Problème avec une collègue - Besoins de conseils / Soutien

Un avertissement relatant deux faits anecdotiques d'avant mon départ, qui ne concerne pas mon absence...

Dont un fait, je ne sais même pas au final si c'est moi qui ai fait la boulette ou non, du coup, je bronche pas, parce que ca se trouve c'est moi.

C'est vraiment lâche, je trouve, cette manière d'envoyer des avertissements pendant un arret maladie, mais bon.

Je digère.

C'est elles qui devront digérer quand tu partiras... et que tu seras peut-être remplacée par une personne qui y mettra autant de mauvaise volonté qu'elles ;)

Apparemment je suis déjà remplacée par quelqu'un. Bon courage à elle ! Et effectivement, ils vont devoir faire sans moi...

Celle qui te remplace, elle est en CDD ou en intérim, non ? Parce qu'elle peut toujours décider de leur claquer la porte au pif... Oh ça ça serait un second coup dur pour eux, tiens ;)

Un message sans intérêt pour dire qu'encore aujourd'hui il ne se passe pas un jour sans que j'y repense en pleurant.

Je ne sais pas si c'est grave. Je ne sais pas si on oublie un jour. Je ne sais pas si je vais m'en remettre.

J'ai tout lu hier soir et c'est juste :shock: hallucinant ce que tu as vécu !
Je trouve que tu as été très forte malgré tout ! Tu as tenu longtemps le choc ! Tu as fais ce qu'il fallait Ohio.

Où en-es tu aujourd'hui ? Tu as changé de psy ? Car elle ne t'aidait pas vraiment à remonter quand même !!

En tout cas, il faut vraiment que tu crois en toi. Comme je te l'ai dis, je trouve que tu as été forte. J'aurais craqué bien avant toi ! Ce sont tes collègues qui avaient un problème, pas toi !

Ben aujourd'hui, concretement, je suis de nouveau en recherche d'emploi depuis janvier.

J'avais trouvé un CDD mi-août l'année dernière jusque janvier, c'était une bonne expérience et ca m'a ouvert mes droits aux allocations chômage.

J'enchaine les envois de CV tous les jours depuis janvier, je n'ai jamais eu aucune réponse, alors qu'en août j'avais dû avoir du bol, on me proposait un entreien tout de suite. Là, rien... et ca commence vraiment à être dur financièrement.

Je ne vais plus voir la psychologue (pas remboursé) et il n'y a pas de psychiatre dans ma région. Moralement, je rumine beaucoup, pleins de scènes vécues me reviennent en tête tout le temps, pour rien... Alors je ne sais pas quand ca s'arrête, mais je voudrais que ca s'arrête... Je pensais que d'avoir un autre boulot après ca, où ca se passait bien ca aurait un peu calmé ma peine, mais même pas.

C'est gentil de m'avoir demandé comment ca allait cependant :)

Bonne journée à toi et merci :)

je suis de tout coeur avec toi j'ai subi les collégues de mon ancienne entreprise pendant plus d'un an (peur d'y retourner, pleurs, crise d'angoisse...) depuis j'ai trouvé autre chose, mais j'ai jamais su non plus pourquoi moi alors que je ne leur avais rien fait (je fesais mon travail, quelques erreurs mais j'étais apprentie, je fesais bcp d'heures sup, jamais absente...) enfin j'ai jamais rien compris, et c'est vrai que c'est pas facile d'oublier...
si tu veux papoter ;)

Oh comme je te comprends, je subis ça de la part de ma supérieure et pourtant je fais mon boulot correctement, le seul arrêt que j'ai eu c'était pour une opération et je suis toujours dispo mais apparement il faut avoir un poil dans la main pour la satisfaire ! J'essaye de trouver un poste en mutation mais bon pas grand chose en vue ! :roll:

Je te comprend je vis plus ou moins la même situation depuis mon retour de conge parental (on m'avait proposée une rupture conventionnelle a l'epoque que j'avais refusée. Autant dire que je le sentai moyen qu'on me propose de partir dés que j'arrive...). Bref depuis des mois c'est galère et j'en ai raz le bol. Comme toi je ne veux pas démissionner et tout perdre. Donc la je vais proposer une rupture conventionnelle fin juin (après mon retour de vacances, comme ça ça leur laissera bien le temps de me mettre pleins de trucs sur le dos) et si il la refuse je m'arrête. Ma santé, ma vie de famille, tout se détériore et il n'est pas question que je me rende vraiment malade pour le boulot...

