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La bisexualité ... une mode ?

62 ans Québec, Canada 1664
Bon suite au sujet "Mec Bissex" j'avoue m'être sérieusement questionné hier.

Il y a actuellement une tendance ... pour ne pas dire une mode ... qui consiste à s'afficher comme étant  
bi-sexuel.

Même ma fille de 13 ans, qui n'a pas encore commencé sa vie sexuelle à proprement parler (euuhhhhh c'est correct elle peut prendre son temps :lol: ) m'a dit l'autre jour qu'elle veut être bi :shock:

Quand je lui ai demandé si elle éprouvait du désir sexuelle pour les filles elle a fait ...ouachhhhhhhhhh nonnnnnnnnnn ... alors va comprendre :lol:

Personnellement j'ai compris il y a longtemps qu'on EST homosexuel ... ce n'est pas un CHOIX.

Or il n'en est pas de même pour la bisexualité (à mon humble avis là).

Ma question est:

Ne croyez-vous pas qu'on va trop loin dans l'exploration de la sexualité ?

Que pour, le plaisir à tout prix, bien des gens sont prêt à aller au delà de leurs propres valeurs ... ce risquant même à explorer des pratiques extrêmes ?

Et le couple dans tout ça ? Comment pourra-t'il survivre à tout ça ?
44 ans Campagne poitevine 2254
Je pense qu'actuellement, même quand on est hétéro, comme y'a un peu moins de tabou qu'avant concernant l'homosexualité, on est amené à se poser des questions et en devient un peu curieux.
Je me souviens quand j'avais 18-20 ans, j'en avais parlé avec une copine qui m'avait dit qu'elle avait déjà éprouvé des sentiments bizarres vis à vis d'une fille (alors qu'elle est hétéro). Je lui avais dit que j'avais moi aussi déjà ressenti ça. 20 ans plus tôt, je ne suis pas sûre que des nanas de notre âge auraient parlé de ça aussi librement. Je vois juste ça comme une évolution... après, ça ne veut pas dire qu'on passe forcément à l'acte.
Concernant ta fille, elle est un peu à l'âge "chuis rebelle" et à mon avis, ça va se tasser... Et si effectivement plus tard, elle "tentait" avec une fille, il s'agirait peut-être simplement d'une expérience isolée, "pour voir".
56 ans Var 2447
Je sais pas si c'est une mode. Il y a toujours eu des bi, des homos, des sados, des.....peut être qu'on en parle plus, qu'on l'affiche plus, que c'est moins tabou.

Quand j'avais 16 ans et jusqu'à il y a pas très longtemps j'ai souvent eu des demandes de couples....maintenant il y a foison de clubs échangistes.

J'ai l'impression que le couple est toujours une valeur refuge où on ose plus s'accorder des "pauses" vécues sur le mode de l'expérience.
Aprés tout pourquoi pas l'Amour se prend là où il se trouve, vas savoir...
44 ans Saskatoon, SK, Canada 77
PouletteBBQ a écrit:
Bon suite au sujet "Mec Bissex" j'avoue m'être sérieusement questionné hier.

Il y a actuellement une tendance ... pour ne pas dire une mode ... qui consiste à s'afficher comme étant bi-sexuel.

Même ma fille de 13 ans, qui n'a pas encore commencé sa vie sexuelle à proprement parler (euuhhhhh c'est correct elle peut prendre son temps :lol: ) m'a dit l'autre jour qu'elle veut être bi :shock:

Quand je lui ai demandé si elle éprouvait du désir sexuelle pour les filles elle a fait ...ouachhhhhhhhhh nonnnnnnnnnn ... alors va comprendre :lol:

Personnellement j'ai compris il y a longtemps qu'on EST homosexuel ... ce n'est pas un CHOIX.

Or il n'en est pas de même pour la bisexualité (à mon humble avis là).

Ma question est:

Ne croyez-vous pas qu'on va trop loin dans l'exploration de la sexualité ?

Que pour, le plaisir à tout prix, bien des gens sont prêt à aller au delà de leurs propres valeurs ... ce risquant même à explorer des pratiques extrêmes ?

Et le couple dans tout ça ? Comment pourra-t'il survivre à tout ça ?


J'apprécie le fait que tu notes bien que ce n'est que ton avis, mais je ne comprends pas pourquoi tu le donnes comme un argument, puisque ce n'est finallement que de l'intime conviction, ça ne repose sur rien de concret..

