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Les gens qui se plaignent tout le temps

1910
J'ai été un peu comme ça....j'ai vite compris que ça ne m'apportait rien et que je ne pouvais pas attendre des autres qu'ils me sauvent de moi-même....Maintenant, c'est tout le  
contraire, je ne sais plus me plaindre, et je ne suis pas sure que ce soit mieux....parce que les idées sombres, elles germent dans mon esprit, elles prennent bien le temps de pousser jusqu'à devenir plus noires encore....(enfin, dans les plus basses périodes, je reste quelqu'un d'assez positif au fond)

J'ai eu des caliméros dans mon entourage....disons que j'essaie d'être là, d'apporter du soutien, d'envoyer juste un "je pense à toi" par texto....disons que c'est quand j'ai l'impression que la personne me prend pour sa psy que ça commence à me gaver! Me retrouver avec une personne en détresse qui me déverse sa complainte, qui donne l'impression qu'elle attend de moi que je dise les mots justes, et ne savoir que dire, être complètement bête et pantoise face au désespoir de l'autre, ça me met dans une position inconfortable que je ne supporte pas....Surtout quand au final, on se rend compte que le Caliméro en question n'a pas de réels problèmes, qu'il ne cherche même pas à s'en sortir et qu'il se complait dans son malheur! Et quand la personne est dépressive, à part être là, je ne sais pas ce qu'on peut faire de plus....

A une période de ma vie, ça n'arrêtait pas. j'étais entourée de personnes qui n'attendaient que je me connecte sur msn pour venir me raconter leurs malheurs. Au bout d'un moment, j'en pouvais plus, je voulais un peu plus de joie, je commençais à être atteinte par leur grisaille, je n'en pouvais plus de me démener pour tenter de faire comprendre que non, la vie n'est pas si merdique, que oui, il y'a des solutions, et que la personne en face ne t'écoute pas du tout....pire, elle s'écoute. Y'a des limites. J'veux bien être sympa et à l'écoute, si j'avais voulu faire psy, j'aurais fait des études dans ce domaine...

Ce qui a causé un peu ce déclic? Une tonne de petites choses. Un mec complètement dépressif qui se plaignait de son manque de vie sociale, de sa solitude permanente, à qui j'avais proposé une sortie pour se changer les idées, et qui m'a plantée à la dernière minute parce qu'il préférait être seul. Un mec avec qui je discutais sur une plate-forme de blogs, qui semblait détester profondément sa vie quotidienne d'homme marié et de père de famille, son travail ronflant, qui se disait malheureux, mais qui ne voulait absolument rien faire pour y changer quoique ce soit (j'ai appris par la suite qu'il était surtout un pervers manipulateur, qui avait une prédilection pour les jeunes voire très jeunes filles, et qu'il se servait de sa condition de "pauvre garçon tout triste" pour se faire prendre en pitié). Et une copine qui venait souvent vers moi pour se plaindre de sa "dépression parisienne", de ses collègues, de son manque de fric, de son célibat permanent....et je l'écoutais, j'étais présente, même à distance....Je me rendais compte qu'on ne parlait que d'elle, mais après tout, elle était rigolote dans son genre.

Un soir, j'étais sur msn avec elle et j'avais un coup de blues, alors je lui dis juste "je crois que je n'ai pas trop le moral?", réponse "t'as tes règles?", et elle a enchaîné sur ses pseudos-problèmes. Et quand je suis allée la voir à Paris, je n'ai pas vue une fille malheureuse et sans le sou. J'ai vu une fille qui avait une vie sociale, qui sortait deux fois plus que moi, se payait des concerts tous les 15 jours et allait au shopping assez régulièrement. Une fille pas triste, qui semblait aimer sa vie au final. Rien à voir avec le triste tableau qu'elle me peignait sur msn....du coup, je suis un peu moins présente sur msn....
S
35 ans 3465
J'ai répondu autre, parce que ça dépend du cas. Si je vois que la personne a des raisons valables de se plaindre sans arrêt, je veux bien l'aider à trouver des solutions à ses problèmes. Maintenant si je vois qu'on me dit "oui oui" mais qu'en fait ça tombe dans l'oreille d'un sourd, j'envoie vite valser. Je veux bien aider, mais si on ne prend pas mon aide en considération, ya un moment ou je ne peux plus rien faire moi.

Ensuite pour les personnes chez qui c'est génétique de se plaindre...J'écoute pas tout bêtement. J'ai une collègue qui se plaint sans cesse pour tout et n'importe quoi. Un exemple: Le patron fait une remarque générale sur un travail mal fait( donc à tout le monde, il ne vise personne en particulier) et elle elle se victimise en disant que c'est toujours elle qui ramasse alors qu'elle n'était pas là etc...etc....Dans ces cas là, je fais comprendre que j'en ai joyeusement rien à foutre, en regardant ailleurs, en ignorant ou carrément en coupant la parole à la personne, pour parler d'un tout autre sujet.