Bon courage dans ta recherche et pour l'avenir

Ohio a écrit:

Bonjour

pour avoir un gros manque de confiance en soi comme toi, j'ai décidé fait des cours d'affirmation de soi à l'hopital pendant 10 semaines. ça m'a aidé à dire ce que j'avais à dire au plus grand nombre (pas ma chef qui est ingérable mais bon le reste c ok).
Si tu as l'occasion de trouver ça, ou juste de trouver un livre sur l'affirmation de soi (et mettre en pratique lors de jeu de role avec tes amis par ex), je pense vraiment que ça peut t'aider.

Je trouve que tu as été courageuse de tenir aussi longtemps "sans rien dire". Par contre, je pense que ce type d'attitude se paye à long terme... si tu ne verbalise pas ce qui va pas, ça se retournera tot ou tard contre toi. L'influence de l'esprit sur l'état physique, ce n'est pas des histoires de "gens qui s'écoutent"....

On ne va pas au boulot pour être aimé, on y va pour faire le boulot pour lequel on est payé du mieux qu'on peut. tu as fait le dos rond, en mode bonne pate, sans t'imposer.... avec les amis ok... (et encore) mais au travail... non. J'étais comme toi. j'ai appris (à la dure). Mon premier boulot aussi super tard... chomage, rmi etc.

C'est douloureux, mais j'espère que tu apprendras beaucoup de cette expérience. On ne te demande de te changer subitement en grande gueule ou de devenir agressive, mais juste de dire... "ok ça, ça ne va pas", t'affirmer c'est tout.

Pour la recherche d'emploi, je pense qu'il faut être "très" volontaire, donc tenir un tableau avec date d'envoi du CV, à qui, si c candidature spontanée ou réponse à offre, etc... et le plus dur, prendre son courage à deux mains pour recontacter les gens par téléphone pour savoir s'ils ont été intéressé par ton profil. un simple envoi de cv ne suffira sans doute pas. montrer que tu es active et déterminée dans ta recherche est souvent attractif pour les recruteurs. Après en état dépressif, dieu sait que c'est dur.
Si tu as des amis et des oreilles qui trainent fais bien fonctionner ton réseau pour savoir s'il y a des offres d'emplois "de dessous le manteau".

Pour ton suivi psy, n'a tu pas accès à un CMP dans ta ville ou ta région? les rendez vous avec psy-truc y sont gratuits.

Enfin, si tu le peux adresse toi à la maison des solidarités ou le CCAS pour obtenir l'aide d'une assistante sociale, sur ta recherche d'emploi, la gestion de ton budget, ton expérience de harcèlement, elle pourra sans doute t'aider. avoir un avis extérieur permet de voir les choses différemment.

Courage à toi

Je pense que l'on oubli pas mais cela s'apaise avec le temps...

2 ans après j'ai toujours aussi mal, je pleurs toujours...
J'en parle, je ne cache rien mais les larmes, les souvenirs, les cauchemars sont toujours là!

Quand je suis "obligée" de passer devant cette endroit, je tourne la tête, les larmes montent et mon corps frissonne...

Le plus difficile c'est que jamais au grand JAMAIS il ne se rendrons compte à quel point ils m'ont détruit, humilié, cassé...

Jamais ils ne se rendront compte à quel point ils peuvent nous faire mal au plus profond de nous...

Je vous souhaite à toutes bon courage, soyez fortes!!! Ne les laissez pas vous détruire...

Je ne sais pas trop quoi répondre là, de suite...

Je suis un peu sous le coup de cette histoire et de l'annonce de mon parcours PMA, bref, je touche un peu le fond.

Je reviendrai dire quelque chose d'un peu plus fourni. Peut-être...

Ohio J'ai lu toute ton histoire et je suis sidérée.
Je vis même pas la moitié du quart de la moitié (^^) que je vais démissionner de mon CDI également. J'ai aussi peur de retourner dans la recherche, les CV, les entretiens mais j'ai une fierté et un amour propre que je bafouillerais pas même pour un CDI. Le patron qui me parle comme à un chien, qui raconte sa vie et rejette la faute sur tous sauf sur lui, qui croit que je suis dépendante de lui car il me donne mon salaire, aucune possibilité d'évoluer, je déteste la restauration, et bien même si j'ai un salaire "correct", je préfère partir.

Tu ne peux pas faire d'intérim en attendant?

Je te souhaite de te remettre de tout ça, de renforcer ton caractère et de ne plus jamais te laisser faire ainsi. On a beau avoir besoin d'argent, y laisser sa santé c'est pas la peine. C'est vrai que c'est con de devoir partir a cause des autres, mais malheureusement on ne peut pas y faire grand chose, à part les laisser moisir dans leur sale mentalité, ces gens là me font plus pitié qu'autre chose.

Plein de courage, ne laisse pas ces gens là te pourrir la vie, même après..