Comme je le disais sur l'autre thread, je pense qu'on ne peut pas généraliser, et chaque personne ayant une attirance pour les deux sexes te donnera un son de cloche différent. Je pense que pour certains tu as raison, comme quelqu'un l'a dit ici, il y a des gens qui considèrent une relation homo ponctuelle comme un petit plus pour épicer leur vie, d'accord, c'est plus ou moins réflechi et choisi, c'est comme n'importe quelle réalisation de fantasme.

Mais tu as des gens qui sont attirés de la même façon par les deux sexes depuis le moment ou ils se sont construits. Retrospectivement, j'ai daté mon premier émoi homo à vers 8 ans, et hétéro un peu plus tard, mais pour les deux, c'était un moment où je ne mettais pas de mots la dessus, et sur le moment je n'avais aucune idée que c'était un 'truc d'adulte', je n'ai réalisé ce que c'était que bien plus tard.. Et ce n'était pas seulement une confusion d'enfant qui devient ado, puisque cela a perduré. Je ne vois vraiment pas en quoi ça a été un choix. Devais-je me dire, à 10 ans 'ah non, je ne peux pas trouver ce garçon attirant, j'aime déjà les filles, ça serait alller trop loin dans l'exploration de la sexualité"? ;)
Je plaisante, mais c'est juste pour te montrer que ce n'est pas si simple.

Aussi, tu ne sembles envisager la bisexualité que du point de vue strictement des relations sexuelles, voire de l'infidelité (ta question sur l'avenir du couple). Bien sûr, il y a toute ces realisations de fantasme bi en allant voir ailleurs, les trucs à trois couple + autre personne, dont on pense se qu'on veut (perso, penser le faire me répugne, mais je ne jette pas la pierre à ceux qui le font - ce qui est malheureux c'est la réputation que ça donne aux bi), mais il y a aussi tous ces bi qui sont en couple et où tout se passe bien. Il faut vraiment arrêter de penser qu'un bi sera toujours frustré en couple. Etre attiré par l'un ou l'autre des deux sexes n'équivaut pas à avoir besoin des deux. C'est comme imaginer que quelqu'un qui aime les deux boissons demande 'un de chaque' quand on lui demande 'thé ou café'? ;)
62 ans Québec, Canada 1664
Citation:
mais je ne comprends pas pourquoi tu le donnes comme un argument


Bah je voulais pas qu'il soit un argument moi :lol:

Ce que je voulais dire par ça c'est que si l'homosexualité est "programmée" dès la naissance je ne suis pas certaine que ce le soit pour la bi-sexualité ... mais je ne suis pas au fait des dernières études sur le sujet alors ... voila pourquoi je dis ... c'est "mon" opinion.

Deuxio je m'interroge sur l'implication que peut avoir la bi-sexualité, entre autre chose, sur la vie d'un couple mais également de toutes les autres pratiques "hors normes" quoiqu'il y a de plus en plus de pratiques qui étaient "hors normes" il y a 20 ans et qui sont "largement dépassés" de nos jours.

Cette quête du bonheur absolue ... cette recherche de plaisir à tout prix ... n'est-elle pas une des causes des divorces ... l'autre n'étant pas toujours enclin à nous suivre hors des sentiers battus.

Et le plaisir ? Doit-il nécessairement se trouver dans les pratiques "hors normes" ... pourquoi la position du missionnaire serait-elle à bannir parce que trop "commune" ? Et si j'aime ça moi ? :lol:
43 ans Londres, UK 1282
La question étant de savoir, finalement, si la bisexualité est à considérer comme hors-normes... ou si ce qu'on considère comme hors-normes est sa pratique à des fins purement récréatives en-dehors d'une relation stable. Je pense sincèrement qu'on doit séparer les deux. J'aurais tendance à abonder dans le sens de Bina qui faisait remarquer que la pratique n'est pas nouvelle, c'est l'afficher qui l'est.

Par opposition avec ce qui a pu être dit lors du précédent thread, il me semble également que l'hétérosexualité, l'homosexualité, la bisexualité ne peuvent être intellectualisées. Si je devais prendre un exemple, je citerais le cas d'un homosexuel tombé très amoureux de ma mère, il y a plusieurs années de cela, mais de manière résolument platonique. Il ne pouvait pas y avoir de concrétisation possible, pour lui, elle ne l'attirait pas physiquement. Dans son cas, je ne parlerais pas de bisexualité. A mon sens (mais c'est une définition qui m'est propre, je l'admets), il doit y avoir attirance physique possible pour que l'on puisse réellement parler de bisexualité. Je sais des personnes se définissant comme "hétéro cool" ne disant pas non à une aventure homosexuelle, mais préférant tout de même la relation charnelle avec le sexe opposé, pour des questions d'attirance irrationnelle (= non intellectualisée).