Ca va quoi, les gens jamais contents qui ont "une chienne de vie" alors qu'ils ne sont pas plus à plaindre que n'importe qui, je les trouve pathétiques. Et comme certains j'ai assez donné, qu'ils aillent se faire foutre ou alors moi je vais leur en donner des raisons de se plaindre.

Après plus généralement je pense que ça nous arrive à tous des périodes ou on est plus fatigué que d'autre, et ou on se plaint donc plus. Mais y a une différence entre se plaindre 5 min. et passer son temps à ne faire que ça.
46 ans 4830
je sens que je vais étonner mais je suis du genre pomme dans ce genre de situation s'il s'agit de proches que je connais.

tant que je ne suis pas plus ou moins amie avec les personnes concernées, je m'en fiche, voir je suis agacée de les entendre se plaindre et je suis volontiers cassante pour essayer de secouer celui ou celle qui joue le caliméro. mais une fois que la relation existe je ne peux plus faire comme si ça ne m'atteignais pas. donc je passe des heures à réconforter, compatir, essayer de trouver des solutions, voir même à m'investir personnellement dans les problèmes de certains amis et en culpabilisant de ne pas en faire assez.

ça m'a déjà joué des mauvais tours, et je me suis rendue compte de ma naïveté, donc j'essaye de rester en retrait le plus possible pour ne pas me laisser embarquer dans ce genre de délire...il y a des gens qui sont doués pour le malheur. ça m'énerve un peu, et je prends sur moi pour ne pas me laisser attirer dans leur piège!
49 ans derrière toi!! 3399
gurgle a écrit:
je sens que je vais étonner mais je suis du genre pomme dans ce genre de situation s'il s'agit de proches que je connais.

tant que je ne suis pas plus ou moins amie avec les personnes concernées, je m'en fiche, voir je suis agacée de les entendre se plaindre et je suis volontiers cassante pour essayer de secouer celui ou celle qui joue le caliméro. mais une fois que la relation existe je ne peux plus faire comme si ça ne m'atteignais pas. donc je passe des heures à réconforter, compatir, essayer de trouver des solutions, voir même à m'investir personnellement dans les problèmes de certains amis et en culpabilisant de ne pas en faire assez.

ça m'a déjà joué des mauvais tours, et je me suis rendue compte de ma naïveté, donc j'essaye de rester en retrait le plus possible pour ne pas me laisser embarquer dans ce genre de délire...il y a des gens qui sont doués pour le malheur. ça m'énerve un peu, et je prends sur moi pour ne pas me laisser attirer dans leur piège!
49 ans derrière toi!! 3399
Missco a écrit:
gurgle a écrit:
je sens que je vais étonner mais je suis du genre pomme dans ce genre de situation s'il s'agit de proches que je connais.

tant que je ne suis pas plus ou moins amie avec les personnes concernées, je m'en fiche, voir je suis agacée de les entendre se plaindre et je suis volontiers cassante pour essayer de secouer celui ou celle qui joue le caliméro. mais une fois que la relation existe je ne peux plus faire comme si ça ne m'atteignais pas. donc je passe des heures à réconforter, compatir, essayer de trouver des solutions, voir même à m'investir personnellement dans les problèmes de certains amis et en culpabilisant de ne pas en faire assez.

ça m'a déjà joué des mauvais tours, et je me suis rendue compte de ma naïveté, donc j'essaye de rester en retrait le plus possible pour ne pas me laisser embarquer dans ce genre de délire...il y a des gens qui sont doués pour le malheur. ça m'énerve un peu, et je prends sur moi pour ne pas me laisser attirer dans leur piège!



Excusez moi j'ai eu un loupé

Ici aussi ça m'a joué de nombreux tours, et encore très recement; du coup les bons payent pour les mauvais, enfin j'essaie de me détacher de certains trucs, mais à chaque fois je me fais avoir
L
54 ans 1194
29983 a écrit:
Comment réagissez-vous face aux personnes qui se plaignent tout le temps, que ce soit dans la vie réelle ou sur Internet?


Au bout d'un certain temps, je le évite, ou zappe mentalement ce qu'ils sont en train de dire. :?
43 ans au pays de la rillette 48
c'est sûr il y a "se plaindre" et "se plaindre"
On peut être dans un moment difficile, un coup de mou et râler sur tout et n'importe quoi (il fait pas beau, il fait trop chaud, il fait trop nuit ... :? )

Mais il y a de vrais spécialistes du genre, aussi appelés manipulateurs et qui ont besoin, pour attirer l'attention sur eux, de faire du misérabilisme (souvent pas à juste titre) et se complaisent là dedans >> ceux là, je les fuis comme la peste, c'est souvent patho chez ces gens là (le revers de la médaille c'est les jours d'hystérie :shock: )

Pour tous les autres, j'essaie d'écouter, de comprendre, dans la limite de ma patience aussi, selon qu'il s'agit de proche ou non, et puis de l'origine des souçis.

