Imc 44 régime hors de question mais santé en jeu...Que faire

Je ne peux pas trop t'aider, je suis dans le même cas que toi sauf que mon IMC est de 51 (effrayant!).

L'acceptation de soi, les tops sympa à sa taille, et autres soins esthétiques c'est bien, mais la réalité c'est qu'il va bien falloir régler ce problème un de ces quatre...

La chirurgie pour moi c'est niet, j'ai vu les dégats que ça a causé sur ma soeur, oui elle fait un 38-40 maintenant mais faut voir dans quel état général elle est. Si c'est pour être malade tout le temps et trop crevée pour tenir une semaine de boulot je vois pas l'intérêt.

Mais c'est sûr qu'il va bien falloir faire quelquechose. Mais quoi ?? Un énième régime, pour arriver à quoi, un IMC de 55 peut être!

Kwikie a écrit:

C'est ce qui me fait le plus peur à la limite dans la chirurgie, les souffrances au quotidien et les dégâts sur le long terme...

Quant au régime, vu le magnifique yoyo qui me précède, c'est niet.

Il arrive un moment où on ne sait plus quoi faire.

Je prends soin de mon corps, de mon apparence, j'apprends à me foutre de l'avis des autres (au moins devant eux, parce qu'au fond, ça continue à faire mal) mais quid de ma santé physique ? La RA ne me donne pas de réponse quant à ça. Je grossis en ce moment, je comprends pourquoi, j'essaye de l'accepter et je traite la cause. Quand ça va se stabiliser, je serais à combien en IMC ?

Les séquelles de mon poids sont très dures à vivre en été malgré toutes les astuces sympas que j'ai pu cumuler au fil des années...

Par exemple, demain avec cette chaleur, il est 2h36 et je ne sais toujours pas ce que je vais pouvoir porter pour ne pas crever de chaud tout en restant bien dans ma peau et limiter les regards méprisants & autres moqueries adolescentes...Chuis prof en collège...

Allez, je vais tenter de dormir !
Merci pour ta réponse en tout cas ! ;)

L'été est un calvaire, je n'ose pas porter de tops sans manches ou de pantalons 3/4 du coup je crève de chaud toute la journée au boulot (et encore, on a un climatiseur dans le bureau!).

Là je me suis blessée au genou, rien à voir avec mon poids je pense, mais ça me fait réflechir. Mes articulations morflent. J'ai 33 ans - si je ne fais rien, je serai comment dans dix ans ? En fauteuil peut être.

Vu que la chirurgie n'est pas envisageable pour moi, il ne me reste que l'option de tenter encore une fois une "alimentation équilibrée" :roll: - mais je n'en parlerai pas ici vu que c'est défendu par la charte.

Pardon de mettre les pieds dans la plat mais... pourquoi "chirurgie = se faire charcuter"??

poupoule a écrit:

Pas de pardon nécessaire, c'est la façon dont je le vois !

Surtout les sleeve, by pass etc...

De plus, pour d'autres raisons je me suis déjà faîte opérée du "ventre" et j'en connais toutes les joies post op...

Je me permets de te renvoyer la balle : pourquoi cela te "choque"?

Kwikie a écrit:

Chirurgie impossible à cause de ton IMC ?

Essaye d'avoir plusieurs avis peut être...

Courage. :kiss:

je ne comprends pas pourquoi vous refusez la chirurgie alors que vous vivez aussi mal votre surpoids (ce que je ne minimise pas du tout hein) sachant que ça va pas s'arranger tout seul, et que les conséquences sur la santé sont inéluctables (qu'on ne me dise pas qu'un IMC de 50 n'apas de conséquences sur la santé et qu'on court comme un lapin... à 20 ans peut être, mais après ? )

culpabilité de prendre une solution vue comme une solution de facilité par la société ?

je pense qu'il n'y a pas de mal à se soigner, à résoudre ses problèmes... si c'est la seule solution, que tout le reste a échoué... pourquoi pas ?

est ce que quelquepart vous ne pensez pas "mériter" de mincir ?

grande_ourse a écrit:

Bouquet_de_Violettes a écrit:

Désolée, oublier de répondre...

Oui il y a un peu de ça, un peu de la peur de l'échec, peur de souffrir pour un échec et des complications.

Peur, qui n'évite pas le danger, on est d'accord.

Et puis le changement total et définitif de vie... :|

Bouquet_de_Violettes a écrit:

Oh non, pas choquée, étonnée.
Chirurgie pour moi est synonyme de survie, de prolongement de la vie dans les meilleures conditions possibles, de victoire sur une maladie éventuellement.
Bien sûr une actrice porno qui veut du 95H... je ne suis pas loin de penser que c'est de la boucherie inutile.
Mais une appendicectomie en urgence, là c'est juste un miracle qu'on puisse vous ouvrir le ventre pour prolonger votre vie.
Donc ma question est très naïve: quels présupposés vous font éventuellement classer la chir bariatrique du côté de la boucherie plutôt que du côté de l'ingéniosité humaine appliquée à la médecine et capable de vous sauver la vie?

