Les enfants, j'ouvre un nouveau sujet pour la suite. Attention, lisez bien les quatre premiers episodes avant !
Une super histoire communiste, avec de fabuleux
acteurs benevoles,
Tigroutte (ouais!!!!!!) Daylightdies (ouaissss!!) Anne (hourrah !!) Carmine (yeeeeessssss!!) Hermione (trop cool !!) David (ouaaaiss!) Moonbeam !! (geniiiiiiial !!) Minimog (yooouuuuuupiiiii!!) Moutonoir (ouuais!) et Beckenbauer (wwwwwwaaaaaaaaaaahhhhhh!!) !!
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Episode V : Ou nos amies trouvent un nouveau compagnon occidental pour combattre le mal et le vice ... euh.... occidental !
De retour au commissariat, après cette longue ballade instructive pour nos collègues et néanmoins rivaux du second district, nous trouvâmes les lieux en grande effervescence. L’ambiance était tendue et la panique régnait dans notre bureau.
- Daylight, Carmine !! Mouton !! Ou étiez vous ?? Le démon occidental a encore frappé ! Un de nos camarades policier a été grièvement blessé !
Consternées, nous suivîmes notre chef dans les couloirs interminables, dépassâmes l’infirmerie, et arrivâmes devant la porte la cellule de crise et de désinfection des choses occidentales. Nous remarquâmes sur le champs, dans le coin de droite de la pièce, des restes de pattes de poulet ou il restait encore a grignoter… si nous frottions bien celle qui avait glissé par terre, cela nous ferait un casse croûte décent pour affronter l’horreur qui nous attendait.
Au milieu de la pièce, blafard, gisait le camarade Ni MingKe (Invite Anonyme)… son ventre était étrangement gonflé, et de son conduit gastrique sortaient des vents, par le haut et le bas. La conclusion était évidente. Le poison !
- Qui a bien pu empoisonner le Camarade ?? tonna Carmine,
- Il n’a jamais rien fait, tout juste est il intervenu dans les conversations pour tenir des propos sans conséquence… ajouta Daylightdies.
Le médecin posa sa patte de poulet après en avoir sucé l’os, essuya les mains sur sa blouse. Il nous livra les premières constatations :
- Le camarade Invite Anonyme a apparemment intercepté un colis destine a votre bureau. Il n’en reste que le papier, qu’il a léché méticuleusement. C’est malheureusement perdu pour l’analyse…
- Cela me rappelle un livre, commença Daylightdies… de mon grand-père bien évidemment. Une histoire d'occidentaux gaulois chez des occidentaux egyptiens. "Le hongdou baozi a l’arsenic". L’ennemi avait truffe un baozi d’arsenic pour faire accuser les héros du crime…
- Sauf que la, nous étions directement visées !. repondit Carmine que toutes ces disgressions intellections intellectuelles fatiguaient. Nous devons réagir !
- Voici ce qu’il reste du paquet, dit il, en nous tendant un sac transparent
Nous n’arrivions pas a détacher notre regard des taches de graisse sur la blouse du médecin. Il nous fallait sortir pour acheter nos pattes de poulet. Nous nous rendîmes ensuite dans notre bureau pour jeter un oeil a ces pièces a convictions.
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Dans le sac, rien d’autre qu’une feuille de papier aussi transparente que le plastique a force d’avoir été léchée, ou l’on arrivait encore a distinguer les lettres “C-H-E-E-S-E” et plus loin “B-U-R-G-E”.
- La corrélation “burge” et “bourgeois” ne fait aucun doute…dit Daylightdies. Quant a “cheese” il me semble que cela veut dire “échecs” en anglais.
Notre camarade était meilleure en anglais que le commissariat réuni, car après tout elle était de parents intellectuels. Cette filiation, bien que déshonorant notre amie, se révélait bien utile…
- Notre adversaire cherche t-il a nous narguer ? Le mode de vie occidental décadent bourgeois lui aurait il perverti l’esprit à un point de non retour dans les limbes où les esprits maudits de ses ancêtres retiennent son âme ? Carmine, pareille à elle même, semblait prête a en découdre !
- Le camarade Invité Anonyme va être transporté en camps de réhabilitation et de redressement du goût et de la pensée. Je pense qu’il s’en sortira après une bonne cure de piments.
- J'espere qu'il s'en remettra vite, dis-je soucieuse, nous n'avons qu'un seul figurant dans cette histoire et nous risquons d'en avoir encore besoin !
