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Si vous voulez démissioner...
Monsieur,
Je vous prie de bien vouloir considérer la présente missive comme lettre
de démission officielle.
Je me suis vraiment emmerdé à bosser dans cette boite et c'est surtout
de votre faute.
Vous êtes le pire chef de service que j'ai eu le malheur de connaître.
Vos talents personnels sont virtuellement inexistants, vous êtes incapable
de susciter la moindre étincelle de loyauté de la part de vos collaborateurs, vous avez moins de charisme qu'une moquette et je suis
certain que le membre moyen de n'importe quel Boys Band est doté d'un
meilleur sens des affaires que vous.
En plus, vous donnez vraiment l'impression d'être le rejeton d'un
mariage consanguin. Je n'ai jamais aimé travailler ici.
Mon salaire a toujours été nul et si je suis resté si longtemps, c'est
parce que je me suis servi du téléphone et de la machine à timbrer du service courrier pour monter ma propre petite affaire au noir de vente par
correspondance.
Sans compter que mon beau-frère m'emprunte la voiture de fonction tous
les week-ends pour faire le taxi et arrondir ses fins de mois.
Ah, et puis j'oubliais le très profitable petit « business » de vente de
fournitures de bureau qui me permettait d'installer un stand sur les
kermesses et brocantes de la région.
On m'a proposé du travail chez l'un de vos concurrents directs.
En fait, on me l'a proposé depuis plus d'un mois mais j'ai eu besoin de
cette période pour finir de photocopier toutes vos archives clientèle
confidentielles ainsi que tous vos bilans.
N'espérez pas me traîner en justice sous le prétexte fallacieux d'une
quelconque opération d'espionnage industriel. Je vous signale que j'ai
en ma possession, conservés dans un endroit sûr, tous les négatifs des photos prises à la dernière fête de la boite.
Si vous ne souhaitez ne pas mettre votre mariage en péril, je vous
suggère de vous tenir à carreau.
Quant aux négociations concernant mon préavis, je vous laisse seul
juge..
Vous pouvez me libérer dés aujourd'hui (avec le solde de mes congés et
une généreuse prime de départ) et vous n'entendrez plus parler de moi..
D'un autre côté, il est fort possible que vous vouliez suivre la
procédure et m'obliger à rester le temps du préavis stipulé dans mon contrat.
Dans ce cas, il est fort possible qu'au cours de cette période je sois
pris de violentes crises du syndrome de Tourette et que je sois alors
incapable de me retenir de cracher partout, d'injurier les clients, voire
d'interrompre les rendez-vous avec de futurs partenaires financiers.
A vous de voir.
Cordialement.
PS : Tu pues.
Monsieur,
Je vous prie de bien vouloir considérer la présente missive comme lettre
de démission officielle.
Je me suis vraiment emmerdé à bosser dans cette boite et c'est surtout
de votre faute.
Vous êtes le pire chef de service que j'ai eu le malheur de connaître.
Vos talents personnels sont virtuellement inexistants, vous êtes incapable
de susciter la moindre étincelle de loyauté de la part de vos collaborateurs, vous avez moins de charisme qu'une moquette et je suis
certain que le membre moyen de n'importe quel Boys Band est doté d'un
meilleur sens des affaires que vous.
En plus, vous donnez vraiment l'impression d'être le rejeton d'un
mariage consanguin. Je n'ai jamais aimé travailler ici.
Mon salaire a toujours été nul et si je suis resté si longtemps, c'est
parce que je me suis servi du téléphone et de la machine à timbrer du service courrier pour monter ma propre petite affaire au noir de vente par
correspondance.
Sans compter que mon beau-frère m'emprunte la voiture de fonction tous
les week-ends pour faire le taxi et arrondir ses fins de mois.
Ah, et puis j'oubliais le très profitable petit « business » de vente de
fournitures de bureau qui me permettait d'installer un stand sur les
kermesses et brocantes de la région.
On m'a proposé du travail chez l'un de vos concurrents directs.
En fait, on me l'a proposé depuis plus d'un mois mais j'ai eu besoin de
cette période pour finir de photocopier toutes vos archives clientèle
confidentielles ainsi que tous vos bilans.
N'espérez pas me traîner en justice sous le prétexte fallacieux d'une
quelconque opération d'espionnage industriel. Je vous signale que j'ai
en ma possession, conservés dans un endroit sûr, tous les négatifs des photos prises à la dernière fête de la boite.
Si vous ne souhaitez ne pas mettre votre mariage en péril, je vous
suggère de vous tenir à carreau.
Quant aux négociations concernant mon préavis, je vous laisse seul
juge..
Vous pouvez me libérer dés aujourd'hui (avec le solde de mes congés et
une généreuse prime de départ) et vous n'entendrez plus parler de moi..
D'un autre côté, il est fort possible que vous vouliez suivre la
procédure et m'obliger à rester le temps du préavis stipulé dans mon contrat.
Dans ce cas, il est fort possible qu'au cours de cette période je sois
pris de violentes crises du syndrome de Tourette et que je sois alors
incapable de me retenir de cracher partout, d'injurier les clients, voire
d'interrompre les rendez-vous avec de futurs partenaires financiers.
A vous de voir.
Cordialement.
PS : Tu pues.