Je précise que je suis très méfiante à l'égard de cette chir, qui devient en plus un vrai "phénomène de mode", mais j'imagine qu'elle peut apporter le pire comme le meilleur, selon le parcours, les attentes, le suivi, etc.

Donc l'assimilation "chir bariatrique = se faire charcuter" me pose problème. Alors que l'équation "régime dukon = grosse connerie à ne faire en aucun cas" me paraît d'une exactitude plus certaine ;)

L'exemple que j'ai devant moi ne me donne pas envie de tenter la chirurgie.

Depuis son opération, qui était supposée régler ses problèmes de santé, ma soeur fait un minimum d'une visite par mois aux urgences pour des chutes de tension, coliques néphrétiques, épuisement dès qu'elle fait un minimum de sorties, et elle ne travaille pas donc c'est pas ça qui la fatigue. C'est une vie "meilleure", ça ? Je ne crois pas. Alors oui pour moi ça pourrait beaucoup mieux se passer, mais qui peut m'assurer que ça ne sera pas pareil, voir pire?
J'ai peut être un IMC de 50, mais j'ai fait 1 visite aux urgences en deux ans, qui n'avait aucun rapport avec mon poids mais avec le fait que je suis butée et que j'ai pas voulu attendre qu'on vienne m'aider pour poser un store sur une fenêtre à 3m du sol... si j'avais fait 50kg, je me serai ramassée de la même façon.

L'autre raison pour laquelle je ne veux pas de chirurgie c'est parce que je sais que je peux perdre sans. J'ai perdu 25kg en moins de deux ans à mon ancien taf, en mangeant comme avant, mais en ayant plus d'activité physique. J'en ai repris 20 en un an pendant lequel j'étais au chômage et en dépression. Reperdu 12 en deux mois l'été dernier quand j'ai rebossé, puis re-chomage où j'ai repris une partie mais pas la totalité. Et en ce moment je perds, doucement mais surement (on va dire à coup d'un ou deux kg par semaine) sans régime, juste parce que j'ai une activité journalière et que je me sens plutôt pas mal dans ma peau (si, si!!) donc mes crises d'hyperphagie sont beaucoup moins fréquentes.

Mon but actuel étant de revenir au poids où j'étais quand j'ai quitté mon taf, soit à peu près 115kg et une taille XL (48-50). Ca veut pas dire que je n'aimerai pas faire moins, mais à ce poids je me sentais bien physiquement (j'escaladais les palettes de flotte de 2m de haut aussi facilement que j'ouvrais une porte).

L'IMC peut être trompeur, oui le chiffre 50 est effrayant, mais il ne prend pas en compte le fait que je suis extremement musclée des jambes - l'infirmier qui m'a piquée un anticoagulant pour mon genou n'en revenait pas - et que je me tape un 105HH de la mort. :lol:

Bonjour les filles,

Pour être passée par cette période de réflexion, je compatis évidement.

Pendant mes presque 5 ans de RA, mon poids était stable puis a augmenté. Hors de question de repartir dans les régimes (c’est à cause de WWW que j’ai décidé de ne plus jamais y toucher) et étant donné la dégradation de mon état général j’ai décidé de me faire opérer.

Au plus haut, mon imc était de près de 52 pour 1.58m et sincèrement si je n’avais pas cumulé autant de soucis de santé jamais je ne serais passée sur le billard ! Grace VLR et la RA, j’étais enfin en paix avec mon corps mais lui avait atteint ses limites…

J’ai longtemps réfléchi car je ne suis pas du tout copine avec le milieu médical, j’avais très très peur. J’ai hésité entre la sleeve et le bypass, lu énormément de parcours (négatifs surtout pour me préparer au pire), rencontré des opérés, parcouru quelques forums (et là faut vraiment faire le tri). Bref j’ai pris le temps de me préparer et à être pleinement consciente des conséquences.

J’ai la chance de vivre très (trop) bien mon bypass au niveau du confort alimentaire et physiquement, à part les 2 premiers mois où j’étais très fatiguée, je vais bien. Je sais aussi ce qui aurait pu m’arriver c’est pourquoi je ne conseillerais jamais une opération de ce genre, le résultat étant extrêmement variable.

Plein de courage en tout cas !

Kwikie a écrit:

Je comprends que l'étude d'un exemple fasse partie de l'analyse d'une question... mais ça ne peut pas se réduire à ça. "La chir bariatrique c'est de la boucherie car je connais une personne qui".

Mais par ailleurs je comprends très bien tes autres arguments. Et ne pas ressentir le besoin de chirurgie est une raison suffisante.

poupoule a écrit:

Merci. Pour ce qui est de la "boucherie", je ne pense pas avoir utilisé ce terme dans ce topic ? Par contre je considère que les médecins qui opérent tout le monde et n'importe qui sans se soucier de leur santé après sont des bouchers. Le chirurgien qui a opéré ma soeur n'en fait pas partie, il prend tout le temps de ses nouvelles, le suivi est très sérieux. Malheureusement c'est pas comme ça partout.