52 ans
CERGY (95)
871
Je suis "agent de service clients" dans une boite américaine dans le secteur de l'électronique, depuis 7 ans.
Avant, j'étais assistante de direction effacée et servile, dans une autre boite américaine. J'ai été licenciée, sans même essayer de plaider ma cause, tellement persuadée que j'étais nulle...
Je ne sais pas si je suis "heureuse", mais mon boulot actuel présente un certain nombre d'avantages : je suis à exactement 3 km de chez moi (pratique avec un enfant), mon salaire est correct (sans être "confortable", faut pas exagérer). Et surtout... et bien ce boulot m'a permis de m'affirmer, et même de dire à certains clients qu'ils abusent franchement, parfois. Chose que je ne me serais jamais permise il y a 7 ans. J'ai pris conscience de ma valeur, et je ne me laisse plus marcher sur les pieds (en tout cas, nettement moins).
Curieusement, les entretiens d'embauche après mon licenciement ne m'ont absolument jamais posé problème (je ne me l'explique pas, d'ailleurs). Je prenais ça comme un jeu, et ça marchait très bien (j'ai fait pas mal d'intérim, je me suis même payée le luxe de mettre fin moi-même à un entretien au cours duquel on me prenait pour une c*nne).
Alors c'est pas la joie tous les jours, certains collègues ont un poil dans la main, d'autres un foutu caractère, d'autres encore ont les dents très longues... mais moi je m'en fiche. Je suis la RRR (Ronde Rigolote Râleuse) du service, et ça me va très bien. J'essaie de maintenir une bonne ambiance, détendue, mais je sais aussi que je ne suis pas là pour me faire des amis. Je fais mon taf, aussi bien que possible, mais juste mon taf. Je fuis les ragots et je refuse les clans. Globalement, ça se passe bien avec tout le monde. On vient me demander des astuces cuisine, des adresses shopping ou resto, on me raconte ses malheurs aussi, et j'essaie d'être disponible pour chacun.
Avant, j'étais assistante de direction effacée et servile, dans une autre boite américaine. J'ai été licenciée, sans même essayer de plaider ma cause, tellement persuadée que j'étais nulle...
Je ne sais pas si je suis "heureuse", mais mon boulot actuel présente un certain nombre d'avantages : je suis à exactement 3 km de chez moi (pratique avec un enfant), mon salaire est correct (sans être "confortable", faut pas exagérer). Et surtout... et bien ce boulot m'a permis de m'affirmer, et même de dire à certains clients qu'ils abusent franchement, parfois. Chose que je ne me serais jamais permise il y a 7 ans. J'ai pris conscience de ma valeur, et je ne me laisse plus marcher sur les pieds (en tout cas, nettement moins).
Curieusement, les entretiens d'embauche après mon licenciement ne m'ont absolument jamais posé problème (je ne me l'explique pas, d'ailleurs). Je prenais ça comme un jeu, et ça marchait très bien (j'ai fait pas mal d'intérim, je me suis même payée le luxe de mettre fin moi-même à un entretien au cours duquel on me prenait pour une c*nne).
Alors c'est pas la joie tous les jours, certains collègues ont un poil dans la main, d'autres un foutu caractère, d'autres encore ont les dents très longues... mais moi je m'en fiche. Je suis la RRR (Ronde Rigolote Râleuse) du service, et ça me va très bien. J'essaie de maintenir une bonne ambiance, détendue, mais je sais aussi que je ne suis pas là pour me faire des amis. Je fais mon taf, aussi bien que possible, mais juste mon taf. Je fuis les ragots et je refuse les clans. Globalement, ça se passe bien avec tout le monde. On vient me demander des astuces cuisine, des adresses shopping ou resto, on me raconte ses malheurs aussi, et j'essaie d'être disponible pour chacun.