Nous nous demandions ce que pouvait être ce fameux poison, et pourquoi diable le camarade invité anonyme l’avait ingurgité. Quand il a vu le papier ou n’apparaissait aucun caractère chinois, il aurait du comprendre que tout ça n’était pas très Maoïste ! Pourquoi avait il introduit le contenu dans sa bouche ?
Le danger se précisait, et nulle aide semblait possible de l’extérieur. C’était mal connaître le camarade Moonbeam. En début d’après midi, alors qu’approchait l’heure de la collation, il poussa la porte l’air fort guilleret.
- Camarades, j’ai trouve pour cette enquête le partenaire parfait. Il sait tout ce qu’il faut savoir de l’occident et de ses vices ! Il ne devrait pas tarder a arriver a présent.
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Comme il terminait sa phrase, nous entendîmes un bruit puissant et nous penchâmes par la fenêtre. Au milieu des vélos se rapprochait une chose dont tout chinois avait entendu parler mais que peu avaient vu, une automobile individuelle !
De l’automobile descendit un homme que nous ne distinguâmes pas, car a l’instant ou il mit le pied dehors il fut entoure d’une masse grouillante qui se jeta sur lui pour l’observer en murmurant des « laowai » des «hello» et des «look a look » interloqués. La masse se déplaça vers le commissariat, l’inconnu toujours en son centre, et quelques instants après il entra dans notre pièce.
A l’instant ou je posai mes yeux sur lui, je crus manquer une ou deux respirations. L’air semblait vibrer et trembler –tout comme mes jambes-. Mes collègues étaient tout aussi silencieuses que moi. Et pour la première fois, un sentiment inconnu et indigne me traversa le coeur. J’eus souhaite qu’elles ne soient pas ici, dans cette même pièce. J’aurais voulu être seule quand il avait pousse la porte !
Dans l'espoir qu'il me remarque, je déboutonais le plus discretement que je pus le premier bouton de mon col, dévoilant un peu mon cou, a la limite de l'indécence.
L’étranger avait des vêtements très différents de nous, dont la matière semblait plus souple et plus soyeuse. Sans erreur, rien que pour sa veste, il y’en avait pour trois mois de mon salaire. Nos dirigeants ont heureusement rendu ces vêtements non réglementaires, ce qui évitait au bon peuple toute convoitise. Carmine semblait partager mon avis tandis qu’elle étudiait son pantalon et que ses yeux s’attardaient sur sa braguette (elle se disait sans doute que nous n’avions que de vulgaires boutons).
Il était très grand par rapport aux hommes que nous côtoyons, ses yeux étaient bien plus grands et plus clairs, et ses cheveux avaient un éclat tel que je n’en avais jamais vu.
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Nous attendions toutes que les présentations se fassent ; Moonbeam s’en chargea.
- Camarades, voici le camarade collaborateur monsieur Beckenbauer, notre ami allemand. Il nous éclairera sur les diables occidentaux.. dont vous n’êtes pas bien évidemment, rajouta t-il précipitamment.
- Camarade Fraulein, me dit il, et il s’inclina vers moi.
Ce qui se passa ensuite, la décence m’interdit de le décrire, et pourtant il le faut ! Il prit ma main et approcha sa bouche pour l’effleurer de ses lèvres. Jamais je n’avais eu un contact aussi intime avec un homme. Je ressentis une intense chaleur dans mon bas ventre, comme lorsque j’avais lu pour les dix premières fois la page 86 de L’amant de la Camarade Chatterley. Mon coeur s'emballa, et le fleuve YangTse submerga ma culotte et mes cuisses.
Je me mis a trembler et a bafouiller ; je me vis en imagination sur les rives du lac QingShan, a croquer la saucisse grillée qu’il tendrait vers ma bouche (NDl'autrice : tout comme la patte de poulet est le twix du chinois, la saucisse grillee est une friandise que partagent les amoureux, qu’est ce que vous avez cru bande de cochons !)
...Quand sans prevenir il abandonna ma main et répéta le même cérémonial avec mes collègues.
Ce qui m’avait semble être un délicieux interdit me fit l’effet d’une outrageuse perversion ! Ressentais-je la ce que nos penseurs maoïstes appellent la jalousie ? Mais pourtant, seule la propriété (crime indigne entre tous) engendre la jalousie ! En le regardant en coin, je me rendis compte que pour la première fois de ma vie j’aurais voulu être propriétaire... étais-je perdue ?
Prochain Nepisode : Ou il arrive une c...... a Mouton qui se retrouve en prison ! Pauvre Mouton !!!!
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