Chaque cas est différent... je ne suis pas certaine, donc, qu'on puisse être bisexuel si l'on a une relation forte avec une personne du même sexe qui ne s'accompagne d'aucune concrétisation physique (et même sans parler de concrétisation, d'attirance). En même temps, je ne suis pas certaine d'être qualifiée pour en parler. Ma première -et seule- expérience homosexuelle, je l'ai vécue à 9 ans... depuis, je n'ai jamais éprouvé d'attirance physique pour une femme, bien que j'aie eu des relations assez passionnelles avec certaines d'entre elles.
56 ans Var 2447
Poulette a écrit:
Cette quête du bonheur absolue ... cette recherche de plaisir à tout prix ... n'est-elle pas une des causes des divorces ... l'autre n'étant pas toujours enclin à nous suivre hors des sentiers battus.


C'est vrai que cette recherche de plaisir, de nouvelles "sensations" se fait souvent au détriment du couple et pas dans le couple.

Je le vois parce que célibataire depuis 3 ans maintenant, c'est hallucinant le nombre de rencontres qui affichent de suite leurs exigences sexuelles et le fameux "SANS PRISE DE TETE". Que je déteste d'ailleurs....

Cette curiosité sexuelle qui en soi peut être légitime semble se transformer en but absolu: ON CONSOMME et..... que reste-t-il des sentiments ?
39 ans toulouse 1436
Déja dire que l'homosexualité est "programmée" est vraiment bête. La génétique dans l'orientation sexuelle a une influence, mais relativement minime. Ce sont plutot tous les facteurs environnementaux qui prévalent dans ce cas là. Aucune étude scientifique ne prouve cette originie génétique alors ne mettons pas la charrue avant les boeufs :lol:

Et sinon pour être bisexuelle moi même je me permet de donner mon avis. Je trouve que de nos jours la bisexualité est un phénomène de mode. Il est trés tendance de se rouler des patins entre filles ou entre mecs hétéros en boite alors qu'au final à part les pelles y a pas grand chose ... Je pense qu'on en parle plus aujourd'hui car nos moeurs se sont libérées, on parle beaucoup plus facilement de sexualité en général et donc de bisexualité. Et puis beaucoup se la racontent ...
Aprés bien sur il y a les "vrais" bisexuels qui peuvent aujourd'hui assumer au grand jour cette ambiguité.

Je suis en couple depuis six ans avec mon zhom et je n'ai pas l'impression qu'il me manque quelque chose dans la vie. J'ai plutot tendance à pense que l'on tombe amoureux d'une personne, et non d'un pénis ou d'un vagin (enfin dans mon cas en tout cas ...). J'ai eu des femmes et des hommes dans ma vie, et je vous assure on a autant le coeur brisé dans un cas comme dans l'autre.

Enfin tout ça pour dire que ce sont ceux qui en parlent le moins qui en mangent le plus ;)
41 ans 12494
Vyoline tu m'otes les mots du clavier j'aurais pas dis mieu... On tombe amoureux de la personne peut importe son sexe , le tout est ce qu'elle nous apporte...
Apres il est clair que pour certain sa fait branché je suis dans le coup...mais qui au final n'ont qu'une seule préférnece sexuelle et ne sont jamais aller plus loins que quelques baisers ...
Je trouve que sa se repends surtout aux niveaux des jeunes peut etre plus libéré que les générations précédentes qui elle reste peut etre plus discrete sur la question...
44 ans Saskatoon, SK, Canada 77
PouletteBBQ a écrit:
Citation:
mais je ne comprends pas pourquoi tu le donnes comme un argument


Bah je voulais pas qu'il soit un argument moi :lol:

Ce que je voulais dire par ça c'est que si l'homosexualité est "programmée" dès la naissance je ne suis pas certaine que ce le soit pour la bi-sexualité ... mais je ne suis pas au fait des dernières études sur le sujet alors ... voila pourquoi je dis ... c'est "mon" opinion.

Deuxio je m'interroge sur l'implication que peut avoir la bi-sexualité, entre autre chose, sur la vie d'un couple mais également de toutes les autres pratiques "hors normes" quoiqu'il y a de plus en plus de pratiques qui étaient "hors normes" il y a 20 ans et qui sont "largement dépassés" de nos jours.

