L'EJACULATION FEMININE
Malgré des études contradictoires, il semble possible que la femme puisse expulser lors du rapport sexuel une sécrétion dont la composition rappellerait celle du liquide prostatique masculin donc différent de l'urine.
Il contient des substances que l'on ne retrouve que dans le liquide issu de la prostate masculine et qui constitue la plus grande partie de l'éjaculat masculin.
GRAFENBERG dans son étude sur la sexualité "urétrale" notait déjà cette possibilité en 1950.
La plupart des enquêtes sur ce sujet sont des interrogatoires de volontaires ou la description de cas anecdotiques donc de qualité informative médiocre et sujette à caution.
Il faut bien imaginer la situation "technique" et donc comprendre combien il est difficile d'affirmer que le liquide recueilli et analysé est bien un éjaculat et qu'il n'a pas été contaminé par les nombreuses sources locales possibles : leucorrhées, urines, transsudat sexuel vaginal, liquide des glandes de Bartholin, sécrétions de glandes de Skène, etc.
De plus, cette sécrétion par l'urètre n'est pas une preuve de l'existence d'un phénomène réellement éjaculatoire qui est un mécanisme physiologiquement complexe qui nécessite bien plus qu'une simple glande productrice de liquide.
Enfin, éjaculer n'est pas une preuve de l'existence du point G puisque cette réaction sexuelle ne lui est pas spécifique et peut être obtenue à partir de n'importe quelle stimulation érogène aboutissant à l'orgasme