Mais après du temps et de l'écoute, si rien ne bouge, je suis assez fan de la coup-de-pied-au-cul-thérapie !
ca passe ou ca casse :D :D
44 ans là 5969
Ptite_nana a écrit:


Mais il y a de vrais spécialistes du genre, aussi appelés manipulateurs et qui ont besoin, pour attirer l'attention sur eux, de faire du misérabilisme (souvent pas à juste titre) et se complaisent là dedans >> ceux là, je les fuis comme la peste, c'est souvent patho chez ces gens là (le revers de la médaille c'est les jours d'hystérie :shock: )



c'est exactement ça que je ne supporte pas...
R
54 ans les pieds sur terre 3
bonjour

je suis d'accord ,avec la derniére reponse ,mais bon ,y a des gens qui en abuse de se plaindre tout le temps ,comme certains qui on besoin de vider leur sac

bonne soirée a tous ,au plaisir de discuter





:)
111 ans Sous la neige au fond à droite 7534
Moi ce qui me saoule le plus c'est par exemple quand il fait chaud, quelqu'un qui va dire toutes les 5 minutes "Qu'est-ce que j'ai chaud". Ignorer le fait que les autres sont dans la même situation pour se plaindre de ce qu'on ressent. Je connais plusieurs personnes comme ça, infernal.
40 ans 5932
Darlee-doo a écrit:
Moi ce qui me saoule le plus c'est par exemple quand il fait chaud, quelqu'un qui va dire toutes les 5 minutes "Qu'est-ce que j'ai chaud". Ignorer le fait que les autres sont dans la même situation pour se plaindre de ce qu'on ressent. Je connais plusieurs personnes comme ça, infernal.

Je me demande si ça ce n'est pas plutôt pour alimenter la conversation. Enfin, je veux dire qu'il y a des gens qui ont peur des blancs dans une conversation alors ils les remplissent comme ils peuvent avec le premier truc qui leur passe par la tête. Et ce qui leur passe par la tête c'est qu'ils ont chaud/froid/faim/soif/des hémorroïdes :lol:
57 ans Out of Africa... 4355
CuteVengeance a écrit:
Je fais partie des gens qui se plaignent tout le temps,d'ailleurs va falloir que j'arrete ... Meme ma psy par moment j'ai envie de ne rien dire pendant les séances car j'ai le sentiment de saouler ...


C'est que tu en as besoin. Pour le moment c'est ta manière d'être au monde, peut etre pour te sentir exister, pour qu'on fasse attention à toi ?

Ta psy, elle est là pour ça, pour entendre tes plaintes et surtout pout t'aider à les décoder et "regarder" ce qu'il y a derrière, ce que tu veux réellement exprimer avec ta plainte.
Bon courage
49 ans derrière toi!! 3399
Darlee-doo a écrit:
Moi ce qui me saoule le plus c'est par exemple quand il fait chaud, quelqu'un qui va dire toutes les 5 minutes "Qu'est-ce que j'ai chaud". Ignorer le fait que les autres sont dans la même situation pour se plaindre de ce qu'on ressent. Je connais plusieurs personnes comme ça, infernal.


je trouve ça très bizarre comme remarque...on peut se plaindre d'avoir chaud, sans pour autant ignorer la situation des autres à nos côtés, et surtout sans pour autant passer son temps à se plaindre (je parlais de choses "plus graves", enfin pas d'avoir chaud; ce qui n'est pas une plainte pour moi; un peu comme on dit "qu'est ce que j'ai faim!..)

A la limite, dire "qu'est ce qu'il fait chaud", alors?
33 ans Lille 898
Alors moi aussi je fais partie de ceux qui se plaignent souvent..

Mais pas à tous, je choisis mon "mur des lamentations", toujours les mêmes copines et donc bien entendu en contrepartie, je les écoute quand elles ont envie de se plaindre !

Mais les gens que je connais peu, je n'aime pas les entendre se plaindre, étrangement je suis intolérante même, en me disant que s'il le voulait, tout pourrait changer etc etc
37 ans 62
Je pense que souvent, plus les gens se plaignent et moinsils ont de raison de se plaindre.
Mon mari a de gros soucis de santé (vraiment...) et ne se plaint pas, comme beaucoup de gens qui souffrent!
B I U


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