Cette quête du bonheur absolue ... cette recherche de plaisir à tout prix ... n'est-elle pas une des causes des divorces ... l'autre n'étant pas toujours enclin à nous suivre hors des sentiers battus.

Et le plaisir ? Doit-il nécessairement se trouver dans les pratiques "hors normes" ... pourquoi la position du missionnaire serait-elle à bannir parce que trop "commune" ? Et si j'aime ça moi ? :lol:



Je pense que tu mélanges deux choses : l'attraction pour l'un ou l'autre des sexes ou les deux, et les pratiques et comportements qui peuvent y être associés. Je suis bi, et mis à part ce fait, j'ai une vie sentimentale bet sexuelle plutôt 'classique'. A côté tu as plein de.. 'mono' :lol: qui ont des vies débridées ;) des bi aussi, bien sûr..

Je pense que tes questions sur la recherche du plaisir, le couple, etc. sont interessante à se poser, mais ce que je comprends pas c'est pourquoi tu rattaches ça à la bisexualité. Il y a des tonnes de cas où tes questions se posent aussi et ou la bisexualité n'est absoluement pas en jeu!
62 ans Québec, Canada 1664
Citation:
La question étant de savoir, finalement, si la bisexualité est à considérer comme hors-normes... ou si ce qu'on considère comme hors-normes est sa pratique à des fins purement récréatives en-dehors d'une relation stable.


C'est vrai que les normes d'aujourd'hui ne sont pas les mêmes qu'hier ... la prochaine étape c'est quoi vous croyez ? Parce que par moment je suis dépassée je l'avoue !

Citation:
Déja dire que l'homosexualité est "programmée" est vraiment bête. (Ben merci quand même hein ! :shock: ) La génétique dans l'orientation sexuelle a une influence, mais relativement minime. Ce sont plutot tous les facteurs environnementaux qui prévalent dans ce cas là. Aucune étude scientifique ne prouve cette originie génétique alors ne mettons pas la charrue avant les boeufs.

Alors faudrait expliquer ça à la maman qui s'est fait dire ça par le psy de son fils il y a 3 semaines à l'effet qu'on vient au monde homo ... parce qu'elle lui disait que si il n'en tenait qu'a lui il pourrait être "normal" et sortir avec des filles.

Je pense que tu mélanges deux choses : l'attraction pour l'un ou l'autre des sexes ou les deux, et les pratiques et comportements qui peuvent y être associés. Je suis bi, et mis à part ce fait, j'ai une vie sentimentale bet sexuelle plutôt 'classique'. A côté tu as plein de.. 'mono' qui ont des vies débridées des bi aussi, bien sûr.. Citation:


Etre attirée par l'autre sexe ... je crois que ça fait partie de notre développement ... à l'adolescence ... à l'âge ou justement on découvre notre orientation sexuelle (pour la plupart en tout cas) ...

A un certain moment on fait un choix non ?

Je ne pense pas que le fait d'être bi ou homo fait d'eux (de vous) des "partouzeurs" ... je connais des gens qui sont en couple depuis des années et qui mènent une vie totalement rangée.

Cependant je m'interroge sur le fait que des gens sont prêt à aller jusqu'a certaines extrèmes pour le plaisir ... quitte à mettre en péril leur couple ... certaines sont prêtes à avoir une expérience homosexuelle sans considérer qu'il s'agit là d'une infidélité au même titre que si elle couchait avec un mec ... tout ça parce qu'elles disent vouloir faire une "expérience" ... pour voir ...

Euuhhh me suivez-vous ? rireeeeeee :oops:
44 ans Saskatoon, SK, Canada 77
Je ne pense pas qu'il y ait de choix, en tout cas de choix qui soit psychologiquement acceptable. Bien sûr, on peut toujours choisir de se mentir. Je pourrais choisir de ne plus jamais avoir la moindre relation de ce type avec une femme, pour devenir une hétéro classique, c'est plus pratique, socialement plus acceptable etc.. Ca ne m'empecherait pas d'en avoir envie, avec toute la frustration qui va avec! On sait ce que donne ce genre de 'choix'...
Mais je n'ai jamais eu le choix du sexe par lequel j'étais attirée..

