois payer le prix.
Pour répondre à Andrea74 ou aux autres femmes qui tiennent le même discours:
Citation:
Oui, vous avez raison! C'est très bien et je le pense sincèrement.
Donc où sont les paroles des femmes venant défendre que la majorité des hommes se sont fait insultés en 2017 pour ce qu'ils n'ont pas dit, pas fait et pas pensé? Hormis des petites voies dissonantes, c'est le néant! Manifestement, insulter ses fils, son père et ses alleux masculins n'a pas trop encombré l'immense majorité des femmes même si elles n'ont pas été une majorité à le faire.
Et ce serait aujourd'hui à moi d'accepter ce discours comme ça? Si ce discours venait d'hommes j'abonderais simplement dans leur sens. Mais venant de femmes j'ai du mal à l'accepter comme ça sans explication.
Ce n'est pas pas agréable d'avoir à montrer patte blanche pour ce que l'on a pas dit, ni fait, ni pensé n'est-ce pas? Si vous saviez à quel point j'en conviens 😊.
Dernière modif par le 2155j; modifié 8 fois
Ce que je comprends en revanche moins, c'est qu'on ne vienne pas remettre en question ce monsieur et surtout les auteurs qu'il nomme quand je me fais lyncher de mon côté après une simple référence à Yvon Dallaire (un petit joueur à côté si j'ose dire). Ce dernier n'est pas anti-féministe et il remet en question la théorie du genre (contrairement à tout ce qui a été dit sur le forum) ce qui ne veut pas dire qu'il n'en parle pas. Et autres énormités...
Ce que tu dis est vrai WDpowoa, les genres se distendent et c'est une bonne chose mais je crois sont toujours là et pour longtemps dans nos comportements sociaux, individuels et psychologiques. Nous avons par ailleurs aussi des caractéristiques biologiques qui nous différencient. Je ne mets simplement pas l'un en concurrence avec l'autre. Parler du genre ne veut pas dire que l'on défend la théorie du genre. Il est très intéressant de lire Simone de Beauvoir et pourtant c'est dépassé d'une certaine manière. Ce n'est pas grave, ce n'est pas insultant, cela n'en enlève pas l'intérêt.
Le seul auteur auquel le monsieur de la vidéo fait référence et que j'ai lu (et donc je me permets d'en parler) est Jordan Petterson, c'est un psychologue comportementaliste. De son point de vue de psychologue et en tenant compte de la branche à laquelle il appartient je comprends son discours. Ce qui ne veut pas dire que je le défends. Très globalement il dit que (attention je vais vous faire sauter au plafond) le système patriarcal était plus égal, équilibré et que les gens étaient plus heureux (femmes et hommes confondus) ainsi nous aurions fait fausse route. Toujours selon Petterson, l'ascension des femmes dans ce que l'on estime être la société ne mènerait qu'à la décadence de notre système occidentale. Ce n'est pas qu'il a forcément tort ou raison (on s'en fiche qu'il ait tort ou raison), c'est que la société devait évoluer de toute façon. Les progrès techniques ont permis aux femmes d'avoir une certaine espérance de vie, de gérer leur fécondité et dans un monde davantage en paix elles ont pu sortir d'une activité de génitrices (même si le terme est réducteur). On ne va de toute façon pas revenir en arrière.
Ce que je dis moi, c'est que l'on a pas remis en question (ou très peu) le rôle des hommes et encore moins leur éducation, cela aveuglément dans un système ou ce serait uniquement aux femmes d'évoluer socialement pour semble-t-il rattraper les hommes. Et je crois que c'est une erreur grossière d'appréciation que les femmes on fait tout autant que les hommes. Le féminisme (dans son ensemble) est une cause juste et pour autant ce n'est pas une science, il porte donc les caractères néfastes des idéologies. Des rideaux de fumées de pensées qui empêchent de regarder là où nous le devrions, l'esprit apaisé. Néanmoins je ne défini pas cette erreur comme venant des femmes uniquement, mais des deux sexes. Alors est-ce que je viens de dire que les femmes ne devraient pas avoir accès à ce que nous représentons comme la société tout autant que les hommes? Non. Est-ce que je dis que l'entrée des femmes dans ce que nous estimons être la société est un problème? Non. Est-ce que je dis que les femmes sont la source des dissensions? Pas plus que les hommes, ni moins. Relisez le paragraphe si vous avez compris l'inverse.
Il y a autre choses que je dénonce. Comment en 2018 peut-on venir me dire que je vis en occident dans une société patriarcale sans nuancer son propos? Non seulement je pense que ce propos a toujours été parfaitement critiquable, mais ce n'est pas là le souci, c'est surtout franchement se "payer ma poire" de nos jours! Venir m'expliquer cela à moi, issu de la famille monoparentale gérée par la mère, empêché de connaître mon père, ayant grandi dans une école gérée par des femmes? Quand tous mes possibles enfants ont été avortés sans même m'en parler (je ne remets pas en question l'IVG et les droits qui vont avec mais ce n'est pas très "patriarcal"). Quand là où je travaille, c'est aussi une femme qui gère l'établissement et j'en passe... Effectivement, je dis STOP! On ne peut plus à se point venir me raconter une vie que je n'ai pas et que je ne connais pas. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a plus rien à faire avancer pour les femmes. Mais ce n'est pas sur cette base que nous ouvrirons un dialogue. Tout le monde n'a pas ma vie, certes, mais des choses ont évoluées et certaines prises de position ne me semble vraiment plus adéquates.
Contrairement à ce qu'il dit, l'homme de la vidéo est mal dans sa peau d'homme pour les raisons que je viens d’énoncer. Mais au moins il se pause des questions et je ne veux pas le blâmer. Il va chercher des réponses à son développement personnel sans pour autant remettre en question pourquoi il en est là.
Si je viens défendre souvent les hommes, c'est que je crois au risque de choquer que se sont eux qui sont le plus mal dans leur peau dans la société occidentale que nous connaissons contrairement à presque tous les discours. Enfin, il suffit de regarder qui rempli les prisons, l'échec scolaires, le taux de suicides, etc... Ce n'est pas une question de droits ni de masculinité toxique à canaliser (quoi que pourquoi pas...). Mais simplement nous ne comprenons pas où nous mettons les pieds et où nous en sommes (enfin, je pense en avoir une idée quand même). C'est aux hommes de faire le prochain grand pas en terme d'évolutions pour les genres, il y aura des maladresses au départ ainsi que des discours revanchards et de retour aux sources de la masculinité. Mais cet effet premier est je pense inévitable... Le processus de différenciation qui se fait dès le berceau (en particulier avec la mère) crée la masculinité et cela n'a jamais été une bienveillance apportée aux garçons. La masculinité se confirme par la suite aussi bien sûr entre hommes et en rapport avec les femmes. Se dire que bientôt tout ira mieux car on va d'un seul coup s'émanciper de la question des genres est une belle pensée, mais on est à des années lumières d'y parvenir.
Les hommes ne pouvaient pas quitter leurs comportements de pourvoyeurs des foyers tant que les femmes ne pouvaient pas quitter leur statut de génitrice. Et même si cela n'est plus vrai dans les faits les comportements et la psychologie résident. Ce que je dénonce, c'est que le processus se fait de la plus mauvaise manière qu'il soit en nous berçant d'idéologies. Et le débat n'est pas fini du coup malheureusement!
Si le féminisme (je n'ai pas dit les femmes) avait globalement tendu à voir en l'homme une solution et non pas un problème cela ferait des décennies que les femmes auraient eu ce qu'elles semble demander. Que les hommes leurs auraient emboîté le pas et que nous ne parlerions pas de tout cela. Ce n'est pas mieux du côté des hommes qui n'ont rien remis en question réellement et opèrent aux changements bien souvent à marche forcée. Le féminisme est malgré tout idéologique et c'est quand on est capable d'en faire le constat que tout le reste devient clair. Ce n'est pas remettre en question les idées défendues mais les idées véhiculées insidieusement. Alors si pour ces paroles vous me classez antiféministe. Je ne peux rien pour vous! Je vois déjà venir le discours venant me dire que le féminisme est un mouvement et pas une idéologie. Mon dieu quelle différence! Un mouvement qui comme tous les autres ne peut pas se soustraire à une dimension idéologique si vous préférez...
Exemple d'actualité: Des lois doivent passer au Royaume-uni contre le sexisme en défaveur des femmes dans la publicité. Excellente chose! Ouf! Je dirais même enfin (bien qu'il faut voir les détails d'application)! Cela pour l'image que des hommes ont des femmes mais que les femmes ont d'elles-mêmes. Mais dans ces même publicités dénoncées je vois bien souvent du sexisme envers les hommes en réalité. L'homme idiot, incapable de s'occuper de la maison, ou encore la bête de muscle autoritaire... Il y a en a des milliers comme ça. En ce voulant neutre, on est en réalité en train de prendre un parti prit (femmes et hommes confondus). Ce que l'on fait depuis plus de 60 ans et dont nous allons encore une fois payer le prix.
Pour répondre à Andrea74 ou aux autres femmes qui tiennent le même discours:
Citation:
Ensuite, après déclaration de mes préférences, Anastasia je suis d’accord avec toi, les discours sur la masculinité/féminité me pose problème pour la même raison. Nous sommes tous tellement nuancés. Définition qui devrait suffire. Point.barre ?
Oui, vous avez raison! C'est très bien et je le pense sincèrement.
Donc où sont les paroles des femmes venant défendre que la majorité des hommes se sont fait insultés en 2017 pour ce qu'ils n'ont pas dit, pas fait et pas pensé? Hormis des petites voies dissonantes, c'est le néant! Manifestement, insulter ses fils, son père et ses alleux masculins n'a pas trop encombré l'immense majorité des femmes même si elles n'ont pas été une majorité à le faire.
Et ce serait aujourd'hui à moi d'accepter ce discours comme ça? Si ce discours venait d'hommes j'abonderais simplement dans leur sens. Mais venant de femmes j'ai du mal à l'accepter comme ça sans explication.
Ce n'est pas pas agréable d'avoir à montrer patte blanche pour ce que l'on a pas dit, ni fait, ni pensé n'est-ce pas? Si vous saviez à quel point j'en conviens 😊.
Dernière modif par le 2155j; modifié 8 fois