N'es tu jamais tombée amoureuse de la mauvaise personne? Genre, quelqu'un de pas du tout interessé, ou beauoup plus vieux/jeune, etc., mais que toute la raison du monde ne peut pas t'empecher d'être attirée? Dans ce cas, on peut faire le choix de ne pas ceder, mais faire ce choix ne va pas faire disparaitre l'attirance pour autant.. Bon, dans ce cas précis on fini par passer à autre chose.... mais pas dans le cas ou la 'mauvaise personne' qui peut potentiellement nous interesser, c'est 50% de la populaton.

Ceci étant dit, je suis d'accord avec toi au sujet des gens qui veulent le beurre, l'argent du beurre, la cremière et le cremier :lol: mais comme dit précédement, je ne pense pas que ce soit lié à la bisexualité. C'est plutot un pretexte comme un autre. Je veux dire, je pense bien qu'il existe quelques personnes qui se posent vraiment des questions sur leur orientation sexuelle alors qu'ils sont eux même en couple... Mais je pense que ses questions peuvent être posées et peut etre résolues avec plus de respect pour le partenaire que juste aller tromper ça et là pour voir.

Quant aux filles dont tu parles qui vont avec d'autres filles en considerant que ce n'est pas une infidelité... Ca me fait de la peine, c'est atterrant de voir qu'en raisonnant comme ça, on revient au vieilles croyances qui disent que la femme seule n'a pas de sexualité, 'entre deux femmes rien ne peut se passer'. C'est plus triste que révoltant je trouve, pourtant la tromperie est quelque chose qui me révolte aussi...
44 ans Saskatoon, SK, Canada 77
Au fait, pour le côté inné/acquis de l'homosexualité : c'est toujours en débat, la seul chose qu'on sait c'est que ce n'est pas un déterminisme génétique simple (donc en gros, ce n'est pas un ou peu de gènes qui selon leur forme fait naitre hétéro ou homo). Ca c'est certain.

On sait également qu'il y a une très grose dose d'acquis, mais de manière non volontaire (pas du tout dans le cadre d'un 'choix').

Ce qu'on ne sait pas, c'est s'il y aurait en plus une base génétique discrète, avec un déterminisme complexe, qui pourrait donner ce qu'on pourrait appeler une prédisposition.

En tout cas, il n'y a rien de simple et tranché, c'est à peu près la seule certitude ;)
62 ans Québec, Canada 1664
Longue discussion avec ma copine L. ... elle a une une relation homosexuelle qui a durée 10 ans.

Aujourd'hui elle a un amoureux masculin.

Je lui ai demandé si elle avait toujours été attiré par les deux sexes ... et elle de me dire qu'au contraire il faut un temps ou elle ne pouvait supporter l'idée qu'un mec la touche. Il faut dire qu'elle a vécu l'inceste enfant ... :cry:

Je lui ai posé quelques questions.

"Et maintenant ? Tu es également attiré par les hommes et les femmes"

Réponse ... non ... aujourd'hui je suis attiré par les hommes ... je n'ai plus jamais désiré une autre femme depuis N.

Elle m'a dit qu'elle croit que lorsque N. est arrivé dans sa vie elle a comblée un vide. Elle ne s'est pas "questionnée" si elle était lesbienne ... elle a juste "vécu" ce qu'elle avait à vivre.

"Crois-tu qu'un jour tu auras une autre relation lesbienne ?" réponse: Je ne sais pas ... je verrai ou j'en serai à ce moment là dans ma vie.

"Est-ce que tu serais d'accord pour un trip à trois ?" (euuhhhhh pas avec moiiiiiiiiii là rireeeeeeeeee :lol:

Réponse ... c'est pas mon genre de trip.

"Est-ce que selon toi tu es bi-sexuelle ?"

Réponse ... non ... je crois que lorsque j'aime ... j'aime ... je suis donc ni x ni y mais juste amoureuse.

Cette conversation m'a beaucoup fait réfléchir durant tout l'après-midi.

Si L. est bien dans sa peau elle n'a tout de même pas raconté à son amoureux actuel sa liaison lesbienne ... elle ne veut pas avoir à se justifier ... pire ... lui laisser croire qu'elle serait intéressé par le triolisme etc.

C'est donc dire que la vie nous amène parfois sur des chemins sur lesquels on ne pensait jamais aller ...

Fontaine je ne boirai pas de ton eau :lol:
55 ans Morbihan 19
Bina a écrit:
C'est vrai que cette recherche de plaisir, de nouvelles "sensations" se fait souvent au détriment du couple et pas dans le couple.


Je ne suis pas d'accord tout a fait avec toi.
Lorsque le couple atteint un degré important de complicité, cela peut devenir un excellent stimulant et une complicité renforcée dans le couple.
B I U